Depuis des lunes, sauf exceptions, tant l’opinion publique que populaire veut une commission d’enquête publique sur la construction et les liens de celle-ci avec le financement des partis politiques au Québec.
Le premier ministre de la dite province canadienne refuse encore et encore.
Pourquoi son opiniâtreté à rejeter une telle enquête publique?
Pourquoi son opiniâtreté à tout mettre ses oeufs dans une enquête policière?
Réponses plausibles: Par peur? Par pure tactique?
Le crime organisé est dans la construction au Québec.
Il l’est partout en Amérique du Nord et ailleurs.
Le crime organisé s’avère comme un État dans l’État, se permettant même de taxer certains acteurs du milieu.
Et le crime organisé a sa propre police. Des fiers à bras.
Ces gens jouent de la menace, de l’intimidation. Parfois passent à l’acte.
L’ex-chef de police de Montréal actuellement responsable de l’équipe anti-corruption du ministère des transports du Québec a été victime d’intimidation. Les intimidants n’y vont pas avec le dos de la cuiller. La chronique de Cyberpresse que voici:
http://www.cyberpresse.ca/actualites/dossiers/crise-dans-la-construction/201109/29/01-4452745-entrevue-avec-jacques-duchesneau-confidences-dun-tough.php?utm_source=bulletinCBP&utm_medium=email&utm_campaign=retention
La maire [mairesse, c’est la femme d’un maire] de Rivière-des-prairies, un arrondissement de Montréal, craint non moins l’intimidation et même les agressions physiques [contre sa voiture par exemple]. L’article de Radio-Canada que voici:
http://www.radio-canada.ca/regions/Montreal/2011/09/29/006-cri_du_coeur_mairesse-crime_organise-industrie_construction.shtml
Le P.M. doit subir les mêmes pressions. Des milliards de dollars canadiens sont en jeu.
Les menaces contre sa personne pourraient l’ennuyer sans le contraindre.
Des menaces contre sa famille... ??
Voilà qui pourrait expliquer ses recours à la police. Trouver les bandits dans le plus grand secret et les traîner en cours.
Sauf que pour s’avérer efficaces, la police a besoin d’effectifs. Lesquels font lamentablement défaut.
Puis il faut des procureurs pour poursuivre. Lesquels sont en nombre insuffisant.
Il faut des juges pour juger. Or il en manque. Un juge s’est senti obligé de libérer une trentaine de criminel récemment, faute de juges pour les juger.
Le recours à la police, c’est peut-être une façon de noyer le poisson...
Alors, ce refus d’une commission d’enquête: peurs ou tactiques?
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Je vidange:
1) les libelles diffamatoires;
2) les attaques personnelles gratuites et/ou sans rapports avec le propos;
4) le racisme sous toutes ses formes
5) ainsi que les textes incompréhensibles parce que trop mal rédigés.
6)En passant,j'ai activé le correcteur de texte. J'apprécierais que l'on s'en serve...