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~ 0 ~
Prolégomènes
0.1 Préface
Ontophysique: le terme fait apparemment un peu ronflant. Pourtant, il ne devrait pas et l’habitude devrait faire disparaître cette impression. Tout comme on s’est habitué au mot «métaphysique».
«Ontophysique» est un mot composé du grec «Ontos» et «Fusikos». Explication sommaire:
Par «Ontos», nous nous inscrivons ici dans un courant métaphysique qui remonte à Aristote. L’icelui a développé une doctrine touchant à peu près à tous les champs de connaissances accessibles à son époque. Dans l’élaboration de sa doctrine, il a fait appel à une grille d’analyse appelée «ontologie». Il n’est pas le fondateur de l’ontologie. On reconnaît Parménide, un citoyen de l’Italie du Sud alors appelée la Grande Grèce, comme le créateur du terme. Parménide toutefois s’entremêlait dans les concepts d’être et non-être. Aristote a contribué à résoudre l’illogisme apparent de Parménide en popularisant le principe de l’«Être en tant qu’être» ou «Être universel». Le non-être, c’est de l’être. La logique mathématique va valider ce principe grâce au concept de classes. Aristote a de plus introduit le principe de «non-contradiction» et le concept de «substance». Ces principes constituent toujours la base de notre plateforme analytique, plateforme que nous désignons sous le terme dénominatif d’ontophysique.
Par «Fusikos» ou Physique, nous entendons l’ordre naturel qui régit l’univers. Nous divisons la Physique en trois parties: la macrophysique, la chimie, la microphysique. L’atome constitue la frontière entre la microphysique et la chimie. La physicochimie se situe à la frontière de la chimie et de la macrophysique.
Ontophysique: le terme fait apparemment un peu ronflant. Pourtant, il ne devrait pas et l’habitude devrait faire disparaître cette impression. Tout comme on s’est habitué au mot «métaphysique».
«Ontophysique» est un mot composé du grec «Ontos» et «Fusikos». Explication sommaire:
Par «Ontos», nous nous inscrivons ici dans un courant métaphysique qui remonte à Aristote. L’icelui a développé une doctrine touchant à peu près à tous les champs de connaissances accessibles à son époque. Dans l’élaboration de sa doctrine, il a fait appel à une grille d’analyse appelée «ontologie». Il n’est pas le fondateur de l’ontologie. On reconnaît Parménide, un citoyen de l’Italie du Sud alors appelée la Grande Grèce, comme le créateur du terme. Parménide toutefois s’entremêlait dans les concepts d’être et non-être. Aristote a contribué à résoudre l’illogisme apparent de Parménide en popularisant le principe de l’«Être en tant qu’être» ou «Être universel». Le non-être, c’est de l’être. La logique mathématique va valider ce principe grâce au concept de classes. Aristote a de plus introduit le principe de «non-contradiction» et le concept de «substance». Ces principes constituent toujours la base de notre plateforme analytique, plateforme que nous désignons sous le terme dénominatif d’ontophysique.
Par «Fusikos» ou Physique, nous entendons l’ordre naturel qui régit l’univers. Nous divisons la Physique en trois parties: la macrophysique, la chimie, la microphysique. L’atome constitue la frontière entre la microphysique et la chimie. La physicochimie se situe à la frontière de la chimie et de la macrophysique.
L’ontophysique intègre les principes les plus fondamentaux de la métaphysique. Le montage ci-contre symbolise parfaitement deux principes fondamentaux de l’Être universel: la perpétuité du mouvement et l’infinité de l’espace-temps. Ces deux principes, sans jamais se voir cités, fondent également la grille d’analyse élaborée dans le présent article.
Avis aux pourchasseurs de signes nazis: nous n’en avons ici rien à foutre du nazisme! On peut prendre connaissance de l’article cité ci-après en 0.22.
0.2 Préalables
0.21 0 Présentation générale; 0.1 Le présent journel
0.22 0 Présentation générale; 0.2 Symbolique du montage graphique
0.23 10.1 Métaphysique réflexive; Présentation [En chantier]
0.24 14.000 Ontophysique: Présentation [En chantier]
0.21 0 Présentation générale; 0.1 Le présent journel
0.22 0 Présentation générale; 0.2 Symbolique du montage graphique
0.23 10.1 Métaphysique réflexive; Présentation [En chantier]
0.24 14.000 Ontophysique: Présentation [En chantier]
0.4 Terminologie
Termes les plus utilisés dans ce journel.
Termes les plus utilisés dans ce journel.
Cosmos et dérivés:
Le Petit Terminaire.
Journel et dérivés
Le Petit Terminaire.
Métaphysique:
Le Petit Terminaire.
Nomies:
Le Petit Terminaire.
Physique et dérivés:
Le Petit Terminaire.
Sensoirs:
Le Petit Terminaire.
Le Petit Terminaire.
Journel et dérivés
Le Petit Terminaire.
Métaphysique:
Le Petit Terminaire.
Nomies:
Le Petit Terminaire.
Physique et dérivés:
Le Petit Terminaire.
Sensoirs:
Le Petit Terminaire.
0.5 Introduction
Les êtres de la nature, autres que les humanoïdes, sont-ils dotés d’«intentionnalité»? L’intentionnalité n’est-elle qu’un privilège accordé aux humains par Mère Nature? Le débat fait rage depuis des millénaires...
Le hasard existe-t-il ou si tout dans l’univers n’est que déterminisme ou volonté d’un divin?
Nous pouvons bien penser que l’intentionnalité soit un fait de nature — ou pas; penser que le hasard existe — ou pas; penser que les déterminismes naturels et culturels règlent tout de nos vies, à peu près tout de nos vies, peu de choses dans nos vies... Nos perceptions du Réel et la compréhension qui en est la nôtre sont-elles crédibles? Gros débat depuis l’Antiquité...
Le hasard existe-t-il ou si tout dans l’univers n’est que déterminisme ou volonté d’un divin?
Nous pouvons bien penser que l’intentionnalité soit un fait de nature — ou pas; penser que le hasard existe — ou pas; penser que les déterminismes naturels et culturels règlent tout de nos vies, à peu près tout de nos vies, peu de choses dans nos vies... Nos perceptions du Réel et la compréhension qui en est la nôtre sont-elles crédibles? Gros débat depuis l’Antiquité...
0.52 Intentionnalité universelle en contexte de connaissance humaine
De nombreux thèmes abordés dans cet exposé relèvent de l’épistémologie et de l’anthropophysique. Nous préjugeons cependant, à tort ou à raison, que le lecteur n’ira pas fouiller constamment ici et là. La lecture de la présente s’avère déjà suffisamment longue. Nous allons donc inclure les notions et concepts les plus fondamentaux à la compréhension de la présente thèse.
0.52.1 Le concept d’intentionnalité
Nous postulons ici que l’intentionnalité constitue l’une des valeurs fondamentales de l’Être universel ou l’Univers pris dans sa globalité. Cette valeur régit l’univers en soi; régit également toutes les composantes de cet Univers, composantes actuées ou potentielles.
L’intentionnalité universelle obéit à deux systèmes causals fondamentaux: la téléonomie et la déontonomie. Qu’est-ce que la téléonomie? Qu’est-ce que la déontonomie? Précédant ce questionnement, qu’est-ce qu’une nomie?
L’intentionnalité universelle est le produit de causalités multiples. Elle est elle-même porteuse de deux structures systémiques causales: la nécessité et le hasard. Deux notions explosives!
Nous abordons ces questions dans le deuxième titre de cet article.
0.52.2 La notion d’objet réel
La notion d’objet réel constitue la pierre angulaire de notre compréhension de l’intentionnalité universelle. Qu’entendons-nous par objet réel? Et par objet tout court? La compréhension qui peut être la nôtre des objets réels dépend de l’intellection des données perçues du réel. Quelle crédibilité peut-on accorder aux processus d’intellection? Notre intellection du réel peut-elle se voir contaminer par les processus de perception et le traitement des informations effectué par le Reptilien et le Limbique?
Voilà qui résume toute la question de la crédibilité du savoir, question qui relève et de l’épistémologie et de l’anthropophysique. Notre premier titre effleure ces questions épineuses.
Ces deux titres cependant ne se contentent pas de poser des questions. Ils suggèrent des réponses.
0.53 Le présent document: divisions
I- Assises analytiques
1.1 Logique métaphysique 101
1.2 La connaissance humaine
1.3 Transfert de primauté contextuelle
1.4 Les contraintes contextuelles
II- L’intentionnalité universelle.
2.1 Le concept d’intentionnalité
2.2 Le concept de nécessité.
2.3 Le concept de hasard
2.4 L’intentionnalité universelle: Assises d’une grille d’analyse métaphysique
III- Conclusion
3.1 Résumé
3.2 Épilogue
0.52.1 Le concept d’intentionnalité
Nous postulons ici que l’intentionnalité constitue l’une des valeurs fondamentales de l’Être universel ou l’Univers pris dans sa globalité. Cette valeur régit l’univers en soi; régit également toutes les composantes de cet Univers, composantes actuées ou potentielles.
L’intentionnalité universelle obéit à deux systèmes causals fondamentaux: la téléonomie et la déontonomie. Qu’est-ce que la téléonomie? Qu’est-ce que la déontonomie? Précédant ce questionnement, qu’est-ce qu’une nomie?
L’intentionnalité universelle est le produit de causalités multiples. Elle est elle-même porteuse de deux structures systémiques causales: la nécessité et le hasard. Deux notions explosives!
Nous abordons ces questions dans le deuxième titre de cet article.
0.52.2 La notion d’objet réel
La notion d’objet réel constitue la pierre angulaire de notre compréhension de l’intentionnalité universelle. Qu’entendons-nous par objet réel? Et par objet tout court? La compréhension qui peut être la nôtre des objets réels dépend de l’intellection des données perçues du réel. Quelle crédibilité peut-on accorder aux processus d’intellection? Notre intellection du réel peut-elle se voir contaminer par les processus de perception et le traitement des informations effectué par le Reptilien et le Limbique?
Voilà qui résume toute la question de la crédibilité du savoir, question qui relève et de l’épistémologie et de l’anthropophysique. Notre premier titre effleure ces questions épineuses.
Ces deux titres cependant ne se contentent pas de poser des questions. Ils suggèrent des réponses.
0.53 Le présent document: divisions
I- Assises analytiques
1.1 Logique métaphysique 101
1.2 La connaissance humaine
1.3 Transfert de primauté contextuelle
1.4 Les contraintes contextuelles
II- L’intentionnalité universelle.
2.1 Le concept d’intentionnalité
2.2 Le concept de nécessité.
2.3 Le concept de hasard
2.4 L’intentionnalité universelle: Assises d’une grille d’analyse métaphysique
III- Conclusion
3.1 Résumé
3.2 Épilogue
~ I ~
Assises analytiques
1.0 Rôles des couleurs.
Vocabulaire fondamental;
À retenir;
Définitions;
Note.
1.1 Logique métaphysique 101
En guise de première étape dans l’élaboration d’une grille d’analyse élémentaire, causons logique métaphysique. Nous allons explorer un modèle logique: le triptyque, modèle connu des arts picturaux. Le modèle comporte un icone surplombant deux volets: l’un binaire; l’autre contingentiel.
Les tableaux illustrés dans cet article représentent des concepts. Par concepts, entendons des simulations graphiques du comportement et/ou de la nature d’un objet réel. Nous apporterons une certaine attention à la notion d’objet. On aura cependant compris que la disposition d’un tableau ne signifie pas que le phénomène simulé se retrouve tel quel dans le réel. Une simulation illustrée par un tableau peut également prendre plusieurs formes. Elle n’est qu’un outil devant permettre une meilleure compréhension d’un objet ou d’un phénomène. Par contre, une simulation bien élaborée n’a rien de dérisoire, de frivole, de futile.
1.1 Logique métaphysique 101
En guise de première étape dans l’élaboration d’une grille d’analyse élémentaire, causons logique métaphysique. Nous allons explorer un modèle logique: le triptyque, modèle connu des arts picturaux. Le modèle comporte un icone surplombant deux volets: l’un binaire; l’autre contingentiel.
Les tableaux illustrés dans cet article représentent des concepts. Par concepts, entendons des simulations graphiques du comportement et/ou de la nature d’un objet réel. Nous apporterons une certaine attention à la notion d’objet. On aura cependant compris que la disposition d’un tableau ne signifie pas que le phénomène simulé se retrouve tel quel dans le réel. Une simulation illustrée par un tableau peut également prendre plusieurs formes. Elle n’est qu’un outil devant permettre une meilleure compréhension d’un objet ou d’un phénomène. Par contre, une simulation bien élaborée n’a rien de dérisoire, de frivole, de futile.
1.11 Un modèle analytique: le triptyque
Nous pouvons également prendre l’exemple d’un mur et de ses deux pans. Les pans ne sont pas opposés mais apposés l’un à l’autre. Ils sont indissociables du mur. Pas de pans, pas de murs. Constatation plate mais nécessaire.
Le modèle métaphysique utilisé dans ce journel pour illustrer cette triade “mur/pan/pan” est celui du triptyque.
On appelle ici triptyque une représentation constituée d’un icone [au masculin] principal et de deux volets adjacents. L’un des volets se veut primaire en cela qu’il définit ou décrit l’icone; l’autre sera alors complémentaire. L’un des volets est de l’ordre de la binarité; l’autre, celui de la contingencité. L’icone sera binaire ou contingentiel selon ce à quoi il réfère. S’il est binaire, le volet primaire sera binaire. S’il est contingentiel, le volet primaire sera contingentiel.
1.12 Concept de binarité
Le concept métaphysique de binarité ou binance s’exprime sous la forme de «étant ou néant»; le concept mathématique: «1 ou 0». Le terme anglophone est digital. L’usage répandu en français de “numérique” constitue un illogisme dont nous ne discuterons pas ici.
Prenons un exemple facile: la main. Les doigts sont des réels binaires: un doigt {} [=entre doigts] un doigt {} un doigt {}...Concept métaphysique: étant/néant/étant/néant...
Concept mathématique: 10101...
Le concept peut sembler banal, insignifiant. Ce concept régit pourtant le fonctionnement de l’informatique, notamment; également le fonctionnement de l’Univers.
On oppose souvent «être» et «néant». Le néant ne s’oppose pas à l’Être universel mais à l’étant. Le néant d’ailleurs est de l’Être, sinon il n’existerait pas. Que le néant désignant la non-existence n’existe point lui-même confine à l’absurde. Si notre cosmos est en expansion, c’est qu’il expansionne dans le néant, c’est à dire dans un espace-temps sans autres étants. Il serait cependant étonnant que l’Univers ne contienne qu’un seul macrocosmos. Des scientifiques avancent d’ailleurs la possibilité d’un Multiunivers. Ce parce qu’ils confondent cosmos et univers. L’Univers, le mot le dit, est globalement absolument UN et peut contenir de multiples macrocosmos, dont le nôtre.
L’Être universel englobe tous les étants et néants de l’Univers; également toutes les étances et néances [le volet contingentiel] de cet Univers, ce incluant le divin s’il existe. Le présent journel ne sait si une entité divine quelconque existe ou pas. Et pour tout dire, ne cherche pas trop non plus à savoir... [Sauf au répertoire 16 «théophysique», que nous exploiterons si la vie nous prête vie...]
L’Être universel englobe tous les étants et néants de l’Univers; également toutes les étances et néances [le volet contingentiel] de cet Univers, ce incluant le divin s’il existe. Le présent journel ne sait si une entité divine quelconque existe ou pas. Et pour tout dire, ne cherche pas trop non plus à savoir... [Sauf au répertoire 16 «théophysique», que nous exploiterons si la vie nous prête vie...]
1.13 Concept de contingencité.
1.13.1 Contingence: première forme
Le concept métaphysique de contingencité ou contingence s’exprime sous la forme de «étant ET néant». Il s’agit donc essentiellement de manières d’être ou ne pas être, manières de se comporter. Nous parlons alors d’étance et de néance.
L’anglophonie utilise le mot analogie. L’usage de ce vocable est malencontreusement inapproprié.
Allons-y d’un exemple.
La main est constituée d’un ensemble composé d’une paume et d’un doigt et pas de doigt et d’un doigt et pas de doigt et... etc.
Concept métaphysique: {étant et étant et néant et étant et néant} etc.
Concept mathématique: 11010...
Étance et néance font partie d’un ensemble.
1.13.2 Contingence: autres formes
La contingence fonctionne également en «plus OU moins». Exemples.
Dans le grand Nord canadien, quand la population des lièvres s’accroît, la population des renards en fait autant. Les renards bouffant les lièvres, quand les iceux se font moins nombreux, la population de renards décroît.
Pour qu’un avion tienne dans les airs, il doit y flotter d’une manière maximalement adéquate. S’il en vient à flotter plus ou moins adéquatement, les risques de décrochage sont plus ou moins grands.
Bref, toutes ces manières d’être et de se comporter font partie de la contingence de notre Univers.
Le concept métaphysique de contingencité ou contingence s’exprime sous la forme de «étant ET néant». Il s’agit donc essentiellement de manières d’être ou ne pas être, manières de se comporter. Nous parlons alors d’étance et de néance.
L’anglophonie utilise le mot analogie. L’usage de ce vocable est malencontreusement inapproprié.
Allons-y d’un exemple.
La main est constituée d’un ensemble composé d’une paume et d’un doigt et pas de doigt et d’un doigt et pas de doigt et... etc.
Concept métaphysique: {étant et étant et néant et étant et néant} etc.
Concept mathématique: 11010...
Étance et néance font partie d’un ensemble.
1.13.2 Contingence: autres formes
La contingence fonctionne également en «plus OU moins». Exemples.
Dans le grand Nord canadien, quand la population des lièvres s’accroît, la population des renards en fait autant. Les renards bouffant les lièvres, quand les iceux se font moins nombreux, la population de renards décroît.
Pour qu’un avion tienne dans les airs, il doit y flotter d’une manière maximalement adéquate. S’il en vient à flotter plus ou moins adéquatement, les risques de décrochage sont plus ou moins grands.
Bref, toutes ces manières d’être et de se comporter font partie de la contingence de notre Univers.
1.13.3 Définition de la contingence
Ici les lexicographes vont hurler. Dommage pour les iceux, nous versons même quelques larmes à leurs intentions. Nous allons cependant expliquer pourquoi les dictionnaires ont tout faux... ou presque!
Selon les grands philosophes doctorisés, «contingence/contingent» véhiculerait les idées de casuel, accidentel, fortuit, occasionnel... Pour le populo, par contingence se cause-t-on de choses sans importances...
Par contre, contingentement suggère les idées de répartition, limitation, notions liées celles de déterminations. Nous sommes en présences de notions opposées.
En français, le mot a une longue histoire. Pour faire court, on a surtout retenu l’idée du latin tardif «qui arrive mais pas nécessairement». La dérive part de loin.
Remontons au latin. Le vocable d’origine est «contingěre». Il s’agit d’un mot composé de «cum» et «tangěre».
«Cum» est un préfixe suggérant l’idée de rapports, de relations.
«Tangěre» suggère l’idée d’établir un rapport avec quelque chose en le touchant, le prenant, le goûtant, le mangeant... Suggère également une idée de positionnement: être contigu à...
«Contingěre» véhicule les mêmes idées avec une insistance sur les acceptions suivantes: être en rapport ou en relation avec; concerner, regarder dans le sens où l’on dit «– cela me regarde, ne me regarde pas = en Franco-Nord Américain: pas rapport [en ce qui me concerne]!
Bref, au coeur de la contingence trône le concept de relation. Précisons à l’aide d’un tableau.
Ici les lexicographes vont hurler. Dommage pour les iceux, nous versons même quelques larmes à leurs intentions. Nous allons cependant expliquer pourquoi les dictionnaires ont tout faux... ou presque!
Selon les grands philosophes doctorisés, «contingence/contingent» véhiculerait les idées de casuel, accidentel, fortuit, occasionnel... Pour le populo, par contingence se cause-t-on de choses sans importances...
Par contre, contingentement suggère les idées de répartition, limitation, notions liées celles de déterminations. Nous sommes en présences de notions opposées.
En français, le mot a une longue histoire. Pour faire court, on a surtout retenu l’idée du latin tardif «qui arrive mais pas nécessairement». La dérive part de loin.
Remontons au latin. Le vocable d’origine est «contingěre». Il s’agit d’un mot composé de «cum» et «tangěre».
«Cum» est un préfixe suggérant l’idée de rapports, de relations.
«Tangěre» suggère l’idée d’établir un rapport avec quelque chose en le touchant, le prenant, le goûtant, le mangeant... Suggère également une idée de positionnement: être contigu à...
«Contingěre» véhicule les mêmes idées avec une insistance sur les acceptions suivantes: être en rapport ou en relation avec; concerner, regarder dans le sens où l’on dit «– cela me regarde, ne me regarde pas = en Franco-Nord Américain: pas rapport [en ce qui me concerne]!
Bref, au coeur de la contingence trône le concept de relation. Précisons à l’aide d’un tableau.
La contingence est un concept iconique eptique, soit à sept composantes.
Le volet primaire est la relation: la contingence est essentiellement affaire de relations avec l’environnement. Toutes relations sont régies par des structures et infrastructures. Les structures conforment [donnent une forme] les entités, définissant ainsi la constitution des objets interactifs. Nous appelons régime l’acte de régir toutes formes de relations.
Le volet primaire est la relation: la contingence est essentiellement affaire de relations avec l’environnement. Toutes relations sont régies par des structures et infrastructures. Les structures conforment [donnent une forme] les entités, définissant ainsi la constitution des objets interactifs. Nous appelons régime l’acte de régir toutes formes de relations.
Toutes relations sont essentiellement rapports avec l’environnement [gardons un oeil sur le tableau].
Les rapports sont des organisations régies par la relativité selon ce principe métaphysique que voici: tous les êtres de l’univers sont régis par les mêmes principes et lois... RELATIVEMENT! Par relativement, entendons différemment similaires selon qu’il s’agit du macrocosmos, du microcosmos ou de mezzocosmos à notre dimension. La relativité adapte principes et lois aux contextes changeants affectant les rapports en cours.
Nous ne sommes pas ici dans l’univers du hasard mais de la nécessité contextuelle.
Nous allons approfondir ces concepts au Titre II du présent exposé.
Les rapports sont des organisations régies par la relativité selon ce principe métaphysique que voici: tous les êtres de l’univers sont régis par les mêmes principes et lois... RELATIVEMENT! Par relativement, entendons différemment similaires selon qu’il s’agit du macrocosmos, du microcosmos ou de mezzocosmos à notre dimension. La relativité adapte principes et lois aux contextes changeants affectant les rapports en cours.
Nous ne sommes pas ici dans l’univers du hasard mais de la nécessité contextuelle.
Nous allons approfondir ces concepts au Titre II du présent exposé.
1.13.4 Lexique
Contingence: le concept de non-opposition [étant ET néant; 1/0]. Se définit comme relation sous forme de rapports et d'interactions. Appartient à l'univers des systèmes.
Contingencité: qui a rapport à la contingence.
Contingentiel: de la nature de la contingence.
Binance: le concept d’opposition [étant/néant; 1/0] ainsi que tout ce qui a trait aux structures et conformations déterminant les entités d’une part; aux infrastructures et informations régissant les organisations, systèmes, processus, fonctionnements d’autre part.
Binarité: qui a rapport à la binance.
Binaire: de la nature de la binance.
Contingence: le concept de non-opposition [étant ET néant; 1/0]. Se définit comme relation sous forme de rapports et d'interactions. Appartient à l'univers des systèmes.
Contingencité: qui a rapport à la contingence.
Contingentiel: de la nature de la contingence.
Binance: le concept d’opposition [étant/néant; 1/0] ainsi que tout ce qui a trait aux structures et conformations déterminant les entités d’une part; aux infrastructures et informations régissant les organisations, systèmes, processus, fonctionnements d’autre part.
Binarité: qui a rapport à la binance.
Binaire: de la nature de la binance.
1.2 La connaissance humaine
Les réflexions du présent chapitre ont pour objet de déterminer les acceptions des mots «objet», «objectal», «objectalité». Également s’agit-il de s’entendre sur les notions d’«objet réel» et d’«objet mental». La compréhension de ces notions s’avère essentielle à la compréhension de l’intentionnalité universelle.
Les réflexions du présent chapitre ont pour objet de déterminer les acceptions des mots «objet», «objectal», «objectalité». Également s’agit-il de s’entendre sur les notions d’«objet réel» et d’«objet mental». La compréhension de ces notions s’avère essentielle à la compréhension de l’intentionnalité universelle.
1.21 La notion d’objet réel et dérivés
1.21.1 Acceptions du mot “objet”
Par objets, on entend toutes choses sur lesquelles porte la connaissance humaine. Il peut s’agir de choses tangibles ou simplement potentielles. Il peut s’agir de choses ou phénomènes extérieurs ou intérieurs à la personne qui connaît. Il peut s’agir d’étoiles, d’attraction terrestre, d’atomes, de bosons, d’éléphants ou de mélasse comme il peut s’agir des produits de l’activité mentale: pensées, idées, notions, concepts, facultés, sentiments etc. Du moment qu’ils occupent l’esprit d’un humain, ils deviennent objets de connaissance, de ce fait des objets.
1.21.1 Acceptions du mot “objet”
Par objets, on entend toutes choses sur lesquelles porte la connaissance humaine. Il peut s’agir de choses tangibles ou simplement potentielles. Il peut s’agir de choses ou phénomènes extérieurs ou intérieurs à la personne qui connaît. Il peut s’agir d’étoiles, d’attraction terrestre, d’atomes, de bosons, d’éléphants ou de mélasse comme il peut s’agir des produits de l’activité mentale: pensées, idées, notions, concepts, facultés, sentiments etc. Du moment qu’ils occupent l’esprit d’un humain, ils deviennent objets de connaissance, de ce fait des objets.
1.21.2 Les objets réels
Par objet réel, on entend tout ce que peut comprendre l’univers incluant ce qui trotte dans la tête des humanoïdes, indépendamment de la connaissance que les iceux peuvent en avoir. Un objet réel n’existe pas parce que nous savons qu’il existe, parce que nous voulons qu’il existe, parce que nous acceptons ou refusons qu’il puisse exister. L’objet réel, connu ou inconnu, existe... point à la ligne!
Par contre, l’idée qu’un objet existe réellement parce que nous postulons qu’il existe, peut ne pas exister de fait, n’exister qu’à l’état d’idée, de désir, voire de fabulation. Ce n’est pas alors un objet réel mais un sujet mental.
Par objet réel, on entend tout ce que peut comprendre l’univers incluant ce qui trotte dans la tête des humanoïdes, indépendamment de la connaissance que les iceux peuvent en avoir. Un objet réel n’existe pas parce que nous savons qu’il existe, parce que nous voulons qu’il existe, parce que nous acceptons ou refusons qu’il puisse exister. L’objet réel, connu ou inconnu, existe... point à la ligne!
Par contre, l’idée qu’un objet existe réellement parce que nous postulons qu’il existe, peut ne pas exister de fait, n’exister qu’à l’état d’idée, de désir, voire de fabulation. Ce n’est pas alors un objet réel mais un sujet mental.
Les idées et autres représentations mentales peuvent n’exister que dans la cervelle d’un individu, sans correspondances aucunes avec des objets réels indépendants de l’individu en question. Il s’agit ici de sujets mentaux.
Cette affirmation entraîne des implications majeures quant à l’importance à accorder aux idéologies par exemple. Ces questions sont traitées dans le sous-répertoire «17- Anthropophysique».
1.21.3 Objectal/objectalité
Le suffixe “al” sert à former des adjectifs et suggère l’idée suivante: «qui a rapport à».
Objectal:
Le suffixe “al” sert à former des adjectifs et suggère l’idée suivante: «qui a rapport à».
Objectal:
–) qui a rapport à un objet réel indépendamment de la connaissance que peut en avoir un humain.
Le suffixe “ité” sert à former des substantifs surtout à partir d’adjectifs et suggère l’idée de manière d’être.
Objectalité:
Objectalité:
–) Fait que des objets réels puissent exister indépendamment de la connaissance que peut en acquérir un humain.
1.22 La perception
Quand nous pensons “étoile”, “char d’assaut”, “éléphant”, “maffieux”, ces réels ne viennent pas s’implanter matériellement dans nos cerveaux. Probablement faute d’espace [???]. La nature a donc prévu un processus d’abstraction des objets réels afin qu’ils deviennent présents dans nos cerveaux.
En premières lignes, ce processus d’abstraction est pris en charge par nos sensoirs. Les sensoirs ont pour fonction de percevoir les stimuli tant des environnements extérieur qu’intérieur.
Quand nous pensons “étoile”, “char d’assaut”, “éléphant”, “maffieux”, ces réels ne viennent pas s’implanter matériellement dans nos cerveaux. Probablement faute d’espace [???]. La nature a donc prévu un processus d’abstraction des objets réels afin qu’ils deviennent présents dans nos cerveaux.
En premières lignes, ce processus d’abstraction est pris en charge par nos sensoirs. Les sensoirs ont pour fonction de percevoir les stimuli tant des environnements extérieur qu’intérieur.
1.22.1 Apparence réelle des objets perçus
De quoi a l’air réellement l’objet perçu? Impossible de savoir. Le tableau ci-contre montre deux images de la nébuleuse “Tête de cheval” telle que nos sensoirs visuels peuvent l’appréhender. Que des sensoirs ou des artefacts perçoivent ou pas les couleurs dépend de la confection de l’outil optique. Laquelle des deux images est la plus fidèle à l’objet réel? Réponse: aucune des deux! Laquelle est la plus objectale? Réponse: les deux!
1.22.2 Limitation des capacités des sensoirs
Les sensoirs des animaux dont les humains sont limités, balisés pour ainsi dire. Ces sensoirs ne captent pas l’entièreté des objets environnants. Ainsi peut-on comparer la vision de l’humain avec celle de l’abeille. L’abeille perçoit un large spectre de l’ultraviolet mais ne va pas loin dans le rouge. C’est l’inverse pour l’humain.
Il en est ainsi de tous les organes de perception. Nous percevons fort bien une claque au visage mais absolument pas les ondes hertziennes qui nous traversent.
Il en est ainsi de tous les organes de perception. Nous percevons fort bien une claque au visage mais absolument pas les ondes hertziennes qui nous traversent.
1.22.3 Codification des données perçues
Les sensoirs perçoivent les objets réels en les digérant sous formes de signaux porteurs de codes. Ces signes codés charrient au cerveau les données perçues constituant le message d’une part; également les métadonnées contenant les instructions devant régir la reconstruction mentale des objets perçus d’autre part. Tout ce processus est régi par l’information, sorte d’ingénierie psychosomatique.
L’image ci-haut est un exemple de reconstruction mentale de données codées perçues et codées par l’organe visuel, transmises au cerveau qui reconstruit l’image... autrement. Par autrement, entendons de manière réaliste. Plus on regarde longuement le point blanc sur le nez de la damoiselle, plus l’image dans le carré blanc sera claire et nette. Plus on regarde longtemps l’image reconstruite dans le carré blanc, plus l’image se déconstruit jusqu’à disparaître.
L’image ci-haut est un exemple de reconstruction mentale de données codées perçues et codées par l’organe visuel, transmises au cerveau qui reconstruit l’image... autrement. Par autrement, entendons de manière réaliste. Plus on regarde longuement le point blanc sur le nez de la damoiselle, plus l’image dans le carré blanc sera claire et nette. Plus on regarde longtemps l’image reconstruite dans le carré blanc, plus l’image se déconstruit jusqu’à disparaître.
-) Par réaliste, entendons: intelligible et fonctionnel; pensable et faisable.
Bref, il nous est impossible de savoir ce que peut avoir l’air un objet réel. Nous n’en connaissons que les représentations mentales produites par nos intellects.
1.22.4 Postulats
Postulat I. Nos perceptions sensorielles comportent des frontières en deçà et au-delà desquelles nous ne pouvons rien percevoir.
Postulat II. De cet environnement qui nous est accessible, nous ne percevons que ce qui est requis pour fonctionner dans cet environnement.
Postulat III. La plupart des données perçues par nos sensoirs s’originant des environnements interne et/ou externe n’atteignent jamais la conscience. Elles sont gérées en mode inconscient.
Postulat IV. Nous ne pouvons conscientiser des données que ne peuvent percevoir nos sensoirs externes ou internes. Ceux qui prétendent entretenir des rapports avec des entités d’une autre dimension ou sont de fieffés menteurs, voire profiteurs; ou franchement devraient consulter un psy au plus sacrant...
Postulat II. De cet environnement qui nous est accessible, nous ne percevons que ce qui est requis pour fonctionner dans cet environnement.
Postulat III. La plupart des données perçues par nos sensoirs s’originant des environnements interne et/ou externe n’atteignent jamais la conscience. Elles sont gérées en mode inconscient.
Postulat IV. Nous ne pouvons conscientiser des données que ne peuvent percevoir nos sensoirs externes ou internes. Ceux qui prétendent entretenir des rapports avec des entités d’une autre dimension ou sont de fieffés menteurs, voire profiteurs; ou franchement devraient consulter un psy au plus sacrant...
1.23 Le Reptilien et le limbique
1.23.1 L’autoroute des messages codés
Messages et informations sont véhiculés vers le système réticulaire ascendant. Chemin faisant, les états émotionnels de l’individu peuvent affecter, voire infecter l’information.
Exemple: une personne peut refuser d’admettre une évidence parce que la chose la perturbe émotionnellement ou heurte son système de valeurs. Les émotions provoquent ainsi un blocage.
Voyons voir de plus près.
Exemple: une personne peut refuser d’admettre une évidence parce que la chose la perturbe émotionnellement ou heurte son système de valeurs. Les émotions provoquent ainsi un blocage.
Voyons voir de plus près.
1.23.2 Le système réticulaire ascendant
Le système réticulaire ascendante joue le rôle d’une cour de triage. Comme le montre la photo ci-contre, le système réticulaire distribue l’information entre le thalamus [en bleu clair], l’hippocampe, le système limbique et le cortex en général.
Les signes codés sont traduits pour les fins de traitement par tout ce beau monde, affectant ainsi la vie végétative [respiration, circulation], l’émotivité, l’agressivité, la mémoire, la vigilance au sens large [attention, veille, sommeil], la douleur et autres phénomènes psychosomatiques.
Un système réticulaire irrité ou autrement affecté peut biaiser les opérations mentales décrites ci-après.
Les signes codés sont traduits pour les fins de traitement par tout ce beau monde, affectant ainsi la vie végétative [respiration, circulation], l’émotivité, l’agressivité, la mémoire, la vigilance au sens large [attention, veille, sommeil], la douleur et autres phénomènes psychosomatiques.
Un système réticulaire irrité ou autrement affecté peut biaiser les opérations mentales décrites ci-après.
1.23.3 Le système reptilien
Le cerveau reptilien peut se considérer comme le siège social de l’instinct.
Messages et informations sont d’une part véhiculés au cerveau reptilien, lequel va interpréter et gérer ces données sous un mode affectif, tel que décrit ci-devant.
Ce cerveau gère inconsciemment et s’impose comme le maître d’oeuvre des actions/réactions, des réflexes, de divers systèmes autonomes.
Il reçoit ses données des sensoirs d’une part, mais ces données lui reviennent rétroactivement du cerveau limbique, voire du cortex également. Les schèmes systémiques linéaires n’existent pas; seules existent les interactions.
Bref, quand on se donne pour tâche de générer des objets mentaux en adéquation avec les objets réels qu’ils sont censés représenter, un gros boulot de filtration des données parvenues au cortex s’impose.
Messages et informations sont d’une part véhiculés au cerveau reptilien, lequel va interpréter et gérer ces données sous un mode affectif, tel que décrit ci-devant.
Ce cerveau gère inconsciemment et s’impose comme le maître d’oeuvre des actions/réactions, des réflexes, de divers systèmes autonomes.
Il reçoit ses données des sensoirs d’une part, mais ces données lui reviennent rétroactivement du cerveau limbique, voire du cortex également. Les schèmes systémiques linéaires n’existent pas; seules existent les interactions.
Bref, quand on se donne pour tâche de générer des objets mentaux en adéquation avec les objets réels qu’ils sont censés représenter, un gros boulot de filtration des données parvenues au cortex s’impose.
1.23.4 Le système limbique
C’est l’univers des émotions. Les émotions intenses peuvent générer des alertes qui elles, atteindront les niveaux de conscience. Les données sont d’autre part envoyées au cortex, lequel a une fonction parmi tant d’autres de servir de disque dur, de mémoire existentielle, de champ expérimentiel, d’association/dissociation de données conservées, etc.
C’est l’univers des émotions. Les émotions intenses peuvent générer des alertes qui elles, atteindront les niveaux de conscience. Les données sont d’autre part envoyées au cortex, lequel a une fonction parmi tant d’autres de servir de disque dur, de mémoire existentielle, de champ expérimentiel, d’association/dissociation de données conservées, etc.
Retour de l’information ainsi traitée vers le Reptilien lequel va relancer tout le processus.
Nous assisterons cependant à l’émergence d’un nouveau produit: les sentiments
Nous assisterons cependant à l’émergence d’un nouveau produit: les sentiments
Les sentiments peuvent se définir comme des émotions enrichies d’intelligence. Ils appartiennent au domaine affectif.
Note: Les sentiments religieux et politiques appartiennent à ce niveau affectif. Ces sentiments, comme tous sentiments, s’érigent sur une plateforme inconsciente. Les contenus de ces sentiments non seulement peuvent partiellement accéder à la conscience mais sont le produit d’une activité pensante. Il existe donc des interactions constantes entre le Reptilien, le limbique et le cortex.
1.24 Intentionnalité affective
1.24.1 Utilité du présent module
Ce n’est annoncé ni dans la préface ni dans l’introduction, mais le présent exposé sert d’assises à de nombreux autres articles dont: l’intentionnalité humaine, l’intentionnalité politique, l’intentionnalité religieuse d’une part; les articles des répertoires “L’androGuerrier”, “L’androCritique”, “Le Luciférique Royaume de la Perversité” d’autre part. L’intentionnalité affective constitue également le contexte des activités intellectuelles d’une personne, activités que nous allons brièvement considérer ci-après en 1.3.
Nous inspirant de la Taxonomie des objectifs du domaine affectif de Bloom, Krathwohl et Massa, nous allons effectuer une vue à vol d’oiseau des niveaux d’intentionnalité affective. Ces auteurs sont réputés appartenir à la mouvance behavioriste. Dans la mesure où les études et conceptions qui en découlent sont fondées, ces questions d’écoles idéologiques ne nous importent guère ici.
1.24.1 Utilité du présent module
Ce n’est annoncé ni dans la préface ni dans l’introduction, mais le présent exposé sert d’assises à de nombreux autres articles dont: l’intentionnalité humaine, l’intentionnalité politique, l’intentionnalité religieuse d’une part; les articles des répertoires “L’androGuerrier”, “L’androCritique”, “Le Luciférique Royaume de la Perversité” d’autre part. L’intentionnalité affective constitue également le contexte des activités intellectuelles d’une personne, activités que nous allons brièvement considérer ci-après en 1.3.
Nous inspirant de la Taxonomie des objectifs du domaine affectif de Bloom, Krathwohl et Massa, nous allons effectuer une vue à vol d’oiseau des niveaux d’intentionnalité affective. Ces auteurs sont réputés appartenir à la mouvance behavioriste. Dans la mesure où les études et conceptions qui en découlent sont fondées, ces questions d’écoles idéologiques ne nous importent guère ici.
1.24.2 L’intentionnalité: une affaire d’attirance naturelle
In-Tenděre: tendre vers. Le mot le dit: il s’agit d’une affaire d’attirance d’une part; de tension d’autre part. Or chez les humains, ces manifestations sont d’abord affaires du domaine affectif.
Quand il s’agit de réfléchir rationnellement sur des questions aussi pointues que l’intentionnalité, le mouvement, les déterminismes, le hasard, les valeurs; parmi les valeurs: le racisme, la religiosité, la politique, l’économie, les sports — il est inutile de tout nommer; quand il s’agit donc de réfléchir rationnellement, le premier obstacle d’importance émerge des réactions émotives rapidement suivies de réactions liées aux sentiments des personnes. La pensée humaine vogue sur un océan d’affectivité régi par des conditions atmosphériques pour le moins variables.
Or ces réactions, manifestations variables sont tributaires des conditions efficientes ici maintenant; également des intentionnalités complexes, à la fois naturelles et culturelles, propres à chaque individu.
Ces intentionnalités évoluent et s’expriment à cinq niveaux: réception, réponse, valorisation, organisation, caractérisation. Notons cependant que ces classifications s’avèrent des distinctions logiques. Dans la vraie vie, la personne humaine est indivise. Domaines intellectuel et affectif forment une mixture particulière propre à chaque individu. Sauf que pour comprendre, il faut distinguer sans morceler.
Note: Si nous adoptons ici les classifications de Bloom et Cie, nous n’en acceptons pas nécessairement l’idéologie behaviorale.
1.24.3 Réceptivité
1.24.31 Présence
Êtes-vous au courant des raisons pour lesquelles les migrants, par voie de mer, quittent leurs pays et confient leurs destinées à des bandits au risque de leurs vies? Oui? Non?
Êtes-vous au courant que le président Obama signe des condamnations à mort exécutables par la CIA et que ce faisant, il fait fi des droits humains et est responsable de crimes de guerre? Oui? Non?
Êtes-vous au courant que le président Poutine a pour objectif de récupérer la bordure de la mer d’Azov jusqu’à la Crimée, ce afin d’assurer un contrôle russe absolu sur cette mer; ce quitte à mentir à la communauté internationale sur ses intentions réelles? Oui? Non?
Êtes-vous au courant qu’une sourate du Coran ne permet pas à un musulman de mentir à un autre musulman mais permet le mensonge destiné aux mécréants [Ce droit a nom de “Taqqiya], ce à certaines conditions? Oui? Non?
Êtes-vous au courant qu’il se produit actuellement des assassinats au Congo qui frôlent le génocide? Oui? Non?
Êtes-vous au courant qu’une large partie de l’économie japonaise est sous contrôle d’une maffia locale? Oui? Non?
Êtes-vous au courant que les prédictions des économistes ne se réalisent à peu près jamais? Oui? Non?
Nous pourrions poursuivre ainsi en accumulant des téraoctets de questions. Le but de l’exercice est simple: sans constatation de l’existence d’un problème. d’une situation, d’un phénomène, d’un drame quelconque – ce qui exige présence d’esprit – tout cela n’existe pas pour soi. Ces objets peuvent exister en soi, mais pas pour soi.
Toute intentionnalité de type humain s’initie d’abord par la connaissance de ces questions, premier niveau d’intentionnalité humaine. Pas de présence d’esprit, pas de contacts avec le réel, pas de connaissances de ce réel.
1.24.31 Présence
Êtes-vous au courant des raisons pour lesquelles les migrants, par voie de mer, quittent leurs pays et confient leurs destinées à des bandits au risque de leurs vies? Oui? Non?
Êtes-vous au courant que le président Obama signe des condamnations à mort exécutables par la CIA et que ce faisant, il fait fi des droits humains et est responsable de crimes de guerre? Oui? Non?
Êtes-vous au courant que le président Poutine a pour objectif de récupérer la bordure de la mer d’Azov jusqu’à la Crimée, ce afin d’assurer un contrôle russe absolu sur cette mer; ce quitte à mentir à la communauté internationale sur ses intentions réelles? Oui? Non?
Êtes-vous au courant qu’une sourate du Coran ne permet pas à un musulman de mentir à un autre musulman mais permet le mensonge destiné aux mécréants [Ce droit a nom de “Taqqiya], ce à certaines conditions? Oui? Non?
Êtes-vous au courant qu’il se produit actuellement des assassinats au Congo qui frôlent le génocide? Oui? Non?
Êtes-vous au courant qu’une large partie de l’économie japonaise est sous contrôle d’une maffia locale? Oui? Non?
Êtes-vous au courant que les prédictions des économistes ne se réalisent à peu près jamais? Oui? Non?
Nous pourrions poursuivre ainsi en accumulant des téraoctets de questions. Le but de l’exercice est simple: sans constatation de l’existence d’un problème. d’une situation, d’un phénomène, d’un drame quelconque – ce qui exige présence d’esprit – tout cela n’existe pas pour soi. Ces objets peuvent exister en soi, mais pas pour soi.
Toute intentionnalité de type humain s’initie d’abord par la connaissance de ces questions, premier niveau d’intentionnalité humaine. Pas de présence d’esprit, pas de contacts avec le réel, pas de connaissances de ce réel.
1.24.32 Volonté de recevoir
Sachant l’existence de ces objets, encore faut-il accepter de les voir, de les entendre. Les humanoïdes ont tendance à pratiquer l’aveuglement ou la surdité volontaires quand ils et elles ne sont pas directement concerné(e)s. Quand également ils et elles n’ont tout simplement pas envie de savoir, peu importe les raisons.
La volonté de recevoir constitue le deuxième niveau d’intentionnalité affective.
Sachant l’existence de ces objets, encore faut-il accepter de les voir, de les entendre. Les humanoïdes ont tendance à pratiquer l’aveuglement ou la surdité volontaires quand ils et elles ne sont pas directement concerné(e)s. Quand également ils et elles n’ont tout simplement pas envie de savoir, peu importe les raisons.
La volonté de recevoir constitue le deuxième niveau d’intentionnalité affective.
1.24.33 Attention préférentielle
Au regard des quantités de données qui parviennent à notre conscience, nous pouvons accepter d’en considérer quelques-unes et d’ignorer les autres. Il s’agit là d’un processus constant de filtration des données, à ce point continu que ce processus opère pratiquement en fond de conscience – ce que les Freudiens qualifieraient de subconscient. Nous tenons compte de ceci, ignorons cela, machinalement...
L’attention préférentielle constitue le troisième niveau d’intentionnalité affective.
Au regard des quantités de données qui parviennent à notre conscience, nous pouvons accepter d’en considérer quelques-unes et d’ignorer les autres. Il s’agit là d’un processus constant de filtration des données, à ce point continu que ce processus opère pratiquement en fond de conscience – ce que les Freudiens qualifieraient de subconscient. Nous tenons compte de ceci, ignorons cela, machinalement...
L’attention préférentielle constitue le troisième niveau d’intentionnalité affective.
1.24.4 Réponse
1.24.41 Assentiment
L’assentiment constitue le premier niveau de réponse aux données auxquelles nous prêtons attention. Il s’agit d’une forme d’engagement, mais vraiment de bas de gamme. Il s’agit ici d’une attitude passive.
1.24.41 Assentiment
L’assentiment constitue le premier niveau de réponse aux données auxquelles nous prêtons attention. Il s’agit d’une forme d’engagement, mais vraiment de bas de gamme. Il s’agit ici d’une attitude passive.
Si les données en question sont de l’ordre de l’injonction, l’assentiment correspond à une attitude d’obéissance.
Par refus d’assentiment, nous pouvons également signifier la résistance aux idées ou injonctions reçues. Il est bien évident qu’une telle résistance peut entraîner son lot de problèmes.
L’assentiment – ou pas – constitue le quatrième niveau d’intentionnalité affective.
Par refus d’assentiment, nous pouvons également signifier la résistance aux idées ou injonctions reçues. Il est bien évident qu’une telle résistance peut entraîner son lot de problèmes.
L’assentiment – ou pas – constitue le quatrième niveau d’intentionnalité affective.
1.24.42 Volonté de répondre
À ce niveau, la réponse se fait davantage volontaire. De passive elle devient active.
Au regard d’une réponse positive, la personne manifeste une intentionnalité d’agréer des idées, de s’engager dans une action non par obéissance mais par désir de ce faire.
Au regard d’une réponse négative, c’est le rejet. Rejet des idées perçues. Rejet de l’action proposée. Tout s’arrête là.
La volonté de répondre – ou pas – constitue le cinquième niveau d’intentionnalité affective.
À ce niveau, la réponse se fait davantage volontaire. De passive elle devient active.
Au regard d’une réponse positive, la personne manifeste une intentionnalité d’agréer des idées, de s’engager dans une action non par obéissance mais par désir de ce faire.
Au regard d’une réponse négative, c’est le rejet. Rejet des idées perçues. Rejet de l’action proposée. Tout s’arrête là.
La volonté de répondre – ou pas – constitue le cinquième niveau d’intentionnalité affective.
1.24.43 Satisfaction à répondre
La réponse positive s’enrichit ici d’un élément émotionnel: le plaisir à répondre. C’est l’attitude “pouces levés” de la jeune Gabz Gardiner jouissant des commentaires dithyrambiques des juges de Britain’s Got Talent. Satisfaction si intense qu’elle s’est empressée d’aller se camoufler dans les bras de son père pour cacher ses larmes. Larmes de joie...
La réponse peut s’avérer négative. La réaction prendra alors la forme d’une répulsion bien sentie.
La satisfaction à répondre – ou pas – constitue le sixième niveau d’intentionnalité affective.
La réponse peut s’avérer négative. La réaction prendra alors la forme d’une répulsion bien sentie.
La satisfaction à répondre – ou pas – constitue le sixième niveau d’intentionnalité affective.
1.24.5 Valorisation
1.24.51 Notion de valeurs
Les valeurs! Quel terme charrié dans toutes les directions. Depuis deux millénaires, le vocable s’est fait ballotter d’une acception à l’autre, les unes en apparente contradiction avec les autres. Quand on fait le tour des acceptions reconnues dans les divers dictionnaires, on en perd son sens des valeurs... Encore une fois nous faut-il mettre les pendules lexicologiques à l’heure.
Le mot valeur nous provient du latin. Le radical en est «Val». Dans cette langue, il contribue à former deux verbes, des substantifs et des adjectifs.
Le radical suggère les idées de force, de robustesse, de résistance, de vigueur, d’efficacité, de puissance, de violence, d’impétuosité, voire de royauté.
Question: quel est le plus petit dénominateur commun?
Réponse: l’idée de capacité. Capacité liée à l’être: ordre binaire; capacité liée à l’agir: ordre contingentiel. Il importerait ici de revisiter les sections 1.12 et 1.13 du présent exposé.
1.24.51 Notion de valeurs
Les valeurs! Quel terme charrié dans toutes les directions. Depuis deux millénaires, le vocable s’est fait ballotter d’une acception à l’autre, les unes en apparente contradiction avec les autres. Quand on fait le tour des acceptions reconnues dans les divers dictionnaires, on en perd son sens des valeurs... Encore une fois nous faut-il mettre les pendules lexicologiques à l’heure.
Le mot valeur nous provient du latin. Le radical en est «Val». Dans cette langue, il contribue à former deux verbes, des substantifs et des adjectifs.
Le radical suggère les idées de force, de robustesse, de résistance, de vigueur, d’efficacité, de puissance, de violence, d’impétuosité, voire de royauté.
Question: quel est le plus petit dénominateur commun?
Réponse: l’idée de capacité. Capacité liée à l’être: ordre binaire; capacité liée à l’agir: ordre contingentiel. Il importerait ici de revisiter les sections 1.12 et 1.13 du présent exposé.
1.24.52 Le concept de valeur: un concept schizogénique
Le concept de valeur chevauche deux ordres logiques: binaire et contingentiel. C’est ce que nous entendons par schizogénique: deux ordres dans un même concept.
1) La valeur réfère à l’idée de capacité d’être: nous sommes ici en contexte de binarité: être/néant = 1/0. Cette valeur conforme une entité, la fait être ou ne pas être. On peut tirer le plus bel exemple de cette fonction de la base de registre des plateformes Windows. Ainsi les valeurs dites «dword» pour «digital word» vont comporter une valeur déterminante hexadécimale genre «0X0000011» définissant un type d’objet, et la valeur binaire (1)(0) qui fait être ou ne pas être cet objet.
La valeur dans sa fonction binaire conforme ainsi un objet mental.
2) La valeur réfère à l’idée de capacité d’agir. L’agir est le produit d’un processus, d’un fonctionnement, d’un système. L’agir est également porteur de qualités – ou défauts, lesquels déterminent le mode de relation à l’environnement! L’agir est essentiellement interactions. Nous sommes ici en contexte de contingencité.
Quels rapports existent-t-ils entre un ordinateur ou serveur et un(e) humanoïde?
Les principes et lois régissant le macrocosmos sont de même nature que ceux régissant le microcosmos que régissant les mezzocosmos à notre dimension — RELATIVEMENT! Relativement = différemment semblable.
Les principes et lois régissant les organisations, organismes et organes de l’Univers sont similaires — relativement! Ainsi, si un ordinateur peut fonctionner, c’est parce qu’il fonctionne comme un organisme humain — relativement! Si un organisme humain et tout particulièrement le cerveau peut fonctionner, c’est qu’il fonctionne comme un ordinateur — relativement! Ce sont là des applications de principes énoncés plus haut.
Les valeurs dans leurs fonctions contingentielles régissent les processus mentaux.
Il existe de nombreuses acceptions attribuées au mot «valeur». Les diverses morales ont leurs définitions. Les diverses écoles de philosophie et de psychologie ont les leurs. Nous sommes ici ailleurs.
Le concept de valeur chevauche deux ordres logiques: binaire et contingentiel. C’est ce que nous entendons par schizogénique: deux ordres dans un même concept.
1) La valeur réfère à l’idée de capacité d’être: nous sommes ici en contexte de binarité: être/néant = 1/0. Cette valeur conforme une entité, la fait être ou ne pas être. On peut tirer le plus bel exemple de cette fonction de la base de registre des plateformes Windows. Ainsi les valeurs dites «dword» pour «digital word» vont comporter une valeur déterminante hexadécimale genre «0X0000011» définissant un type d’objet, et la valeur binaire (1)(0) qui fait être ou ne pas être cet objet.
La valeur dans sa fonction binaire conforme ainsi un objet mental.
2) La valeur réfère à l’idée de capacité d’agir. L’agir est le produit d’un processus, d’un fonctionnement, d’un système. L’agir est également porteur de qualités – ou défauts, lesquels déterminent le mode de relation à l’environnement! L’agir est essentiellement interactions. Nous sommes ici en contexte de contingencité.
Quels rapports existent-t-ils entre un ordinateur ou serveur et un(e) humanoïde?
Les principes et lois régissant le macrocosmos sont de même nature que ceux régissant le microcosmos que régissant les mezzocosmos à notre dimension — RELATIVEMENT! Relativement = différemment semblable.
Les principes et lois régissant les organisations, organismes et organes de l’Univers sont similaires — relativement! Ainsi, si un ordinateur peut fonctionner, c’est parce qu’il fonctionne comme un organisme humain — relativement! Si un organisme humain et tout particulièrement le cerveau peut fonctionner, c’est qu’il fonctionne comme un ordinateur — relativement! Ce sont là des applications de principes énoncés plus haut.
Les valeurs dans leurs fonctions contingentielles régissent les processus mentaux.
Il existe de nombreuses acceptions attribuées au mot «valeur». Les diverses morales ont leurs définitions. Les diverses écoles de philosophie et de psychologie ont les leurs. Nous sommes ici ailleurs.
Par «valeur», nous entendons l’identification d’une personne à des idées ou concepts qui lui sont propres, lesquels prennent la forme de sujets mentaux. Contrairement aux objets mentaux visant l’adéquation aux objets réels, les sujets mentaux peuvent ne point répondre à ce critère d’adéquation.
Dans la mesure où elles conforment la pensée d’une personne, les valeurs sont dites binaires. Dans la mesure où elles programment le comportement des individus, elles sont dites contingentielles.
Note: nous expliquons la notion de sujet mental ci-bas, également en 1.25.3.
En ce qui nous concerne, une valeur se définit fondamentalement comme un sujet mental auquel l’individu s’identifie. Ce sujet mental peut-être une idée, un comportement, un phénomène naturel, culturel, spirituel, générés par l’activité intellectuelle de la personne. Le sujet mental se substitue à l’objet mental, lequel tient sa légitimité de son adéquation maximale à l’objet réel. Le sujet mental ne s’astreint pas à une telle adéquation. Personne ne sait ce à quoi peut ressembler un être divin. À tort ou à raison, le sujet mental postule malgré tout son existence. Existence que le sujet mental érige au statut de valeur fondamentale.
Or ce sujet mental ne sort pas des protéines liées aux gènes de la personne. Le cerveau ne conçoit rien à partir de rien. La pensée s’exerce dans un contexte qui lui donne tout son sens. «Rien n’a de sens en dehors d’un contexte»! Principe fondamental de métaphysique! Les valeurs sociales sont en constantes interactions avec les valeurs individuelles.
Le sujet mental est donc une construction mentale effectuée à partir d’interprétations personnelles des données environnementales perçues d’une part; du contexte culturel dans lequel baigne l’individu d’autre part.
La préférence pour une valeur fonde l’opinion à laquelle va adhérer la personne. Une opinion n’a cependant rien de permanent. Une personne peut difficilement compter le nombre de fois dans sa vie qu’elle a changé d’opinion. Il arrive que des personnes radicalisent ce qui ne s’avère qu’opinions. Le phénomène ne se produit généralement que chez les ignares et les personnes aux habiletés intellectuelles restreintes. Cette identification à une valeur est le produit d’un mécanisme mental d’adhésion. Cette préférence constitue par conséquent le vestibule de toutes formes d’engagements ultérieurs.
La préférence pour une valeur constitue le septième niveau d’intentionnalité affective.
Or ce sujet mental ne sort pas des protéines liées aux gènes de la personne. Le cerveau ne conçoit rien à partir de rien. La pensée s’exerce dans un contexte qui lui donne tout son sens. «Rien n’a de sens en dehors d’un contexte»! Principe fondamental de métaphysique! Les valeurs sociales sont en constantes interactions avec les valeurs individuelles.
Le sujet mental est donc une construction mentale effectuée à partir d’interprétations personnelles des données environnementales perçues d’une part; du contexte culturel dans lequel baigne l’individu d’autre part.
La préférence pour une valeur fonde l’opinion à laquelle va adhérer la personne. Une opinion n’a cependant rien de permanent. Une personne peut difficilement compter le nombre de fois dans sa vie qu’elle a changé d’opinion. Il arrive que des personnes radicalisent ce qui ne s’avère qu’opinions. Le phénomène ne se produit généralement que chez les ignares et les personnes aux habiletés intellectuelles restreintes. Cette identification à une valeur est le produit d’un mécanisme mental d’adhésion. Cette préférence constitue par conséquent le vestibule de toutes formes d’engagements ultérieurs.
La préférence pour une valeur constitue le septième niveau d’intentionnalité affective.
1.24.54 Autovalorisation
La préférence pour une valeur va générer un arc réflexe valorisant. La personne va trouver une satisfaction personnelle à la contemplation des valeurs auxquelles elle adhère; satisfaction quant à l’image qu’elle projette dans son environnement par son adhésion à telle ou telle valeur. L’autovalorisation de l’image de soi s’impose pour assurer le passage à l’étape suivante.
L’autovalorisation constitue le huitième niveau d’intentionnalité affective.
La préférence pour une valeur va générer un arc réflexe valorisant. La personne va trouver une satisfaction personnelle à la contemplation des valeurs auxquelles elle adhère; satisfaction quant à l’image qu’elle projette dans son environnement par son adhésion à telle ou telle valeur. L’autovalorisation de l’image de soi s’impose pour assurer le passage à l’étape suivante.
L’autovalorisation constitue le huitième niveau d’intentionnalité affective.
1.24.6 Organisation
À partir des niveaux suivants, le domaine affectif chevauche le domaine intellectuel.
À partir des niveaux suivants, le domaine affectif chevauche le domaine intellectuel.
1.24.61 Structuration des valeurs acquises
Une personne adhère à plus d’une valeur dans sa vie. Progressivement, cette personne va hiérarchiser ces diverses valeurs, attribuer à certaines d’entre elles un statut d’immuabilité, à d’autres un statut plus ou moins temporaires.
Ce mécanisme structurant aura commencé beaucoup plus tôt, soit au niveau de l’autovalorisation, soit au niveau de l’engagement. Arrive un jour ou l’autre le besoin de mettre de l’ordre dans une masse informe de valeurs. Ce mécanisme va continuer de jouer aux niveaux subséquents.
Pour les besoins de la logique du document, nous établissons que la structuration des valeurs acquises constitue le dixième niveau d’intentionnalité affective.
Une personne adhère à plus d’une valeur dans sa vie. Progressivement, cette personne va hiérarchiser ces diverses valeurs, attribuer à certaines d’entre elles un statut d’immuabilité, à d’autres un statut plus ou moins temporaires.
Ce mécanisme structurant aura commencé beaucoup plus tôt, soit au niveau de l’autovalorisation, soit au niveau de l’engagement. Arrive un jour ou l’autre le besoin de mettre de l’ordre dans une masse informe de valeurs. Ce mécanisme va continuer de jouer aux niveaux subséquents.
Pour les besoins de la logique du document, nous établissons que la structuration des valeurs acquises constitue le dixième niveau d’intentionnalité affective.
1.24.62 Organisation des sujets mentaux en un système de valeurs
Il ne suffit pas à la personne de structurer, de hiérarchiser les valeurs auxquelles elle adhère. Le besoin se fait un jour ou l’autre sentir d’organiser tout ce beau monde en un système cohérent. Ce système va constituer le contexte de la pensée de l’individu, lui permettant de donner un sens à sa propre réalité.
Plusieurs systèmes de valeurs pourront voir le jour correspondant à des domaines divers de la réalité de la personne. Ces systèmes vont constituer des thèses auxquelles la personne va adhérer et qu’elle défendra bec et ongles.
Structuration et organisation des systèmes de valeurs vont régir la pensée et les actions des personnes. Elles constituent les premières assises de la culture personnelle d’un individu. Il importe toutefois de se rappeler que la culture individuelle est en constante interaction avec la culture de son milieu, culture environnante intégrée au système de valeurs de la personne.
À ces niveaux, peuvent s’ensuivre une certaine rigidité de la pensée si la personne n’ouvre pas la porte à une réévaluation périodique ou ponctuelle de certaines de ses positions. La défense de ses thèses peut également entraîner un emballement des émotions, comme le montrent les dialogues rapportés ci contre.
Plusieurs systèmes de valeurs pourront voir le jour correspondant à des domaines divers de la réalité de la personne. Ces systèmes vont constituer des thèses auxquelles la personne va adhérer et qu’elle défendra bec et ongles.
Structuration et organisation des systèmes de valeurs vont régir la pensée et les actions des personnes. Elles constituent les premières assises de la culture personnelle d’un individu. Il importe toutefois de se rappeler que la culture individuelle est en constante interaction avec la culture de son milieu, culture environnante intégrée au système de valeurs de la personne.
À ces niveaux, peuvent s’ensuivre une certaine rigidité de la pensée si la personne n’ouvre pas la porte à une réévaluation périodique ou ponctuelle de certaines de ses positions. La défense de ses thèses peut également entraîner un emballement des émotions, comme le montrent les dialogues rapportés ci contre.
L’organisation en système de valeurs constitue le onzième niveau d’intentionnalité affective.
1.24.7 Caractérisation
1.24.71 La croyance comme fondement de la pensée personnelle
À ce niveau, les valeurs sont profondément ancrées, hiérarchisées, stabilisées, organisées. Existe une fusion entre les valeurs intégrées et la perception de son identité propre. S’attaquer aux valeurs de la personne équivaut à s’attaquer à son identité propre. On ne peut s’attaquer à ces valeurs sans affecter l’intégrité psychologique de la personne. Sans affecter la perception de véracité de la pensée personnelle. Les sujets mentaux sont érigés au statut de croyances. La croyance porte strictement sur des idées valorisées.
1.24.71 La croyance comme fondement de la pensée personnelle
À ce niveau, les valeurs sont profondément ancrées, hiérarchisées, stabilisées, organisées. Existe une fusion entre les valeurs intégrées et la perception de son identité propre. S’attaquer aux valeurs de la personne équivaut à s’attaquer à son identité propre. On ne peut s’attaquer à ces valeurs sans affecter l’intégrité psychologique de la personne. Sans affecter la perception de véracité de la pensée personnelle. Les sujets mentaux sont érigés au statut de croyances. La croyance porte strictement sur des idées valorisées.
Par croyance, nous n’entendons pas un ensemble d’opinions superficielles mais une adhésion affective à des systèmes de valeurs qui ont priorité sur toutes autres opinions, idées, convictions, orientations, philosophies, savoirs circulant dans l’environnement de la personne. Ce niveau chevauche le domaine cognitif. Cette adhésion ne l’est essentiellement qu’à des idées.
Tant les convictions politiques que religieuses procèdent des mêmes phénomènes d’adhésion cognitivo-affective à des systèmes de valeurs. Il en est de même des convictions sociales, sociétales, idéologiques, etc.
La croyance constitue le douzième niveau d’intentionnalité affective.
La croyance constitue le douzième niveau d’intentionnalité affective.
1.24.72 La foi comme fondement de la motivation de la personne
Nous avons ici le niveau le plus élevé d’intentionnalité affective. Ce niveau se caractérise par une confiance pratiquement sans conditions aux systèmes de valeurs auxquelles adhère l’individu.
Nous avons ici le niveau le plus élevé d’intentionnalité affective. Ce niveau se caractérise par une confiance pratiquement sans conditions aux systèmes de valeurs auxquelles adhère l’individu.
Nous définissons ici la foi comme une adhésion maximale à un ou des systèmes de valeurs d’ordres philosophique, idéologique, politique, religieux ou autres.
Note: motivé par ses propres systèmes de valeurs, l’individu peut se voir enclin à se reconnaître dans des entités morales tels des États, des communautés religieuses ou politiques, des associations ou autres; enclin à s’identifier à des personnes charismatiques; enclin à se soumettre à un ordre divin.
La foi constitue le treizième niveau d’intentionnalité affective.
1.24.73 Le sentiment humain
La foi fonde la conscience affective de la personne, conscience affective à laquelle nous donnons ici le nom de sentiment. Notons que l’épaisseur de la lisière mentale séparant la foi de la crédulité se mesure en micron...
Tout au long de l’histoire, le mot «sentiment» s’est vu passablement galvaudé par l’usage. On l’a confondu avec «sensation», «attirance», «intuition» et autres acceptions.
Nous optons ici pour la reconnaissance d’un lien intrinsèque entre «sentiment» et «sens interne».
La foi fonde la conscience affective de la personne, conscience affective à laquelle nous donnons ici le nom de sentiment. Notons que l’épaisseur de la lisière mentale séparant la foi de la crédulité se mesure en micron...
Tout au long de l’histoire, le mot «sentiment» s’est vu passablement galvaudé par l’usage. On l’a confondu avec «sensation», «attirance», «intuition» et autres acceptions.
Nous optons ici pour la reconnaissance d’un lien intrinsèque entre «sentiment» et «sens interne».
Nous définissons ici le sentiment comme un état de conscience affective conditionné par un système de valeurs intégrées à la culture de la personne, condition psychique que nous appelons caractérisation.
Note: Ce système de valeurs constitue le contexte affectif de la personne, lequel contribue à donner un sens à sa vie, à ses actions, à ses comportements.
Le sentiment exprime l’intentionnalité affective globale de la personne.
1.24.8 Comédie de bons sentiments
Il existe une différence entre le sentiment profond d’une personne ou d’un groupe et celui dont l’icelle ou l’icelui peuvent faire montre pour la galerie. L’expression de sentiments peut ne s’avérer que de la frime.
Deux exemples.
Il existe une différence entre le sentiment profond d’une personne ou d’un groupe et celui dont l’icelle ou l’icelui peuvent faire montre pour la galerie. L’expression de sentiments peut ne s’avérer que de la frime.
Deux exemples.
Ainsi, pour la ?ème fois, les ministres de l’Union européenne tiennent une minute de silence en signe de respect des migrants morts lors d’une traversée de la Méditerranée. C’était en avril 2015. En 2015, 2014, 2013, 2012, bref depuis plus d’une décennie, les dits ministres s’accordent chaque fois une minute de silence pour la dizaine de milliers de migrants morts lors de pareilles traversées. Que de compassion!
Par contre les iceux et icelles ne font rien de valable parce que cela coûterait trop cher! On laisse l’Italie s’arranger tant bien que mal avec les vivants et les morts flottant à la dérive.
Force est de constater que le ridicule sied bien à la gouvernance.
Par contre les iceux et icelles ne font rien de valable parce que cela coûterait trop cher! On laisse l’Italie s’arranger tant bien que mal avec les vivants et les morts flottant à la dérive.
Force est de constater que le ridicule sied bien à la gouvernance.
L’administration gouvernementale conservatrice canadienne se fait élire notamment grâce à ses promesses de baisses successives d’impôts. Ils savent que cela pogne. Or en fin de compte, les baisses d’impôts des particuliers s’avèrent ridicules alors que les baisses d’impôts favorisant les grandes entreprises s’élèvent à des milliards de dollars canadiens. Ces baisses d’impôts amincissent les capacités financières de l’État qui alors doit couper dans les services permettant, grâce à ces économies, de favoriser d’autres baisses d’impôts qui vont amenuiser davantage et encore les capacités financières de l’État et ainsi de suite. Intentionnalité camouflée: réduire l’impact de l’État afin de laisser libre cours aux délires du capitalisme sauvage tout en faisant montre de bons sentiments politiques.
Ces deux attitudes ne sont pas anodines. Elles s’inspirent d’un système de valeurs qui caractérise le grand capital planétaire soi-disant darwinien: les plus forts doivent régner et imposer leurs systèmes de valeurs sociales, politiques, militaires, économiques, voire religieuses ou areligieuses. Diktats inspirés du darwinisme: les plus forts doivent régner et imposer leurs dominances.
Or il s’agit d’une interprétation fallacieuse, erronée, mensongère de la part du capitalisme international sauvage. Le darwinisme s’inspire ici des principes de l’intentionnalité universelle. La dominance des mâles les plus forts n’a pas pour objet de procurer des avantages indus aux iceux mais d’assurer la survie de la race. L’objectif est téléonomique. Cette dominance a également pour objet la protection des membres d’une meute. L’objectif est ici déontonomique.
L’objet du capitalisme international sauvage vise l’accroissement des richesses des plus forts, ce qui a pour résultats d’accroître l’appauvrissement des populations. Ce qui est antidéontonomique. L’appauvrissement de populations non protégées, non secourues, conduit à la mort de centaines de millions de personnes. Ce qui est antitéléonomique. La planète a affaire à des systèmes de valeurs carrément tarés!
Or il s’agit d’une interprétation fallacieuse, erronée, mensongère de la part du capitalisme international sauvage. Le darwinisme s’inspire ici des principes de l’intentionnalité universelle. La dominance des mâles les plus forts n’a pas pour objet de procurer des avantages indus aux iceux mais d’assurer la survie de la race. L’objectif est téléonomique. Cette dominance a également pour objet la protection des membres d’une meute. L’objectif est ici déontonomique.
L’objet du capitalisme international sauvage vise l’accroissement des richesses des plus forts, ce qui a pour résultats d’accroître l’appauvrissement des populations. Ce qui est antidéontonomique. L’appauvrissement de populations non protégées, non secourues, conduit à la mort de centaines de millions de personnes. Ce qui est antitéléonomique. La planète a affaire à des systèmes de valeurs carrément tarés!
Le capitalisme international sauvage, sous des légitimations de mondialisation, procède de sentiments contrevenant à l’intentionnalité universelle, laquelle vise la survie et le développement des populations.
1.24.9 Tragédie de sentiments déplorables
Les sentiments peuvent mener à la commission d’actes déplorables, voire cruels. De tels actes sont le produit de ressentiments qui mènent trop souvent au meurtre. Le racisme collectif mène trop souvent au génocide.
Les sentiments peuvent mener à la commission d’actes déplorables, voire cruels. De tels actes sont le produit de ressentiments qui mènent trop souvent au meurtre. Le racisme collectif mène trop souvent au génocide.
L’instinct de vengeance et la haine détruisent des vies, ce physiquement ou moralement.
On voit ci-contre le président Obama, prix Nobel de la paix, participant un beau dimanche matin à une assemblée de prières en présence d’une élite très pieuse de Washington.
Ce même homme très croyant se permet de signer des condamnations à mort de talibans et autres terroristes en contravention évidente des droits humains et des conventions internationales régissant les actes de guerre.
À cause des nombreux meurtres de civils résultant des attaques de drones en Afghanistan, au Pakistan, en Somalie, au Yémen et peut-être ailleurs, meurtres considérés comme dommages collatéraux, ce prix Nobel de la paix accumule les crimes contre l’humanité. Motivations avouées de ce grand paganochrétien: vengeance contre les responsables des attaques contre les intérêts nationaux et les citoyens des US-NoName-Of-America.
On voit ci-contre le président Obama, prix Nobel de la paix, participant un beau dimanche matin à une assemblée de prières en présence d’une élite très pieuse de Washington.
Ce même homme très croyant se permet de signer des condamnations à mort de talibans et autres terroristes en contravention évidente des droits humains et des conventions internationales régissant les actes de guerre.
À cause des nombreux meurtres de civils résultant des attaques de drones en Afghanistan, au Pakistan, en Somalie, au Yémen et peut-être ailleurs, meurtres considérés comme dommages collatéraux, ce prix Nobel de la paix accumule les crimes contre l’humanité. Motivations avouées de ce grand paganochrétien: vengeance contre les responsables des attaques contre les intérêts nationaux et les citoyens des US-NoName-Of-America.
Lors de ce déjeuner de prières, Jackie Evancho interprétait «The Lord’s Prayer». Photo ci-contre au moment où elle chantait «And forgive our debts As we forgive our debtors»... Hypocrisie désolante d’une telle assistance! Cette gent politique ne pardonne pas, ne sait pardonner.
Notons que le «Notre Père» des fondamentalistes Usois ne parle pas de «sins» mais de »depts». Même la foi est affaire de US$$$ en ce pays.
Notons que le «Notre Père» des fondamentalistes Usois ne parle pas de «sins» mais de »depts». Même la foi est affaire de US$$$ en ce pays.
Ces ressentiments peuvent détourner des organismes de leurs finalités légitimes. Ainsi, les tribunaux chargés de promouvoir la justice peuvent dans les faits servir les desseins de vengeance de la poursuite. La justice envers les victimes d’actes criminels peut devenir chez les poursuivants un moyen de s’enrichir.
Les tribunaux, en principe organes indépendants de l’État, se devant en principe de procéder d’un sentiment de justice authentique, peuvent se vassaliser et servir les intérêts d’une maffia politique au pouvoir.
Des sentiments religieux exacerbés peuvent alimenter la haine, la violence, les assassinats, les tyrannies.
Bref:
Les tribunaux, en principe organes indépendants de l’État, se devant en principe de procéder d’un sentiment de justice authentique, peuvent se vassaliser et servir les intérêts d’une maffia politique au pouvoir.
Des sentiments religieux exacerbés peuvent alimenter la haine, la violence, les assassinats, les tyrannies.
Bref:
Les sentiments se définissent comme une fonction psychosomatique formatés et régis par des systèmes de valeurs auxquelles adhèrent et s’identifient les humains.
Plutôt que de s’engager au respect des grands principes d’intentionnalité universelle, les sentiments humains peuvent s’élever contre les iceux, voire les combattre.
1.25 L’intentionnalité intellective
1.25.1 Structure du cerveau
1.25.1 Structure du cerveau
L’encéphale se compose du cerveau reptilien, du cerveau limbique et du cortex. Il est fabriqué de myriades de filaments traversés par moult neurones. L’encéphale se prolonge dans le rachis et l’ensemble du réseau nerveux.
Les problèmes pouvant entraver l’activité intellective sont de deux ordres:
-) Altérations organiques causant diverses formes de handicaps mentaux;
-) Altérations fonctionnelles causant diverses formes de dysfonctionnements mentaux.
Existent des handicaps lourds: génétiques comme la trisomie ou le syndrome de l’X fragile; organiques comme la démence ou l’amnésie; systémiques comme l’autisme et la schizophrénie. Les névroses ainsi que les diverses formes de déséquilibres mentaux constituent des cas moins lourds.
Les problèmes pouvant entraver l’activité intellective sont de deux ordres:
-) Altérations organiques causant diverses formes de handicaps mentaux;
-) Altérations fonctionnelles causant diverses formes de dysfonctionnements mentaux.
Existent des handicaps lourds: génétiques comme la trisomie ou le syndrome de l’X fragile; organiques comme la démence ou l’amnésie; systémiques comme l’autisme et la schizophrénie. Les névroses ainsi que les diverses formes de déséquilibres mentaux constituent des cas moins lourds.
La qualité des matériaux cérébraux, lesquels se prolongent dans le reste du corps, a également son importance. Tant les filaments que les neurones constituent des conducteurs électriques. Pour utiliser un langage emprunté au réseautage électrique, tous les réseaux physiologiques n’ont pas nécessairement les mêmes propriétés. Certaines personnes sont privilégiées par des réseaux comparables à la fibre optique. De tels réseaux se caractérisent par une conductivité rapide et efficiente. Les génies et les personnes exceptionnellement habiles tels les musiciens, les pilotes et autres arts exigeant précision et rapidité d’exécution, seraient dotés de réseaux hyperperformants. Les réseaux conducteurs des gens dits normaux seraient comparablement dotés de filages de cuivre plus ou moins performants. La biochimie n’a cependant pas encore percé ce mystère.
Note: on aura compris qu’il s’agit ici de comparaisons pour illustrer les différences de performances chez les humains. La physiologie humaine ne comporte aucun filage de cuivre...!
C’est peut-être frustrant mais il en est ainsi: la nature n’est pas égalitaire.
1.25.2 L’intellection
Les paquets de données charriés au cerveau se verront traités par les facultés dites intellectuelles. La fonction essentielle de l’intellection vise la reconstruction des objets réels en décodifiant et interprétant les messages perçus sous forme de signes — reconstruction régie par l’information.
La finalité propre de l’intellection, son intentionnalité intrinsèque: la reconstruction des objets réels perçus en vue de former des objets mentaux en adéquation avec les dits objets réels. Cette reconstruction sera l’oeuvre de deux facultés intellectuelles majeures: l’intellect représentationnel et l’intellect simulationnel.
Traditionnellement cause-t-on de l’imaginaire et de la raison. Les progrès de la connaissance scientifique nous incitent à modifier significativement notions et appellations.
Les paquets de données charriés au cerveau se verront traités par les facultés dites intellectuelles. La fonction essentielle de l’intellection vise la reconstruction des objets réels en décodifiant et interprétant les messages perçus sous forme de signes — reconstruction régie par l’information.
La finalité propre de l’intellection, son intentionnalité intrinsèque: la reconstruction des objets réels perçus en vue de former des objets mentaux en adéquation avec les dits objets réels. Cette reconstruction sera l’oeuvre de deux facultés intellectuelles majeures: l’intellect représentationnel et l’intellect simulationnel.
Traditionnellement cause-t-on de l’imaginaire et de la raison. Les progrès de la connaissance scientifique nous incitent à modifier significativement notions et appellations.
1.25.3 Intellect représentationnel, idées, notions, jugements
L’imaginaire se voulait une faculté dédiée à la fabrication d’images mentales.
L’image mentale correspond à une représentation réaliste des objets réels. Les Anciens accordaient une importance dominante à la vision. Cette attention n’était pas dénuée de fondements sauf qu’elle laissait dans l’ombre l’importance des autres sensoirs humains. Or cette faculté intellectuelle se représente également des sons, des goûts, des odeurs, des maux de ventre, des torticolis... C’est pourquoi nous prenons ici l’initiative de nommer cette faculté «intellect représentationnel».
Le produit de cet intellect prend le nom d’idée. Le terme vient du grec et signifie «aspect d’une chose dans l’esprit». La notion d’idée s’applique aux objets mentaux ainsi qu’aux sujets mentaux – idées générées par l’activité mentale indépendamment de leur adéquation ou pas aux objets réels.
C’est l’acception retenue dans ce journel.
L’ensemble des idées servant à définir ou décrire un objet ou sujet mental prend nom de notion.
Cet intellect produit les jugements de faits.
Les faits mentaux peuvent s’avérer en adéquation avec des phénomènes objectaux ou simples produits de l’imaginaire d’un individu. Voir des éléphants roses demeure un fait mental. Sans rapports avec un quelconque objet réel.
L’imaginaire se voulait une faculté dédiée à la fabrication d’images mentales.
L’image mentale correspond à une représentation réaliste des objets réels. Les Anciens accordaient une importance dominante à la vision. Cette attention n’était pas dénuée de fondements sauf qu’elle laissait dans l’ombre l’importance des autres sensoirs humains. Or cette faculté intellectuelle se représente également des sons, des goûts, des odeurs, des maux de ventre, des torticolis... C’est pourquoi nous prenons ici l’initiative de nommer cette faculté «intellect représentationnel».
Le produit de cet intellect prend le nom d’idée. Le terme vient du grec et signifie «aspect d’une chose dans l’esprit». La notion d’idée s’applique aux objets mentaux ainsi qu’aux sujets mentaux – idées générées par l’activité mentale indépendamment de leur adéquation ou pas aux objets réels.
C’est l’acception retenue dans ce journel.
L’ensemble des idées servant à définir ou décrire un objet ou sujet mental prend nom de notion.
Cet intellect produit les jugements de faits.
Les faits mentaux peuvent s’avérer en adéquation avec des phénomènes objectaux ou simples produits de l’imaginaire d’un individu. Voir des éléphants roses demeure un fait mental. Sans rapports avec un quelconque objet réel.
1.25.4 Objets mentaux réalistes
L’intellect représentationnel a pour finalité la construction d’objets mentaux réalistes. Cette finalité fonde l’intentionnalité propre de cette faculté intellectuelle.
Par objets mentaux, entendons “idées”, “notions”, savoirs, méthodes, etc.
Par réaliste, comprenons que l’objet mental doit être “comprenable” du point de vue de la connaissance, “opérable” du point de vue de l’agir. Pensable et faisable.
L’objet mental doit permettre à l’individu d’atteindre sa finalité téléonomique: sa survie dans l’environnement. Nous définirons la notion de contraintes téléonomiques dans la section 1.44.
Par survie, entendons la préservation, la défense, le développement, l’épanouissement de son existence.
L’intellect représentationnel a pour finalité la construction d’objets mentaux réalistes. Cette finalité fonde l’intentionnalité propre de cette faculté intellectuelle.
Par objets mentaux, entendons “idées”, “notions”, savoirs, méthodes, etc.
Par réaliste, comprenons que l’objet mental doit être “comprenable” du point de vue de la connaissance, “opérable” du point de vue de l’agir. Pensable et faisable.
L’objet mental doit permettre à l’individu d’atteindre sa finalité téléonomique: sa survie dans l’environnement. Nous définirons la notion de contraintes téléonomiques dans la section 1.44.
Par survie, entendons la préservation, la défense, le développement, l’épanouissement de son existence.
1.25.5 Intellect simulationnel: le calcul
La raison, s’inspirant du terme latin «rătĭo», se veut une faculté qui calcule d’une part; qui s’explique le pourquoi du pourquoi faire des phénomènes de ce monde d’autre part. Essentiellement donc une faculté vouée au calcul et au raisonnement intelligent.
La raison, s’inspirant du terme latin «rătĭo», se veut une faculté qui calcule d’une part; qui s’explique le pourquoi du pourquoi faire des phénomènes de ce monde d’autre part. Essentiellement donc une faculté vouée au calcul et au raisonnement intelligent.
Le calcul est essentiellement «simulation» du réel. Si je calcule {1 fenêtre + 1 fenêtre = 2 fenêtres}, je simule les interrelations entre deux objets réels. Sauf que “2 objets réels” n’existent pas dans le Réel. Ce qui existe réellement, ce sont 1 fenêtre et 1 fenêtre. Le produit de mon opération mentale existe cependant à l’état d’objet mental. On appelle cet objet mental un concept.
Les calculs simulant les interactions entre les objets réels peuvent cependant s’avérer autrement plus complexes. Ainsi, la formule (E=mc2) simule les interactions d’un phénomène appelé gravité restreinte. On ne verra jamais cette formule s’exhibant en bikini sur les plages de la Floride ou de la Tunisie. La formule n’existe pas comme objet réel; elle existe comme objet mental simulant le comportement d’un objet réel à savoir: la gravité restreinte.
Cet objet mental portera alors le nom de concept mathématique.
Puisque ce concept simule une loi constitutive de l’ordre régissant l’univers, ce qui est la définition de la Physique, cet objet mental constitue également un principe conceptuel de la Physique.
La simulation peut s’avérer fondée si elle est en adéquation avec le réel; elle peut s’avérer inadéquate si elle n’est pas en adéquation avec la nature.
Le calcul est un mécanisme mental consistant à attribuer aux données des valeurs. Nous avons défini la notion de valeur dans la sous-section 1.24.5
Les valeurs sont ici conceptuelles et quantitatives.
Elles demeurent des sujets mentaux en cela qu’elles sont de purs produits de l’activité intellectuelle humaine. Le concept mathématique (E=mc2)ne sera jamais observé dans le macrocosmos par le télescope Hubble. Il constitue cependant un sujet mental identique à l’objet mental réaliste en adéquation avec l’objet réel simulé. Par contre les éléphants roses visionnés en plein délire constituent des sujets mentaux psychotisés des objets mentaux réalistes. Psychotisés donc du Réel
Les calculs simulant les interactions entre les objets réels peuvent cependant s’avérer autrement plus complexes. Ainsi, la formule (E=mc2) simule les interactions d’un phénomène appelé gravité restreinte. On ne verra jamais cette formule s’exhibant en bikini sur les plages de la Floride ou de la Tunisie. La formule n’existe pas comme objet réel; elle existe comme objet mental simulant le comportement d’un objet réel à savoir: la gravité restreinte.
Cet objet mental portera alors le nom de concept mathématique.
Puisque ce concept simule une loi constitutive de l’ordre régissant l’univers, ce qui est la définition de la Physique, cet objet mental constitue également un principe conceptuel de la Physique.
La simulation peut s’avérer fondée si elle est en adéquation avec le réel; elle peut s’avérer inadéquate si elle n’est pas en adéquation avec la nature.
Le calcul est un mécanisme mental consistant à attribuer aux données des valeurs. Nous avons défini la notion de valeur dans la sous-section 1.24.5
Les valeurs sont ici conceptuelles et quantitatives.
Elles demeurent des sujets mentaux en cela qu’elles sont de purs produits de l’activité intellectuelle humaine. Le concept mathématique (E=mc2)ne sera jamais observé dans le macrocosmos par le télescope Hubble. Il constitue cependant un sujet mental identique à l’objet mental réaliste en adéquation avec l’objet réel simulé. Par contre les éléphants roses visionnés en plein délire constituent des sujets mentaux psychotisés des objets mentaux réalistes. Psychotisés donc du Réel
1.25.6 Intellect simulationnel: la grille d’analyse
Autre forme de simulation du Réel: la grille d’analyse métaphysique.
Il ne faut pas confondre l’analyse simulationnelle avec l’analyse représentationnelle, l’icelle constituant la méthode empruntée par les études empiriques.
1.25.61 Les savoirs empiriques
Parmi ces méthodes empiriques, notons les collectes et études statistiques. Ce sont des outils de représentation d’une tendance. Or une tendance peut s’écrouler à tout moment; de ce fait, les compilations statistiques ne seront jamais prédictives.
Les sondages d’opinions sont valables au moment où ils sont produits. À moyen ou long terme, les opinions peuvent évoluer.
Malgré leurs prétentions, les prédictions des économistes ne se vérifient que très rarement. Pire, il arrive que ces prédictions contribuent à générer les effets qu’ils prédisent. À force de prédire une récession, l’icelle peut finir par survenir. À force de prédire que tel parti peut gagner les élections, les sondages peuvent conditionner les électeurs à voter pour ce parti – cela s’appelle un vote utile!
Le produit de ces études empiriques constitue des savoirs. Les savoirs sont des représentations des objets réels – choses ou phénomènes. Ces études peuvent se prétendre scientifiques; il ne s’agit là que de prétentions. Ne sont scientifiques que les simulations traduisibles en concepts mathématiques.
Parmi ces méthodes empiriques, notons les collectes et études statistiques. Ce sont des outils de représentation d’une tendance. Or une tendance peut s’écrouler à tout moment; de ce fait, les compilations statistiques ne seront jamais prédictives.
Les sondages d’opinions sont valables au moment où ils sont produits. À moyen ou long terme, les opinions peuvent évoluer.
Malgré leurs prétentions, les prédictions des économistes ne se vérifient que très rarement. Pire, il arrive que ces prédictions contribuent à générer les effets qu’ils prédisent. À force de prédire une récession, l’icelle peut finir par survenir. À force de prédire que tel parti peut gagner les élections, les sondages peuvent conditionner les électeurs à voter pour ce parti – cela s’appelle un vote utile!
Le produit de ces études empiriques constitue des savoirs. Les savoirs sont des représentations des objets réels – choses ou phénomènes. Ces études peuvent se prétendre scientifiques; il ne s’agit là que de prétentions. Ne sont scientifiques que les simulations traduisibles en concepts mathématiques.
1.25.62 La métaphysique: une grille d’analyse
La grille d’analyse simulationnelle appartient en propre à la métaphysique. L’icelle se source dans les données validées de la Physique. C’est la première acception du mot grec «Μετὰ». Ce préfixe grec suggère également les idées de “à la suite de”, “dans le prolongement de”.
Dans le prolongement de la physique, la métaphysique va-t-elle se forger diverses grilles d’analyse comme celle illustrée ci-haut, grilles permettant une compréhension et une explication approfondie du Réel. Le concept structure la simulation comme l’idée structure la représentation.
La métaphysique n’est ni une science, ni une idéologie, ni une doctrine. Elle ne génère que des grilles d’analyse, sinon la démarche devient idéologique. L’analyse cependant se doit d’intégrer les données certifiées de la science, données émanant de l’astronomie, de la physique atomique et quantique, de la cybernétique, du génie [structures], de l’ingénierie [infrastructures], de l’informatique, de la physiologie et autres disciplines.
1.25.7 La critique analytique
L’analyse a pour objet de disséquer les composantes des diverses entités et d’en exposer les valeurs propres. Cette forme d’analyse prend le nom de critique, laquelle a pour but de fonder les jugements portés sur les choses.
On appelle alors jugements de valeurs les conclusions de la critique analytique.
L’analyse a pour objet de disséquer les composantes des diverses entités et d’en exposer les valeurs propres. Cette forme d’analyse prend le nom de critique, laquelle a pour but de fonder les jugements portés sur les choses.
On appelle alors jugements de valeurs les conclusions de la critique analytique.
Les valeurs sont ici qualitatives.
Les valeurs demeurent des sujets mentaux en cela qu’elles sont de purs produits de l’activité intellectuelle humaine. Si ces sujets mentaux sont réalistes, ils constituent des objets mentaux en adéquation avec les objets réels. Sinon ces valeurs constituent des sujets mentaux scindés du réel.
Les valeurs demeurent des sujets mentaux en cela qu’elles sont de purs produits de l’activité intellectuelle humaine. Si ces sujets mentaux sont réalistes, ils constituent des objets mentaux en adéquation avec les objets réels. Sinon ces valeurs constituent des sujets mentaux scindés du réel.
1.25.8 Bref...
L’intellect simulationnel a pour objet la formation de jugements de valeurs. Ces valeurs seront quantitatives ou qualitatives selon qu’il s’agisse de concepts mathématiques [quantitatives] ou métaphysiques [qualitatives].
1.3 Transfert de primarité contextuelle
1.31 Une découverte des néocybernéticiens
Les cybernéticiens parlent plutôt de transfert de ponctuation. Ils empruntent ainsi le vocabulaire de la sémiotique, laquelle se définit comme l’étude de la logique des signes dans la pensée humaine.
Ce concept fut introduit par des chercheurs gravitant au sein de cette nébuleuse de scientifiques néocybernéticiens, lesquels par ailleurs n’entretenant que peu de liens les uns envers les autres. Gregory Bateson fut certes le plus important propagateur du concept. L’école de psychiatrie de Palo Alto y a mis son grain de sel. Anthony Wilden en a élaboré une proposition épistémologique qui fait école.
1.32 Le point de vue des singes...
Certains chercheurs utilisent l’exemple suivant pour illustrer un tel transfert.
Il s’agit d’un singe dans une cage, observé par des chercheurs. Dans la cage, un appareil dont le singe doit manipuler les manettes. Chaque fois que le primate tire telle manette et celle-là seulement, les chercheurs le gratifient d’une banane. Mais cela, c’est le point de vue des chercheurs.
Le point de vue de notre simien diffère: «– Chaque fois que je tire sur cette manette, je contrains ces humanoïdes à me gratifier d’une banane!...»
D’aucuns trouveront l’exemple un peu bête. Or il arrive que cette “bêtologie” représente un mécanisme qui régit le comportement humain tant sur le plan individuel que social.
1.33 Transfert de primarité: concept
Ce modèle de transfert illustre ce processus opérant dans nombre de rapports humains et sociaux. Il a pour finalité d’établir qui ou ce qui déterminera ce qui se passe ici maintenant. Il s’agit d’un ordre de primarité, primarité liée à une dominance.
Il s’agit d’un singe dans une cage, observé par des chercheurs. Dans la cage, un appareil dont le singe doit manipuler les manettes. Chaque fois que le primate tire telle manette et celle-là seulement, les chercheurs le gratifient d’une banane. Mais cela, c’est le point de vue des chercheurs.
Le point de vue de notre simien diffère: «– Chaque fois que je tire sur cette manette, je contrains ces humanoïdes à me gratifier d’une banane!...»
D’aucuns trouveront l’exemple un peu bête. Or il arrive que cette “bêtologie” représente un mécanisme qui régit le comportement humain tant sur le plan individuel que social.
1.33 Transfert de primarité: concept
Ce modèle de transfert illustre ce processus opérant dans nombre de rapports humains et sociaux. Il a pour finalité d’établir qui ou ce qui déterminera ce qui se passe ici maintenant. Il s’agit d’un ordre de primarité, primarité liée à une dominance.
Cas A: colonne gauche.
Un objet prédominant d’une classe a tendance à dominer un objet subordonné de même classe. C’est le principe de primarité.
Cas B: les 2 colonnes.
Un objet subordonné à un objet prédominant de même classe aura tendance à se substituer à l’objet prédominant d’une autre classe. Nous avons alors un premier cas de transfert de primarité.
Exemple frappant: l’administration fédérale canadienne tend régulièrement à contraindre la cour suprême à se subordonner aux diktats légaux influencés par ses propres conceptions idéologiques. À chaque tentative, le dit gouvernement frappe un mur! C’est que voyons-nous, le Canada n’est pas l’Arabie saoudite... En matière de légitimités légales, la primarité va à la Cour suprême.
Le ridicule de l’affaire, c’est qu’au Canada, le Premier ministre ainsi que les ministres fédéraux et provinciaux n’ont aucune existence constitutionnelle! Sur papier, ne sont que des mandatés d’un Gouverneur général et de Lieutenants gouverneurs provinciaux dotés de tous les pouvoirs constitutionnels. Ce qui nous amène au Cas C.
Cas C: colonne de droite
Un objet subordonné d’une classe inférieure aura tendance à imposer sa prédominance sur l’objet prédominant de la classe supérieure à laquelle il appartient. Si l’objet prédominant se laisse dominer par l’objet subordonné, nous avons un cas de transfert de primarité.
Exemple. On disait les maîtres romains esclavagisés par leurs esclaves dont ils ne pouvaient se passer.
Autre exemple. Au Canada, le Gouverneur général gouverne tout, sauf ce qui relève de la Cour suprême [Il a quand même le pouvoir de nommer les juges]. La Constitution prévoit qu’il peut nommer des mandatés pour administrer la chose publique. La tradition veut que ces vizirs et leurs mandarins soient des ministres responsables, personnes formant un cabinet sous Sa juridiction. Cela est incontestable... sur papier! Dans les faits, c’est autre chose: le Premier ministre s’affiche comme un monarque plénipotentiaire ou quasiment; le Gouverneur général, le caniche de l’icelui! Positionnements similaires dans les provinces. Cas patents de transferts de primarité.
1.34 Application aux activités intellectuelles
Le principe s’applique aux liens hiérarchiques entre des personnes, des fonctions. Il s’applique également à la pensée humaine. Ce principe est complexe.
Le principe s’applique aux liens hiérarchiques entre des personnes, des fonctions. Il s’applique également à la pensée humaine. Ce principe est complexe.
1.34.1 Fusion escomptée entre sujets et objets mentaux
Le sujet mental — produit disions-nous des cogitations d’un sujet pensant — devrait tendre à fusionner avec l’objet mental construit par les intellects. C’est un devoir tant des études empiriques que scientifiques de s’assurer de l’adéquation de l’objet mental à l’objet réel étudié. De s’assurer également que sujets mentaux et objets mentaux sous-marinent dans les mêmes eaux, le sujet mental se subordonnant au réalisme de l’objet mental. Ce devrait être également l’objectif de tout humanoïde quand il pose des jugements de faits: s’assurer de leur adéquation au Réel.
1.34.2 Qu’en est-il?
Le sujet mental — produit disions-nous des cogitations d’un sujet pensant — devrait tendre à fusionner avec l’objet mental construit par les intellects. C’est un devoir tant des études empiriques que scientifiques de s’assurer de l’adéquation de l’objet mental à l’objet réel étudié. De s’assurer également que sujets mentaux et objets mentaux sous-marinent dans les mêmes eaux, le sujet mental se subordonnant au réalisme de l’objet mental. Ce devrait être également l’objectif de tout humanoïde quand il pose des jugements de faits: s’assurer de leur adéquation au Réel.
1.34.2 Qu’en est-il?
Le transfert de primarité va intervertir la tendance. En ce nouveau contexte, l’idée cogitée ou idéonoèmie [idée produite par la pensée] du sujet pensant tend à assujettir l’objet mental aux vues du dit sujet pensant. Le sujet mental peut ne s’abreuver d’aucune manière aux données émanant du Réel. Le sujet pensant établit alors que ses idéonoèmies sont constitutives du Réel, qu’elles doivent même contraindre ce Réel, qu’elles créent en bout de lignes ce Réel.
C’est ainsi que l’univers des mythes, allégories, occultismes, ésotérismes, doctrines religieuses arrivent à contraindre l’adhésion des sociétés à leurs idéologies chimériques. Comment? En se subordonnant les données de la science ou plus simplement en les disqualifiant. Parce que voyons-nous, la science ne peut tout expliquer. Ne faut surtout pas!
Nous avons là une panoplie de cas de transferts de primarité intellective [cas liés à l’intellection].
1.34.3 Subordination de la métaphysique à la théologie
Le moyen-âge a vu les scolastiques catholiques s’approprier la métaphysique pour en faire une plateforme théologique. En principe, la théodicée traditionnelle avait toujours été considérée comme une branche de la métaphysique. Grâce à un transfert de primarité idéologique, la métaphysique s’est vue esclavagisée par la théologie. Son rôle: démontrer et prouver que la théologie a raison. Les métaphysiciens catholiques s’inséraient dans le moule ou se faisaient rôtir sur la place publique.
Ce contexte historique explique pourquoi les anglo-protestants refusent de qualifier leurs oeuvres de métaphysiques. D’abord, cela fait papiste, ce qui constitue la pire honte après les maladies vénériennes. Ensuite la métaphysique a corrompu la pureté de la religion chrétienne, ont-ils toujours opiné.
L’histoire demeure l’histoire et non le présent. Les adeptes de cette mouvance usoise du 20ème siècle, lesquels n’ont jamais su quel nom s’attribuer, se sont avérés des métaphysiciens haut de gamme.
1.4 Les contraintes contextuelles
1.41 La pensée contrainte
Comment expliquer l’existence multimillénaire des religions païennes, animistes, monothéistes; des mythes, allégories faisant appel à des panthéons célestes; des théodicées, ésotérismes, chamanismes?
Fondamentalement, historiquement tout comme en ces temps que sont les nôtres, par une recherche de sens à la vie, aux phénomènes inexpliqués. Les divers contextes expliquent les diverses réponses apportées aux angoisses existentielles.
Encore de nos jours, d’aucuns prétendent que la science ne peut tout expliquer. Ce négationnisme idéologique sert à légitimer les prétentions mystiques, religieuses, les fictions exotériques. Même un astrophysicien comme Arthur Reeves enseigne que la science ne peut tout expliquer. Le monsieur oublie de mentionner qu’il adhère à une certaine forme de bouddhisme... Objectivité questionnable!
Note: l’emploi ci-devant du terme «négationnisme» ne fait en rien référence au négationnisme du génocide juif en Europe. Tant les religions que les autres formes d’idéologies ne peuvent monopoliser l’usage de certains termes. Ces prétentions ne sont pas tolérées en ce journel.
Depuis deux millénaires, la science a quand même réussi à expliquer quelques affaires angoissantes. Dans deux millénaires, on aura probablement expliqué nombre de questions non encore résolues de nos jours.
Par contre, les fictions exotériques et autres formes de pseudospiritualismes, de pseudométaphysiques n’ont jamais rien clarifié sauf peut-être le degré de crédulité de leurs adhérents.
Bref la pensée humaine est contrainte par la nécessité, nécessité liée à la survie d’une part; liée à la quête de sens d’autre part. Ces contraintes font partie de ce que nous appelons les nomies. L’étude de ces questions relève de la métaphysique.
1.42 Les nomies: qu’est-ce?
Par contre, les fictions exotériques et autres formes de pseudospiritualismes, de pseudométaphysiques n’ont jamais rien clarifié sauf peut-être le degré de crédulité de leurs adhérents.
Bref la pensée humaine est contrainte par la nécessité, nécessité liée à la survie d’une part; liée à la quête de sens d’autre part. Ces contraintes font partie de ce que nous appelons les nomies. L’étude de ces questions relève de la métaphysique.
1.42 Les nomies: qu’est-ce?
1.42.1 Origine du terme
Nous empruntons comme d’habitude le vocable au grec. Voici quelques acceptions dans cette langue.
Νομιξω [Nomixzô]: avoir en usage; soumettre à des usages, coutumes, règles, lois; au passif: être soumis à des lois.
La conjugaison au futur se dit Νομιϖ [Nomiô], forme qui inspire celle de nomie.
Νόμιμος-η-ον [Nomimos-è-on] est un adjectif traduisible par légal, normal, régulier; au pluriel: les lois, les usages, les contraintes sociales.
Νόμισμα [Nomisma] est un substantif traduisible par coutume, règle.
Par extension, le vocable suivant:
Νόμησις [Nomèsis] est un substantif traduisible par croyance, croyance religieuse avec idée de contraintes.
1.42.2 Les nomies, pierre d'assise des concepts
Le terme «nomie» est une notion dont on trouvera définitions et description ici.
Le terme «nomie» est une notion dont on trouvera définitions et description ici.
Les nomies constituent une catégorie logique de concepts que nous appelons ici «ontonomie» [principes, lois, forces régissant l'être de toutes choses ou l'«Être universel» et ses composantes] regroupant diverses sous-catégories, tels la typonomie, la téléonomie, la déontonomie, l’ergonomie et autres. Nous nous rappelons que les concepts sont des objets mentaux simulant la structure ou les comportements des objets réels.
Nous allons porter une attention aux concepts de déontonomie et de téléonomie.
Nous allons porter une attention aux concepts de déontonomie et de téléonomie.
1.43 Téléonomie universelle
La téléonomie constitue un premier volet fondant l’intentionnalité universelle.
1.43.1 Origine du terme
La téléonomie constitue un premier volet fondant l’intentionnalité universelle.
1.43.1 Origine du terme
Le vocable vient du grec Τέλεω [Téléô] signifiant achever, mener à terme, finaliser [acception française et non anglaise de ce terme].
Et du terme générique nomie qui englobe tout ce que la nature peut comporter de forces contraignantes.
La téléonomie concerne les processus visant l’atteinte astreignante des finalités de diverses catégories d’êtres.
1.43.2 Les finalités propres des objets réels
–) Finalité ultime de l’univers: la pérennité.
–) Finalité ultime des cosmos: la durée.
–) Finalité ultime des vivants: la survie.
Et du terme générique nomie qui englobe tout ce que la nature peut comporter de forces contraignantes.
La téléonomie concerne les processus visant l’atteinte astreignante des finalités de diverses catégories d’êtres.
1.43.2 Les finalités propres des objets réels
–) Finalité ultime de l’univers: la pérennité.
–) Finalité ultime des cosmos: la durée.
–) Finalité ultime des vivants: la survie.
1.43.3 Finalité propre aux vivants
Chez les vivants, la notion de survie s’applique à deux objets réels: la survie de la race, de l’espèce; la survie individuelle.
Il n’est pas facile d’accepter cet état de fait indigeste émotionnellement: selon l’ordre de la nature, la survie de la race prime sur la survie de l’individu. Sauf que par transfert de primauté contextuelle, les humains vont faire prévaloir leur survie individuelle sur la survie de la race.
1.44 Déontonomie universelle
La déontonomie est également l’un des principes fondamentaux fondant l’intentionnalité universelle.
1.44.1 L’origine du terme.
Chez les vivants, la notion de survie s’applique à deux objets réels: la survie de la race, de l’espèce; la survie individuelle.
Il n’est pas facile d’accepter cet état de fait indigeste émotionnellement: selon l’ordre de la nature, la survie de la race prime sur la survie de l’individu. Sauf que par transfert de primauté contextuelle, les humains vont faire prévaloir leur survie individuelle sur la survie de la race.
1.44 Déontonomie universelle
La déontonomie est également l’un des principes fondamentaux fondant l’intentionnalité universelle.
1.44.1 L’origine du terme.
Ce terme vient du grec et se présente comme l’accouplement de trois vocables: «de»,«onton», «nomos».
La première composante «de» s’origine des verbes Δέω [Déô], lequel jouit de deux conjugaisons regroupant deux catégories d’acceptions.
La première catégorie suggère des idées d’attachement, de dépendance, de liens, voire d’entraves.
La seconde catégorie suggère des idées de besoins fondamentaux, de nécessités.
La deuxième composante s’origine du verbe ειναι [Être], le génitif du participe présent ὄντος [ontos]. Au pluriel neutre se traduit par “les étants”.
Le composé «déontos» se traduit par “ce qu’il faut”, “ce qui est nécessaire”, “ce qui s’impose”.
La troisième composante est le terme générique nomie qui englobe tout ce que la nature peut comporter de forces contraignantes.
La première composante «de» s’origine des verbes Δέω [Déô], lequel jouit de deux conjugaisons regroupant deux catégories d’acceptions.
La première catégorie suggère des idées d’attachement, de dépendance, de liens, voire d’entraves.
La seconde catégorie suggère des idées de besoins fondamentaux, de nécessités.
La deuxième composante s’origine du verbe ειναι [Être], le génitif du participe présent ὄντος [ontos]. Au pluriel neutre se traduit par “les étants”.
Le composé «déontos» se traduit par “ce qu’il faut”, “ce qui est nécessaire”, “ce qui s’impose”.
La troisième composante est le terme générique nomie qui englobe tout ce que la nature peut comporter de forces contraignantes.
1.44.2 L’accommodation: finalité propre de la déontonomie
La déontonomie, volet de l’intentionnalité universelle, consiste en l’accommodation des objets réels à leurs environnements internes et externes.
Le terme, vocable également composé, vient du latin «accommŏdātio». Décomposé, nous avons «ad», «com», «modus».
«Ad» suggère l’idée d’intentionnalité;
«Cum/com», celle d’accompagnement combinée à une manière d’être;
«Modus» se veut l’ancêtre de son équivalent français «mode».
Grossièrement, disons que l’accommodation est une manière de faire qui tend à faire avec...
L’accommodation implique d’une part un fonctionnement naturel: l’adaptation.
Elle implique d’autre part un processus, un système: l’appropriation.
La déontonomie, volet de l’intentionnalité universelle, consiste en l’accommodation des objets réels à leurs environnements internes et externes.
Le terme, vocable également composé, vient du latin «accommŏdātio». Décomposé, nous avons «ad», «com», «modus».
«Ad» suggère l’idée d’intentionnalité;
«Cum/com», celle d’accompagnement combinée à une manière d’être;
«Modus» se veut l’ancêtre de son équivalent français «mode».
Grossièrement, disons que l’accommodation est une manière de faire qui tend à faire avec...
L’accommodation implique d’une part un fonctionnement naturel: l’adaptation.
Elle implique d’autre part un processus, un système: l’appropriation.
1.44.3 Définition sommaire du terme
La déontonomie se comprend donc comme une rétroaction adaptative dans le cas des êtres inanimés, une réponse adaptative dans le cas des êtres animés – incluant les humains et les groupes sociaux qu’ils forment – , ce aux forces causales régissant l’univers.
Elle vise également à approprier les composantes d’un objet réel à cet objet d’une part; à approprier l’objet à l’environnement qui est sien. Le processus s’exerce à l’interne comme à l’externe.
Au regard de l’univers, on parle de principes le régissant; au regard des divers cosmos cause-t-on de lois universelles; au regard des vivants, de causalités spécifiques auxquelles ils sont soumis.
La déontonomie se comprend donc comme une rétroaction adaptative dans le cas des êtres inanimés, une réponse adaptative dans le cas des êtres animés – incluant les humains et les groupes sociaux qu’ils forment – , ce aux forces causales régissant l’univers.
Elle vise également à approprier les composantes d’un objet réel à cet objet d’une part; à approprier l’objet à l’environnement qui est sien. Le processus s’exerce à l’interne comme à l’externe.
Au regard de l’univers, on parle de principes le régissant; au regard des divers cosmos cause-t-on de lois universelles; au regard des vivants, de causalités spécifiques auxquelles ils sont soumis.
La déontonomie se veut l’étude des réponses adaptatives aux forces régissant l’univers, tout particulièrement celles régissant les humains et les sociétés qu’ils forment.
Note: la déontonomie, parce que branchée sur les lois et causalités naturelles, a priorité sur les éthiques et morales régissant nos sociétés.
1.5 L’interaction causale comme système universel
Pour comprendre l’image ci-contre, il importe de reléguer aux oubliettes les conceptions traditionnelles de la causalité, conceptions encore en vogue de nos jours. La causalité linéaire, genre “A” est cause de “B” qui est cause de “C” et etc, appartient à la science néandertalienne.
Nous allons y substituer les notions de rétroaction et de rapports interactifs. L’image ci-contre illustre un réseau d’interactions entre divers types de protéines dans un espace corporel donné. Le commentaire de l’auteur du graphique ici.
Ce graphique constitue un exemple pertinent de simulation du réel. En cas de besoin, relire nos explications dans la sous-section 1.25.5.
1.51 La vieille manière de penser
Jadis il n’y a pas si longtemps, Aristote, ses disciples ainsi que les scolastiques qui l’ont abondamment commenté reconnaissaient quatre causes régissant l’univers: causalités matérielles, causalités formelles, causalités efficientes et causalités finales.
Cette conception de la causalité postulait qu’un agent soit cause d’un effet. Le schéma était essentiellement linéaire. Cette conception a toujours cours dans de nombreuses sphères de l’activité humaine ainsi que dans la manière de penser des humanoïdes contemporains. Or il est démontré depuis bientôt un siècle que cette conception s’avère inadéquate. Les schèmes linéaires n’existent pas.
1.52 Rapports interactifs
1.52.1 Principes
Tous les êtres de l’univers, toutes les parties composant les êtres de l’univers sont interreliés par des systèmes interactifs faisant en sorte que les objets réels interagissent les uns avec les autres. Il existe bel et bien de tels objets que des mécanismes rétroactifs.
Ainsi, A est cause de B qui rétroagit sur A pour donner AB qui rétroagit sur B pour donner BAB etc.
Ces interactions expliquent l’évolution et les morphogenèses.
1.52.2 Rapports de forces
Existent également des forces centrifuges et centripètes dont les interactions entraînent les rapports de forces. Des rapports de forces égalitaires expliquent le bon fonctionnement du système solaire, de notre galaxie, de l’Univers en somme. Si par contre les forces d’attraction d’un corps céleste – un trou noir par exemple – sont trop puissantes pour la capacité de résistance d’un autre corps – une étoile disons! – , l’étoile sera progressivement avalée par le goinfre stellaire.
L’exemple ci-contre montre les trois étapes d’un tel processus: étoile, diffraction de l’icelle, finalement son absorption par le trou noir. La deuxième étape se caractérise par une surchauffe de l’objet — le trou noir cuit sa bouffe avant de l’avaler!
1.52.3 La relativité: concept ontophysique
Les lois qui régissent le macrocosmos sont similaires à celles régissant le microcosmos et les mezzocosmos...
Par relativement, nous n’entendons pas “plus ou moins vrai”. Nous ne cautionnons pas le droit constitutionnel de penser autrement et n’importe comment à tort ou à raison. Relativement signifie que la loi physique va opérer différemment étant donné la différence des contextes. L’application de toutes lois universelles est relative à la trame d’un contexte.
1.52.4 Interactions en contexte social
Le principe s’applique aux rapports sociaux.
Ainsi les gens charismatiques font-ils l’effet de trous noirs générant une attraction irrésistible à divers degrés. Aux plus faibles degrés d’attraction, ces trous noir s’attireront la sympathie des uns. Une très forte impression entraînera l’adhésion, la vassalisation, la fanatisation des gens ainsi captivés.
Par contre, de très bons artistes de la scène et de la musique ne “pognent” pas parce que très peu charismatiques. Des artistes fort médiocres suscitent des délires fanatiques, simplement parce que plus attirants.
Il en est ainsi des meneurs sociaux, politiques, militaires et autres. Certains dirigeants formels n’ont aucun impact alors que des meneurs informels peuvent faire “marcher” un groupe.
1.52.4 Interactions en contextes idéologiques
Ainsi en est-il des idées. Des individus dotés d’une faible personnalité résistent difficilement à des idées fortes, surtout en contexte de manipulation. Les idéologies politiques notamment viennent chercher les sentiments. Les idéologies religieuses génèrent de tels impacts. Dans les deux cas, l’objectif est la conquête du pouvoir. Qu’il s’agisse de pouvoir politique ou de pouvoir divin, en tous les cas s’agit-il de puissardise.
De tels processus sociaux et mentaux n’ont rien à voir avec les schèmes linéaires. Existe naturellement une rétroaction interactive. Des gens acculturés à une idéologie politique et/ou religieuse peuvent contraindre leurs meneurs et dirigeants à préserver, défendre, promouvoir leurs croyances les plus fondamentales.
1.52.5 Quelques exemples juteux...
Apportons à l’appui de cette précédente thèse quelques exemples que peu de gens aient envie de lire...
Les musulmans que nous qualifierons ici de relativistes ainsi que les soufis extirpent de la plateforme culturelle coranique dépassée sur tous les plans, les messages favorisant une spiritualité et un ordre moral appropriés aux temps présents. Or ces musulmans se font assassiner par les islamomaffieux...
Nos démocraties occidentales, à cause des chartes de liberté ou d’une idéologie communautariste, s’entêtent à laisser sévir les rigorivistes qui ne rêvent que du jour où ils pourront implanter leur tyrannocratie.
Les théologiens des grandes confessions chrétiennes adoptent la même attitude que les musulmans relativistes. Parce que ces théologiens n’adhèrent pas au rigorivisme religieux, les fondamentalistes chrétiens les vouent à la géhenne de l’enfer! Dans les sociétés chrétiennes, on accepte que l’on puisse y enseigner que l’univers date de 5000 ans. Des étudiants et professeurs de facultés universitaires versées dans les sciences adhèrent à ces inepties. Il faut croire que chaque ligne de la bible judéo-chrétienne livre une vérité absolue et incontestable, tout comme le coran pour les islamistes.
Que penser des Hindous pour qui les vaches sont sacrées...
Comme quoi les idéologies obscurantistes ne tuent pas... Ben! M’enfin! Des fois, oui!
1.53 Le réchauffement de l’Antarctique.
Le graphique ci-contre illustre les interactions causales entre des objets réels, phénomènes expliquant le réchauffement de l’antarctique. Il illustre les liens entre le soleil et le pôle Sud, la planète cependant n’exerçant pas d’influences rétroactives sur le soleil. Du moins, à ce que l’on sache...
1.53.1 Interactions entre agents physiques
Tous les phénomènes identifiés dans le tableau ci-contre sont en interrelations intenses. Toutes ces causes sont ficelées pour former un ensemble intégré. Cet ensemble constitue un contexte attribuant un sens à un phénomène global: le réchauffement de l’Antarctique.
Un schéma similaire régit les interactions entre les éléments du macrocosmos et entre les éléments des microcosmos. Les mezzocosmos n’y échappent pas. L’écologie décrit les interactions naturelles entre les composantes de la planète.
1.53.2 Interactions psychosociales
Le principe s’applique également dans les domaines sociaux, notamment socio-religieux.
Comment expliquer par exemple l’apport de quelque 20 000 djihadistes au califat autoproclamé d’Asie occidentale et maintenant d’Afrique du Nord? Pour chacun de ces futurs ou actuels glorieux martyrs appelés à jouir éternellement de trippatifs vagins et d’excitants éphèbes, il faut trouver l’explication dans le tableau illustré ci-haut. On n’a qu’à changer les données dans les ovales.
Il n’existe pas de causes linéaires, genre recrutement piloté par des islamomaffieux sévissant dans divers secteurs d’une société ou via la planétoile. Genre désarroi et/ou révolte d’une certaine jeunesse. Genre propension de la jeunesse à embrasser aveuglément des idéaux souvent contestables. Genre...
Rien de tout cela en particulier et tout cela en même temps. Il n’existe que des complexités causales, des causes complexes.
Au coeur de ces tourbillons causals, les principes et lois contraignants générés par:
2.1 Le concept d’intentionnalité
La précédente section nous a fait naviguer dans les domaines de l’épistémologie et de la métaphysique cybernétique. Nous aborderons maintenant le domaine de la cosmophysique, appliquant les analyses de cette précédente section.
2.11 Intentionnalité universelle
Risquons-nous dans un champ exploratoire un tantinet plus exhaustif: l’intentionnalité universelle. Tout Droit se doit d’en découler.
2.11.1 Origine latine du terme
Le vocable s’origine cette fois du latin. Cela change le bien de place... [et non le mal de place: tentative de farce...]
Intendčre... Mot composé de “in” et “tendčre”.
Pertinent à notre propos, le “in” recèle les deux acceptions que voici: dans, dedans; du côté de, en direction de, en vue de, pour.
Le verbe “tendčre” suggère les idées suivantes: tendre, déployer, bander; tendre vers, se diriger, viser, incliner vers; chercher à, faire des efforts pour obtenir.
Il est donc question d’un mouvement qui part de l’intérieur [in], initié par quelques forces centripètes, attiré par une cible quelconque. Telle mouvance vaut pour les choses et les personnes.
2.11.2 Un concept triptyque
L’intentionnalité est un icone doté d’un volet contingentiel: la nécessité d’une part; d’un volet binaire: le hasard d’autre part. Chaque volet est constitué d’un module eptaptyque [sept éléments] comportant également un icone [un icone «nécessité» et un icone «hasard»] de deux volets chacun.
2.2 Le concept de nécessité.
Il importe ici de se rappeler les notions d’objets et sujets mentaux élaborés en 1.25.3@.5, notions que nous supposons assimilées.
2.21 La nécessité: qu’est-ce?
La nécessité est un phénomène omniprésent, faisant ressentir plus ou moins ses contraintes. Elle siège inexorablement au tribunal de la déontophysique.
2.21.1 Assises lexicologiques
Le terme vient du latin et suggère l’idée d’une force impérieuse à laquelle on ne peut résister, que l’on ne peut combattre sans en payer le prix.
En latin, on se cause de contraintes inéluctables, inévitables. Le terme couvre les besoins pressants du corps ou de l’existence, les obligations contraignantes d’agir, le caractère obligatoire d’une chose ou d’un phénomène, bref une force impérieuse.
2.21 Perception de la nécessité
Comme il s’agit d’une force, on ne peut la percevoir directement en tant qu’objet réel. Nous ne pouvons donc la percevoir qu’en action par ses effets sur des objets réels tangibles. Nous la concevons à la manière de lois régissant l’univers. Nous la percevons comme envies corporelles. Nous la percevons sous forme de besoins fondamentaux. Nous la percevons dans tout ce qui est phénomènes environnants.
Comme la nécessité s’exprime différemment selon les contextes et selon les objets réels qu’elle affecte, elle appartient à l’univers de la contingence.
D’une part, la nécessité est comme l’électricité: nous ne pouvons la saisir physiquement pour l’examiner. Nous ne pouvons donc en connaître les impacts que par perception codée de données accessibles, suivie de la reconstruction intellectuelle des phénomènes ou choses perçus — autrement dit via l’objet mental.
D’autre part, nous en avons une perception sensorielle appelant une réponse affective. Cette réponse se concocte généralement au niveau de l’inconscience dont seules les sensations intenses parviennent au cerveau sous forme d’alertes.
2.22.1 Symbolique du tableau
Vert foncé: icone et volet primaire: vert pâle: volet secondaire.
Le concept de nécessité est de l’ordre de la contingence, d’où le vert.
2.22.2 L’objet réel: notion
Nous concevons ici l’objet réel comme l’entité – chose ou phénomène – porteuse de la causalité contraignante.
2.22.3 Structures de l’objet réel
Comme nous ne pouvons saisir la nécessité [il en est de même du hasard] physiquement pour l’examiner, nous n’avons d’autres choix que de la contempler intellectuellement. Par conséquent, nous n’en avons qu’une reproduction mentale sous la forme d’objets mentaux. On se rappellera les notions développées en 1.25 L’intentionnalité intellective. Nous approfondissons cette notion dans un exposé faisant suite à celui-ci: l’intentionnalité humaine.
L’objet réel est le porteur de la nécessité qu’il incarne. Cet objet se définit essentiellement comme une organisation systémique – à la fois processus et fonctionnement – régie par l’information.
Cet objet réel porteur de causalités systémiques affecte toutes les dimensions de L’Univers... relativement [cf. 1.53.3: la relativité: concept ontophysique].
Par système, on entend tout corps organisé, actué [venu à l’existence] ou potentiel.
Par information, on entend les infrastructures codées régissant toutes formes de systèmes organisationnels s’exerçant comme processus et fonctionnement.
2.22.4 Structures de la formation de l’objet réel.
Pour comprendre l’image ci-contre, il importe de reléguer aux oubliettes les conceptions traditionnelles de la causalité, conceptions encore en vogue de nos jours. La causalité linéaire, genre “A” est cause de “B” qui est cause de “C” et etc, appartient à la science néandertalienne.
Nous allons y substituer les notions de rétroaction et de rapports interactifs. L’image ci-contre illustre un réseau d’interactions entre divers types de protéines dans un espace corporel donné. Le commentaire de l’auteur du graphique ici.
Ce graphique constitue un exemple pertinent de simulation du réel. En cas de besoin, relire nos explications dans la sous-section 1.25.5.
1.51 La vieille manière de penser
Jadis il n’y a pas si longtemps, Aristote, ses disciples ainsi que les scolastiques qui l’ont abondamment commenté reconnaissaient quatre causes régissant l’univers: causalités matérielles, causalités formelles, causalités efficientes et causalités finales.
Cette conception de la causalité postulait qu’un agent soit cause d’un effet. Le schéma était essentiellement linéaire. Cette conception a toujours cours dans de nombreuses sphères de l’activité humaine ainsi que dans la manière de penser des humanoïdes contemporains. Or il est démontré depuis bientôt un siècle que cette conception s’avère inadéquate. Les schèmes linéaires n’existent pas.
1.52 Rapports interactifs
1.52.1 Principes
Tous les êtres de l’univers, toutes les parties composant les êtres de l’univers sont interreliés par des systèmes interactifs faisant en sorte que les objets réels interagissent les uns avec les autres. Il existe bel et bien de tels objets que des mécanismes rétroactifs.
Ainsi, A est cause de B qui rétroagit sur A pour donner AB qui rétroagit sur B pour donner BAB etc.
Ces interactions expliquent l’évolution et les morphogenèses.
1.52.2 Rapports de forces
Existent également des forces centrifuges et centripètes dont les interactions entraînent les rapports de forces. Des rapports de forces égalitaires expliquent le bon fonctionnement du système solaire, de notre galaxie, de l’Univers en somme. Si par contre les forces d’attraction d’un corps céleste – un trou noir par exemple – sont trop puissantes pour la capacité de résistance d’un autre corps – une étoile disons! – , l’étoile sera progressivement avalée par le goinfre stellaire.
L’exemple ci-contre montre les trois étapes d’un tel processus: étoile, diffraction de l’icelle, finalement son absorption par le trou noir. La deuxième étape se caractérise par une surchauffe de l’objet — le trou noir cuit sa bouffe avant de l’avaler!
1.52.3 La relativité: concept ontophysique
Les lois qui régissent le macrocosmos sont similaires à celles régissant le microcosmos et les mezzocosmos...
RELATIVEMENT!
Par relativement, nous n’entendons pas “plus ou moins vrai”. Nous ne cautionnons pas le droit constitutionnel de penser autrement et n’importe comment à tort ou à raison. Relativement signifie que la loi physique va opérer différemment étant donné la différence des contextes. L’application de toutes lois universelles est relative à la trame d’un contexte.
1.52.4 Interactions en contexte social
Le principe s’applique aux rapports sociaux.
Ainsi les gens charismatiques font-ils l’effet de trous noirs générant une attraction irrésistible à divers degrés. Aux plus faibles degrés d’attraction, ces trous noir s’attireront la sympathie des uns. Une très forte impression entraînera l’adhésion, la vassalisation, la fanatisation des gens ainsi captivés.
Par contre, de très bons artistes de la scène et de la musique ne “pognent” pas parce que très peu charismatiques. Des artistes fort médiocres suscitent des délires fanatiques, simplement parce que plus attirants.
Il en est ainsi des meneurs sociaux, politiques, militaires et autres. Certains dirigeants formels n’ont aucun impact alors que des meneurs informels peuvent faire “marcher” un groupe.
1.52.4 Interactions en contextes idéologiques
Ainsi en est-il des idées. Des individus dotés d’une faible personnalité résistent difficilement à des idées fortes, surtout en contexte de manipulation. Les idéologies politiques notamment viennent chercher les sentiments. Les idéologies religieuses génèrent de tels impacts. Dans les deux cas, l’objectif est la conquête du pouvoir. Qu’il s’agisse de pouvoir politique ou de pouvoir divin, en tous les cas s’agit-il de puissardise.
De tels processus sociaux et mentaux n’ont rien à voir avec les schèmes linéaires. Existe naturellement une rétroaction interactive. Des gens acculturés à une idéologie politique et/ou religieuse peuvent contraindre leurs meneurs et dirigeants à préserver, défendre, promouvoir leurs croyances les plus fondamentales.
1.52.5 Quelques exemples juteux...
Apportons à l’appui de cette précédente thèse quelques exemples que peu de gens aient envie de lire...
Les musulmans que nous qualifierons ici de relativistes ainsi que les soufis extirpent de la plateforme culturelle coranique dépassée sur tous les plans, les messages favorisant une spiritualité et un ordre moral appropriés aux temps présents. Or ces musulmans se font assassiner par les islamomaffieux...
Nos démocraties occidentales, à cause des chartes de liberté ou d’une idéologie communautariste, s’entêtent à laisser sévir les rigorivistes qui ne rêvent que du jour où ils pourront implanter leur tyrannocratie.
Les théologiens des grandes confessions chrétiennes adoptent la même attitude que les musulmans relativistes. Parce que ces théologiens n’adhèrent pas au rigorivisme religieux, les fondamentalistes chrétiens les vouent à la géhenne de l’enfer! Dans les sociétés chrétiennes, on accepte que l’on puisse y enseigner que l’univers date de 5000 ans. Des étudiants et professeurs de facultés universitaires versées dans les sciences adhèrent à ces inepties. Il faut croire que chaque ligne de la bible judéo-chrétienne livre une vérité absolue et incontestable, tout comme le coran pour les islamistes.
Que penser des Hindous pour qui les vaches sont sacrées...
Comme quoi les idéologies obscurantistes ne tuent pas... Ben! M’enfin! Des fois, oui!
1.53 Le réchauffement de l’Antarctique.
Le graphique ci-contre illustre les interactions causales entre des objets réels, phénomènes expliquant le réchauffement de l’antarctique. Il illustre les liens entre le soleil et le pôle Sud, la planète cependant n’exerçant pas d’influences rétroactives sur le soleil. Du moins, à ce que l’on sache...
1.53.1 Interactions entre agents physiques
Tous les phénomènes identifiés dans le tableau ci-contre sont en interrelations intenses. Toutes ces causes sont ficelées pour former un ensemble intégré. Cet ensemble constitue un contexte attribuant un sens à un phénomène global: le réchauffement de l’Antarctique.
Un schéma similaire régit les interactions entre les éléments du macrocosmos et entre les éléments des microcosmos. Les mezzocosmos n’y échappent pas. L’écologie décrit les interactions naturelles entre les composantes de la planète.
1.53.2 Interactions psychosociales
Le principe s’applique également dans les domaines sociaux, notamment socio-religieux.
Comment expliquer par exemple l’apport de quelque 20 000 djihadistes au califat autoproclamé d’Asie occidentale et maintenant d’Afrique du Nord? Pour chacun de ces futurs ou actuels glorieux martyrs appelés à jouir éternellement de trippatifs vagins et d’excitants éphèbes, il faut trouver l’explication dans le tableau illustré ci-haut. On n’a qu’à changer les données dans les ovales.
Il n’existe pas de causes linéaires, genre recrutement piloté par des islamomaffieux sévissant dans divers secteurs d’une société ou via la planétoile. Genre désarroi et/ou révolte d’une certaine jeunesse. Genre propension de la jeunesse à embrasser aveuglément des idéaux souvent contestables. Genre...
Rien de tout cela en particulier et tout cela en même temps. Il n’existe que des complexités causales, des causes complexes.
Au coeur de ces tourbillons causals, les principes et lois contraignants générés par:
l’intentionnalité universelle.
~ II ~
L’intentionnalité
universelle
La précédente section nous a fait naviguer dans les domaines de l’épistémologie et de la métaphysique cybernétique. Nous aborderons maintenant le domaine de la cosmophysique, appliquant les analyses de cette précédente section.
2.11 Intentionnalité universelle
Risquons-nous dans un champ exploratoire un tantinet plus exhaustif: l’intentionnalité universelle. Tout Droit se doit d’en découler.
2.11.1 Origine latine du terme
Le vocable s’origine cette fois du latin. Cela change le bien de place... [et non le mal de place: tentative de farce...]
Intendčre... Mot composé de “in” et “tendčre”.
Pertinent à notre propos, le “in” recèle les deux acceptions que voici: dans, dedans; du côté de, en direction de, en vue de, pour.
Le verbe “tendčre” suggère les idées suivantes: tendre, déployer, bander; tendre vers, se diriger, viser, incliner vers; chercher à, faire des efforts pour obtenir.
Il est donc question d’un mouvement qui part de l’intérieur [in], initié par quelques forces centripètes, attiré par une cible quelconque. Telle mouvance vaut pour les choses et les personnes.
2.11.2 Un concept triptyque
L’intentionnalité est un icone doté d’un volet contingentiel: la nécessité d’une part; d’un volet binaire: le hasard d’autre part. Chaque volet est constitué d’un module eptaptyque [sept éléments] comportant également un icone [un icone «nécessité» et un icone «hasard»] de deux volets chacun.
L’intentionnalité universelle peut se définir comme une organisation contingentielle régie par une infrastructure binaire.
2.2 Le concept de nécessité.
Il importe ici de se rappeler les notions d’objets et sujets mentaux élaborés en 1.25.3@.5, notions que nous supposons assimilées.
2.21 La nécessité: qu’est-ce?
La nécessité est un phénomène omniprésent, faisant ressentir plus ou moins ses contraintes. Elle siège inexorablement au tribunal de la déontophysique.
2.21.1 Assises lexicologiques
Le terme vient du latin et suggère l’idée d’une force impérieuse à laquelle on ne peut résister, que l’on ne peut combattre sans en payer le prix.
En latin, on se cause de contraintes inéluctables, inévitables. Le terme couvre les besoins pressants du corps ou de l’existence, les obligations contraignantes d’agir, le caractère obligatoire d’une chose ou d’un phénomène, bref une force impérieuse.
2.21 Perception de la nécessité
Comme il s’agit d’une force, on ne peut la percevoir directement en tant qu’objet réel. Nous ne pouvons donc la percevoir qu’en action par ses effets sur des objets réels tangibles. Nous la concevons à la manière de lois régissant l’univers. Nous la percevons comme envies corporelles. Nous la percevons sous forme de besoins fondamentaux. Nous la percevons dans tout ce qui est phénomènes environnants.
Comme la nécessité s’exprime différemment selon les contextes et selon les objets réels qu’elle affecte, elle appartient à l’univers de la contingence.
D’une part, la nécessité est comme l’électricité: nous ne pouvons la saisir physiquement pour l’examiner. Nous ne pouvons donc en connaître les impacts que par perception codée de données accessibles, suivie de la reconstruction intellectuelle des phénomènes ou choses perçus — autrement dit via l’objet mental.
D’autre part, nous en avons une perception sensorielle appelant une réponse affective. Cette réponse se concocte généralement au niveau de l’inconscience dont seules les sensations intenses parviennent au cerveau sous forme d’alertes.
Il semble que la perception de la nécessité soit surtout affaire des cerveaux reptiliens et limbiques. Les facultés intellectuelles et la conscience ne sont mises au parfum que lors d’alertes bien senties.2.22 Structures et infrastructures de l’objet réel
2.22.1 Symbolique du tableau
Vert foncé: icone et volet primaire: vert pâle: volet secondaire.
Le concept de nécessité est de l’ordre de la contingence, d’où le vert.
2.22.2 L’objet réel: notion
Nous concevons ici l’objet réel comme l’entité – chose ou phénomène – porteuse de la causalité contraignante.
2.22.3 Structures de l’objet réel
Comme nous ne pouvons saisir la nécessité [il en est de même du hasard] physiquement pour l’examiner, nous n’avons d’autres choix que de la contempler intellectuellement. Par conséquent, nous n’en avons qu’une reproduction mentale sous la forme d’objets mentaux. On se rappellera les notions développées en 1.25 L’intentionnalité intellective. Nous approfondissons cette notion dans un exposé faisant suite à celui-ci: l’intentionnalité humaine.
L’objet réel est le porteur de la nécessité qu’il incarne. Cet objet se définit essentiellement comme une organisation systémique – à la fois processus et fonctionnement – régie par l’information.
Cet objet réel porteur de causalités systémiques affecte toutes les dimensions de L’Univers... relativement [cf. 1.53.3: la relativité: concept ontophysique].
Par système, on entend tout corps organisé, actué [venu à l’existence] ou potentiel.
Par information, on entend les infrastructures codées régissant toutes formes de systèmes organisationnels s’exerçant comme processus et fonctionnement.
2.22.4 Structures de la formation de l’objet réel.
L’objet réel accède à l’existence comme entité intégrée et autonome grâce à un principe initiateur, formateur, régisseur que nous nous permettons de baptiser formation.
La formation se définit ici d’abord comme agent d’intégration de données – éléments ou composantes – contribuant à former un tout. C’est le volet structurant, conformant, de ce principe initiatique. Nous identifions ce mécanisme par le terme conformation. Le terme doit se comprendre au sens actif d’agent formateur; au sens passif de structure formée, selon le contexte.
Le volet conformation se conçoit donc comme l’incorporation en un tout intégré de données transformées par cette opération en une entité existentielle autonome. Cette intégration fait en sorte que le tout devienne plus que la somme des parties composantes.
Il arrive en certains contextes que les parties ne doivent leurs existences propres qu’à l’existence du corps ainsi constitué. C’est le cas notamment du corps humain dont la mort entraîne l’autodestruction de ses composantes fonctionnelles. On appelle ce phénomène décomposition.
2.22.5 Résumé
Par conformation, on entend l’attribution de structures unifiantes à des données, les intégrant ainsi en un ensemble particulier. La conformation fait en sorte que le tout ainsi conformé constitue une entité spécifique et conséquemment, que ce tout devienne plus que la somme des parties qui le composent.2.3 Le concept de hasard
Par information, on entend les infrastructures dynamiques et statiques codées qui régissent les processus et fonctionnements systémiques permettant l’existence de l’objet réel.
Par objets réels, on entend toutes choses ou phénomènes actués ou potentiels. Les objets potentiels sont réels parce que si ce n’était le cas, ils ne pourraient jamais se voir actués. Un objet actué caractérise une entité dotée d’une existence tangible par l’action d’un agent.
Par système, on entend toutes organisations dotées d’une infrastructure permettant l’exercice de processus et fonctionnements.
2.31 Le hasard: qu’est-ce?
2.31.1 Assisses lexicologie
Les dictionnaires, c’est connu, sont des perroquets racontant ce que le monde a envie d’entendre. Ici encore nous faudra-t-il mettre les pendules lexicographiques à l’heure. Nous avons l’habitude!
Le terme vient de l’arabe mais les lexicographes se chicanent sur le mot originel exact. Il suffit de retenir qu’il s’agit d’un jeu de dé. Creusons donc alors le contexte lié au jeu de dé.
2.31.2 Le hasard, existe ou pas?
Nombreux sont ceux qui s’imaginent que le mot “hasard” signifie absence de causes. On ne va pas consacrer espace et temps à un point de vue aussi inconséquent.
À l’opposé, certains déterministes opinent que tout est déterminé, programmé, réglé. Ces déterministes se complaisent à nier le hasard. Pour les séculiers absolutistes, les déterminismes et conditions en cours font en sorte que comportements et devenirs sont inéluctables. Pour les religieux absolutistes, tout est volonté du divin. Commençons donc par le divin.
2.31.3 Tout est volonté divine
La bible le chante sur tous les tons: les desseins de Dieu sont insondables!
Questions:
S’il existe, Dieu est-il déterminé à agir d’une certaine manière ou s’il est libre de ses actes ?
S’il est libre de ses actes, que veut le divin? Va-t-il intervenir ou pas?
S’il intervient, comment interviendra-t-il? Sur quoi va-t-il se baser pour intervenir?
S’il intervient dans un contexte où des individus ou groupes s’opposent, en faveur de qui interviendra-t-il?
Réponses:
N’importe quoi et son contraire parce que nous n’en savons rien!
Admettons toutefois que si ce divin jouit d’une liberté absolue, il peut agir d’une manière ou d’une autre, dans une direction ou une autre, ce qui, du point de vue des humains, favorise un contexte tout à fait aléatoire et de ce fait, fortuit. Nous qualifions ici ce contexte aléatoire, fortuit, de hasardique [formé de “hasard” et du suffixe “ique” suggérant l’idée de «qui a rapport à»].
Bref, du point de vue des créatures, le divin est fauteur de hasard!
2.31.4 Le déterminisme absolu
Les déterministes séculiers prétendent que tout est déterminismes en ce monde. Qu’en est-il?
La thèse.
Si tel était le cas, parce que déterminés, les phénomènes se produiraient toujours de la même façon. Or ce n’est pas le cas. Les déterminismes alimentent un ensemble de facteurs qui vont jouer, ne vont pas jouer ou joueront plus ou moins dépendant des conditions.
Ainsi, au moment d’agir, les états émotionnels, mentaux, les désirs, les idées positives ou négatives, mentales d’un individu, sa culture, son sens des valeurs, son bagage expérimentiel, son amour ou sa haine profonde... mettons-en! vont s’avérer des facteurs constituant l’arrière fond du comportement d’un individu. Ces facteurs joueront-ils, ne joueront-ils pas ou joueront-ils plus ou moins au moment de poser un acte? Tout dépend des conditions à ce moment très précis. Ces conditions sont essentiellement hasardiques.
La preuve.
Si les prédictions des économistes découlaient d’analyses déterministes inexorables, ces prédictions se réaliseraient invariablement. Or, existe-t-il une prédiction d’économistes qui se soit totalement et tout le temps réalisée? Que l’on nous prouve cela!
2.31.5 Hasard = destin/destinée?
Historiquement, on a amalgamé les mots hasard et destin en les associant au mot sort.
Le hasard et le destin: des beaux-frères?
Heuuuuuu...! Plutôt de faux-frères!
2.31.51 Origines latines
Problématique courante depuis des siècles, quand des gens trouvent un mot bien “cute”, ils lui inoculent des acceptions qui n’ont rien à voir avec leurs acceptions historiques. C’est le cas de résilience, concret, cynique et tant d’autres. D’où la nécessité constante de ramener les pendules lexicologiques à l’heure.
Qu’a toujours voulu signifier le mot «destin»? Voyons voir.
Le radical du vocable provient du latin.
Le substantif destĭnātĭo suggère les idées de fixation, détermination, résolution, projet arrêté.
Le qualificatif destĭnātus/a/um suggère pour sa part les idées de fixé, résolu, ferme, obstiné; substantivé: projet, but fixé.
Le verbe destĭnāre: désigner, fixer, assujettir, affecter à, destiner à, décider, fixer comme but, acheter, acquérir, se réserver la possession de...
L’idée sous-jacente à tout cela n’est donc pas celle de hasard mais de contraintes.
2.31.52 Destiner, destinée
Le français a hérité des acceptions latines. Nous allons paraphraser ici Le Petit Robert.
Le substantif destinée se définit d’abord comme une puissance souveraine considérée comme réglant d’avance tout ce qui doit être. Acception liée à celles de fatalité et de sort. L’expression «réglant d’avance» laisse penser qu’il s’agisse d’un schème linéaire.
Nous allons traduire ici dans un contexte plus cybernétique:
Destinée: un ensemble de causes interactives et inévitables contraignant l’apparition et l’évolution des objets réels – choses ou phénomènes.
Le verbe destiner est essentiellement associé à l’intentionnalité humaine, ce qui n’est pas l’objet de la présente.
2.31.53 Destin
Que dit «Le Petit Robert»? Ceci:
1) «Puissance qui, selon certaines croyances, fixerait de façon irrévocable le cours des événements»...Acception acceptable dans un cas; pas acceptable dans l’autre.
2) «Ensemble des événements contingents» [contingent: acceptions des dictionnaires]...
Acception 2): analyse
Un ensemble ne peut se voir compris comme un amas informe, ce que laisse penser l’expression «ensemble d’événements contingents». Cette expression ne suggère pas l’idée que ces événements contingents constituent un tout.
Un amas cependant ne forme pas nécessairement un tout intégré [pléonasme volontaire]. Une nébuleuse est un amas de matière/énergie aux frontières indéfinies. Intrinsèquement à la nébuleuse sévit une puissance attractive favorisant l’agglutination d’un amas de matière/énergie. Quel quantum de matière/énergie un amas doit-il atteindre pour qu’il y ait nébuleuse? Plus ou moins mais amplement est la réponse... vague! Le “plus ou moins” appartient certes à l’univers de la contingence. “Amplement” également. Un amas plus ou moins ample ne constitue pas un ensemble.
De même, une agglomération d’événements ne constitue pas nécessairement un tout, tout au plus un contexte. Cette agglomération résulte cependant d’interactions constantes générées par des causalités diverses, donc des forces nécessaires, contraignantes. Le résultat appartient à l’univers de la contingencité sans pour autant former un ensemble.
Bref, On ne peut utiliser le mot ensemble à toutes les sauces et surtout lui faire signifier les idées d’amas, d’amoncellement, de concentration et autres. La notion d’ensemble implique celles de totalité et de caractérisations claires.
Tout ensemble est membre de la classe contingence mais tout contingent ne constitue pas nécessairement un ensemble.Le destin doit se comprendre comme une tendance vague, imprécise, suggérant l’idée d’un horizon prédéterminé dans une direction quelconque. L’idée est associée à celle de “sort”, contrainte incontournable déterminant ce qu’il advient d’un individu.
Deux remarques.
1) Telle idée de destin doit se comprendre comme un produit de l’activité mentale consistant à interpréter des incidents, événements, accidents, phénomènes vagues, épars, comme générés par des puissances régissant le devenir des personnes. Le destin pourrait se définir comme une nébuleuse de l’esprit.
Nous désignons ici ces interprétations du terme dénominatif sujets mentaux. Ces sujets mentaux n’ont trop souvent que peu de prises sur le réel. Ne présentent aucunes adéquations aux objets réels.
2) L’idée de destin n’entretient que peu de liens avec celle de hasard et a tout à voir avec l’idée de forces contraignantes réelles ou imaginées, donc de nécessité. Peut-on appeler les phénomènes par leurs vrais noms? Le destin appartient proprement à l’ordre des contingences universelles, réelles ou fabulées...
Acception 1): analyse
Le destin attribuerait à des phénomènes ou autres objets réels l’explication de finalités malheureuses, voire fatales. Le destin aurait en certaines circonstances quelque chose à voir avec la fatalité. Sauf que... il s’agit là d’interprétations subjectives de phénomènes — certains réels et d’autres imaginés.
Nous sommes dans l’univers des croyances.
Il importe ici de revisiter le module 1.24.71 du présent exposé: la croyance comme fondement du sentiment personnel. Deux commentaires prennent ici leurs applications:
–) «À ce niveau, les valeurs sont profondément ancrées, hiérarchisées, stabilisées, organisées.»
–) «Existe une fusion entre les valeurs intégrées et la perception de son identité propre. S’attaquer aux valeurs de la personne équivaut à s’attaquer à son identité propre. »
Quand une personne se croit victime ou bénéficiaire d’un destin particulier, il s’agit là d’une croyance incrustée. Croyance d’abord en l’existence de destins; croyance ensuite en l’existence de tel destin particulier. Parce qu’elles caractérisent les traits de personnalité des personnes, de telles croyances sont par nature irrationnelles et par conséquent indiscutables.
Toutes croyances se positionnent comme forces idéatiques [qui est de l’ordre de l’idée et non du concept – cf 1.25.2] contraignantes qui contribuent à l’équilibre [instable, cela va de soi] du psychique d’un individu. Contester une croyance contribue à déstabiliser ce fragile équilibre, est perçu comme une menace entraînant par la force des choses des réactions d’autodéfense — fuite ou agressivité.
Bref, le destin ne saurait se définir comme un objet réel. Produit d’une activité subjective [revisiter module 1.21 ci-haut], il a par conséquent peu à voir avec l’intentionnalité universelle objectale.
2.32 Destinée: les nomies impliquées
La destinée se définit donc comme un ensemble de causalités interactives déterminant les finalités des entités objectales. Nous sommes dans les ordres ontophysiques [ordres de l’univers régissant l’être de toutes choses] de la téléonomie et de la déontonomie [cf. 1.42ss]. Le mot destinée suggère l’idée de totalité des causalités en action, idée que ne recèle pas le mot destin.
2.32.1 Téléonomie
La destinée se définit comme un ensemble de causalités interactives déterminant les finalités des entités objectales. Ces finalités ont toutes rapport à la durée chez les objets inanimés, à la survie chez les êtres animés. Nous appelons ces finalités spécifiques stéréospécificités téléonomiques. Ces finalités s’exprimeront sous forme d’émergence à l’existence, de conservation de soi, de défense et autres finalités liées à la préservation de son être.
Stéréospécificité. Le terme est emprunté par la cybernétique à la chimie. Il s’agit d’un processus qui devrait en soi mener à plusieurs résultats tangibles mais à cause du mécanisme spécifique en cause, ne produit qu’un seul résultat tangible. «Stéréo» vient du grec et signifie «solide, tangible».2.32.2 Déontonomie
La destinée se définit comme un ensemble de causalités interactives déterminant les objectifs comportementaux exigés par l’existence d’un objet réel. Ces comportements visent prioritairement l’adaptation de l’objet réel à son environnement interne et externe et par extension, la subordination aux contraintes propres à sa nature spécifique. Nécessités d’adaptation, d’occupation l’espace, de coordination avec les autres objets réels meublant un environnement commun, de développement et d’expansion constituent des exemples de subordination aux contraintes contextuelles. Nous appelons ces objectifs accommodations.
La destinée se caractérise donc par une inclination impérieuse [intentionnalité] déterminée par les exigences inexorables liées au maintien de l’existence dans le cas des objets inanimés; liées aux métabolismes spécifiques des objets animés. Nous appelons ce rapport obédientiel aux environnements internes et externes polyspécificité déontonomique.
Polyspécificité. On désigne ainsi le contraire des processus impliqués dans la stéréospécificité. Pour les fins d’un besoin, d’une nécessité, les mécanismes spécifiques impliqués vont tendre à actualiser de nombreuses possibilités. Le processus peut se résumer ainsi: un besoin, une multiplicité de solutions.La stéréospécificité vogue, comme le laisse entendre la traduction du mot grec “stéréo”, sur des vagues solides. La polyspécificité sous-marine dans les profondeurs obscures des essais et erreurs...
2.32.3 Alors donc par conséquent...
Concluons...
Le destin n’a rien à voir avec l’intentionnalité universelle et le hasard.Revenons donc au concept de hasard.
La destinée est l’une des formes causales adoptée et contrainte par la nécessité.
2.33 Structures et infrastructures du hasard
2.33.1 Liens intrinsèques entre hasard et nécessité
Le terme facteur s’origine du latin. Le mot est formé à partir du supin «factum» du verbe «Făcēre» se traduisant par faire. L’usage en français semblerait provenir du substantif «factio» suggérant l’idée d’un groupement efficient de phénomènes ou de personnes. Le vocable latin a donné le mot faction en français, vocable aux acceptions plutôt négatives. Nous préférons nous en tenir au supin «factum».
Un facteur doit son existence à l’action d’un mécanisme d’intégration de variables disparates articulées pour former un ensemble. On attribue ici à cette action intervenant comme un agent intégrateur le nom de formation. La formation, en tant que mécanisme actif, structure des formats, chaque facteur jouissant de son propre format. Par contre, parce que tout étant en cet univers n’existe qu’en interactions constantes, tout étant doit son existence à des combinaisons de facteurs et non à un facteur unique.
Il importe de se rappeler que les facteurs ne sont pas des objets réels genre gogoboys que l’on peut admirer dans des bars de danseurs. Rien d’aussi tactile [là où c’est toléré...]! Nous ne sommes pas dans l’univers du tangible mais du rationnel. Ce sont des objets mentaux simulationnels — i.e. qui simulent rationnellement les comportements d’objets réels [revoir 1.25].
Devons-nous rappeler que dans l’Univers, tout est interrelié. Dans notre univers, tout est relation. Les métaphysiciens aristotéliciens le proclament depuis des millénaires mais la science physique commence tout juste à le démontrer à l’aide de savants calculs. Insistons donc!
Dans la nature, les objets réels sont en constantes interactions, lesquelles nos intellects simulationnels reconstituent sous formes d’objets mentaux. Les facteurs sont formés [rôle de la formation avons-nous dit] par l’association d’objets mentaux en adéquation maximale avec leurs sources dans le réel.
Les interactions simulées entre formations configuratives et informatives d’une part, et systèmes factoriels [facteurs en tant que systèmes régis par l'information] d’autre part, assurent l’enchaînement entre les concepts de nécessité et de hasard. Dans un univers existant indépendamment de la connaissance que nous en ayons, nécessité et hasard n’existent pas. N’existent que des forces en interactions continues. Mentalement cependant, cet enchaînement rationnel s’impose afin d’assurer une compréhension adéquate du réel et une adaptation maximale de l’humain à son environnement.Les facteurs constituent les substrats du hasard.
Bref, si on se rappelle le module 1.25, ces objets réels perçus ainsi que leurs interactions sont reconstruites par le cerveau. Notre connaissance de ces liens entre l’action formationnelle et la résultante factorielle résulte d’une activité intellective simulationnelle. Il importe donc que ces objets mentaux simulés soient maximalement en adéquation avec les objets réels. D’où:
-) la nécessité d’éviter la chosification de ces interactions;Deux remarques:
-) les nécessaires et constantes vérifications de l’adéquation des concepts avec les objets réels;
-) la quête incessante de preuves validant la reconstruction mentale de ces objets réels.
-) Le boulot de constantes vérifications et validations dont il est question ci-devant appartient aux scientifiques. Le fait que les scientifiques tergiversent sur des datations ne signifient pas qu’ils et elles racontent des bobards comme le prétendent les biblistes rigorivistes.
-) La redondance de certaines explications constitue un outil pédagogique: elle convertit de simples bruits [blablablas] en informations signifiantes. La redondance contribue à implanter notions et concepts dans le disque dur mental... Redondançons donc...
2.33.3 Retour sur le concept d’interactions
Nous vivons dans un contexte culturel où le schème mental dominant est linéaire. Il importe au plus haut point de désincruster cette imagerie mentale du cerveau.
Étant donné des mécanismes de rétroaction, des objets réels donnés peuvent se retrouver affectés par d’autres objets réels de l’environnement, les iceux se retrouvant affectés à leur tour, ce rétroactivement et souvent simultanément, par ces mêmes objets réels. Ces interactions peuvent s’avérer facteurs de stabilité ou de déstabilisation. La résonance orbitale du système solaire, domaine de l’astrophysique, en fournit un exemple patent.
Ces nomies universelles trouvent leurs applications dans tous les cosmos de l’Univers — incluant les interactions entre humains.
2.33.4 Le hasard: des facteurs régis par des conditions.
Les facteurs sont des éléments de nature contingente. Sauf qu’il s’agit du volet contingentiel de l’icone Hasard, lequel icone est de type binaire. Les conditions constituent son volet primaire. Les facteurs constituent le volet complémentaire.
Les facteurs vont opérer pleinement, plus ou moins ou pas du tout dépendant des conditions liées aux contextes immédiats. Ce principe est admis dans toutes les disciplines empiriques et scientifiques parce que vérifié et validé par tout ce qui se fait d’intellectuellement sérieux sur la planète.
L’ensemble des interactions s’effectuant dans un contexte particulier va générer le sens de ce qui se passe ici maintenant. Tout sens émerge d’un contexte. Tout contexte est un tricot dont les phénomènes se produisant ici maintenant en sont les mailles. Ce tricotage hasardique fera en sorte que les facteurs seront efficients ou pas.
2.33.5 Les facteurs, produits d’équations.
À ce tricotage attribue-t-on le nom d’équation. Les facteurs sont essentiellement les produits d’équations. On sait ce qu’est une équation en mathématiques – ou tout au moins devrait-on savoir.
Pour nous ici:
Par équation nous entendons une infrastructure faite de liens conditionnels existant entre des données, produisant ou pas des effets variables sur un état de faits appelés facteur.2.33.6 Les conditions: outils de paramétrage des variables.
Étant donné que les facteurs peuvent être n’importe quoi et son contraire, la variabilité les affectent au plus haut point. Les conditions effectives ici maintenant vont paramétrer les variables pour y instaurer une certaine constance et fournir un certain nombre de balises. Ces paramètres conditionnels contribuent à la stabilisation des facteurs. L’inverse est également vrai: de nouveaux paramètres peuvent complètement déstabiliser un ordre antérieur, comme expliqué en 2.33.3
Le produit des équations se pose donc comme l’infrastructure des facteurs qu’elles informent d’une part; le paramétrage des variables formant les facteurs feront en sorte que ceux-ci seront efficients ou pas, et si efficients, dans quelles mesures ils le seront d’autre part.
2.4 L’intentionnalité universelle:
assises d’une grille d’analyse métaphysique.
Le regard exploratoire qui précède va certes apparaître intéressant aux cerveaux ouverts à l’univers infini de la connaissance. Certes, mais pas nécessairement.
Dans le contexte de ce journel, ce regard exploratoire a pour objet l’élaboration d’une grille d’analyse réaliste. Nous allons ci-après agglutiner certains éléments fondamentaux constituant les assises d’une telle grille. Nous allons également discuter du sort émotif que l’on puisse lui réserver: accueil ou rejet.
2.41 Ce qu’est l’intentionnalité universelle: résumé
2.41.1 Définition
L’intentionnalité se définit comme un ensemble de tensions contraignantes déterminées par la téléonomie et la déontonomie propres à chaque étant d’une part. On appelle nécessité cet état de faits.
Cet ensemble est constitué de variables assujetties aux conditions émergeant de contextes qui fassent en sorte que ces déterminismes jouent, ne jouent pas ou jouent plus ou moins d’autre part. On appelle ce concours de conditions fortuites hasard.
Dans la nature, on ne peut attribuer à l’intentionnalité quelque velléité que ce soit. L’intentionnalité universelle n’est pas volontaire mais la résultante de rapports de forces contraignantes.
2.41.2 Optique analytique
Toute analyse d’un objet — chose ou phénomène — doit s’initier par la recherche de son intentionnalité. L’intentionnalité universelle régit tous les étants et néants de l’univers — relativement. Cette action régissante s’exercera différemment en contexte de macrocosmos, microcosmos ou mezzocosmos. À l’intérieur de ces cosmos, tout subcosmos imposera sa différence. Une constellation n’est pas une nébuleuse qui n’est pas une galaxie. Un proton n’est pas un électron.
Il importe d’avoir en tête l’unicité de l’être universel et la diversité des entités meublant cet univers.
2.42 Les nomies impliquées
2.42.1 Les nomies en tant que concepts
L’intentionnalité découle d’un ensemble de forces contraignantes en interaction les unes envers les autres et les unes à l’encontre des autres, que nous appelons ici nomies. Deux ensembles nomiques sont directement impliqués dans la détermination d’une intentionnalité spécifique: la téléonomie et la déontonomie.
2.41.11 Téléonomie
Ensemble de contraintes qui assujettissent un être à ses finalités propres: la pérennité pour l’univers; la durée pour les êtres inanimés de l’univers; la survie pour les êtres animés.
2.41.12 Déontonomie
Ensemble de contraintes entraînant les êtres à satisfaire aux exigences liées à leurs durées et survies. Pour ce faire, doivent s’adapter d’une part, s’approprier d’autre part {les et aux} environnements internes et externes qui sont leurs. L’objectif vise l’accommodation aux contextes réels environnants.
2.41.13 Nomies complémentaires
Deux autres spécificités nomiques participent à l’intentionnalité universelle:
L’agonomie – forces entraînantes à la source de tout mouvement, de toute activité [forces motrices pour les aristotéliciens];
La typonomie – types génériques ou spécifiques des entités présentes dans l’univers.
2.42.2 Optique analytique
Les humanoïdes peuvent difficilement prétendre pouvoir réguler l’univers dans sa totalité. Quand on constate comment ils gèrent leur planète, mieux vaut qu’il en soit ainsi. Les humains ont quand même un impact sur leurs environnements immédiats et moins immédiats – dans le macrocosmos atteignable notamment.
Au regard des contraintes régissant la nature, les humains doivent faire preuve d’un sens aigu de respect envers l’icelle tant individuellement que collectivement.
Au regard de notre grille d’analyse, nous nous concentrons ici sur les concepts de téléonomie et déontonomie.
2.42.3 Concept de téléonomie
La téléonomie est l’ensemble des déterminations et contraintes qui régissent la poursuite des fins propres à chaque objet réel de l’univers.
2.42.31 La téléonomie analytique.
La finalité ultime des objets réels de l’univers est de durer. Celle des êtres animés: de survivre. Cette tendance fondamentale a pour objet la conservation et la défense de l’existence de tout objet réel particulier – chose ou phénomène.
Chaque objet réel est doté d’armes “cybernétiques”: forces centripètes et centrifuge; rapports de forces. Chez les êtres animés: attraction et fuite; lutte pour la survie.
Notons que contrairement à l’opinion de certains dictionnaires qui restreignent la cybernétique à la régulation des êtres vivants et des machines, la cybernétique touche à tout ce qui a rapport à la régulation des objets dans l’univers.
Il existe toutefois une différence essentielle [liée à l’essence des objets régulés] entre ces trois types d’objets:
-) les objets inanimés sont régulés par la nature, donc extrinsèquement;
-) les objets animés sont régulés à la fois par des mécanismes internes et externes;
-) les machines sont régulées par des programmes composés par les humains, donc extrinsèquement.
2.42.32 L’intégrité physique: finalité de l’intentionnalité universelle
Plus fondamentalement encore, tout être de la nature lutte pour assurer le maintien son intégrité physique. Cette lutte constitue l’une des manifestations de l’intentionnalité universelle. Tout être de la nature doit assurer également l’intégrité physique de son environnement pour assurer sa propre intégrité physique. Le trou noir qui bouffe un objet assure ainsi l’intégrité de l’univers. L’expression “désintégration contrôlée” paraît pertinente puisque le phénomène contribue à renouveler et ressourcer le substrat fondamental de l’univers. Des animaux qui en bouffent d’autres assurent la stabilité de l’écosystème. Ils ne tuent cependant pas pour le plaisir.
L’intentionnalité des êtres animés vise également la survie de leurs êtres propres. Un être animé va se débattre contre un danger mortel jusqu’à “pus capable”! Quand “pus capable”, il se détruit par soi-même ou est détruit par un autre agent.
La finalité des êtres est donc déterminée par l’intentionnalité universelle affectant tous les êtres de l’univers... relativement [Cf 1.52.3]! Dépendamment des divers cosmos et des objets réels meublant ces cosmos, les déterminations accusent des variances fort importantes.
2.42.33 La téléonomie: un concept binaire
La téléonomie se définit dans notre grille d’analyse comme un concept binaire s’exécutant dans un contexte de contingence.
2.42.34 Hiérarchisation des contraintes téléonomiques
Tous les êtres tendent à durer. Plusieurs y réussissent pendant des milliards d’années. D’autres pendant quelques minutes. Il existe cependant une hiérarchie liée aux contraintes téléonomiques:
–) La pérennité de l’univers a priorité sur la durée des êtres de nature.C’est avec moult pleurnichements qu’il nous faut ici avouer que dans la nature, il doit en être ainsi, même chez les humanoïdes... Sauf que chez les humains, ce en moult domaines, la culture détrône la nature! La téléonomie culturelle des humains est un cas patent de transfert de primarité.
–) La durée des vastes systèmes a priorité sur celle des petits systèmes qui les composent.
–) Chez les vivants, la survie des diverses races a priorité sur la survie des individus.
2.42.35 Applications à l’analyse métaphysique
La téléonomie: voilà donc l’une des forces cardinales de l’intentionnalité objectale. L’analyse d’un objet réel, chose ou phénomène, doit aborder son sujet sous cet angle.
2.42.4 Concept de déontonomie
2.42.41 La déontonomie analytique
La deuxième finalité ultime de tout objet réel vise l’accommodation de l’objet réel à ses environnements interne et externe.
La déontonomie explore l’ensemble des contraintes requises pour favoriser l’émergence, la croissance, le développement et la subsistance de tout objet réel dans un environnement donné. Dans le cas des objets animés, on cause alors de besoins.
Un objet est donc régi par ces facteurs et conditions qui vont lui permettre de s’intégrer à son environnement externe et d’intégrer harmonieusement les composantes de son environnement interne. L’intentionnalité universelle se présente donc comme une quête permanente d’accommodation à ces divers environnements. Cette quête est bien servie par un mécanisme d’adaptation et des processus d’appropriation.
2.42.42 L’accommodation: finalité de l’intentionnalité universelle
L’univers est pourvu de quantités incalculables d’étants répartis en des quantités non moins incalculables de cosmos de toutes dimensions et de toutes natures. Tout ce beau monde se doit de coexister le plus efficacement et le plus harmonieusement possible. L’accommodation en tant que processus organisationnel constitue une tendance naturelle visant à favoriser l’unité de l’univers ainsi que l’unité interne des objets d’une part; la variété, la synchronie et la coexistence des êtres qui composent l’univers.
L’accommodation doit permettre l’émergence réussie d’une entité à l’existence; l’occupation pour l’icelui d’un territoire propre; le développement et la bonification de son être.
2.42.43 L’accommodation: un concept contingentiel
L’accommodation ne saurait emprunter une voie binaire. Ainsi, selon un modèle binaire, ou l’objet s’accommode ou il ne s’accommode pas; ou il s’accommode ainsi ou s’accommode autrement.
La binarité fonctionne sur un mode oppositionnel. Ce n’est pas de cette manière que les processus d’accommodation fonctionnent.
L’accommodation est un processus fonctionnant sur un mode constant. Le processus est variationnel, fonctionnant selon des séquences variables en “plus ou moins”. Ainsi, l’augmentation de population de poissons dans les bancs de Terre-Neuve peut favoriser l’augmentation des quotas de pêche dévolus aux pêcheurs. L’augmentation des quotas causera une diminution de la population de poisson qui entraînera une diminution ultérieure des quotas. Nous avons ici un exemple d’accommodation naturelle au réel marin. Par contre, au regard de l’industrie des pêches, il s’agit d’accommodements inappropriés.
Deux propriétés de l’accommodation sont donc à retenir: la constance et la variance. Deux propriétés liées à la contingence des choses en cet univers.
Par conséquent, l’accommodation se définit comme un concept contingentiel.
2.42.45 Applications à l’analyse métaphysique
Bref, nous établissons ici que la déontonomie constitue une deuxième force cardinale de l’intentionnalité objectale. L’analyse d’un objet réel, chose ou phénomène, doit également aborder son sujet sous cet angle.
2.42.5 La déontophysique
La déontonomie et la téléonomie fondent la déontophysique. Bref regard sur cette bestiole métaphysique.
2.42.51 Ce qu’elle est
La brève définition que voici:
Par déontophysique, entendons l’ensemble des contraintes émergeant de la nécessité et du hasard et constituant l’ordre régissant l’univers et les êtres qui l’habitent. Cet ordre contraint afin d’assurer l’unité de l’univers et l’harmonie des êtres qui l’habitent.Alors que morales et éthiques sont les produits de cultures particulières, la déontophysique s’impose au nom de règles légitimées par l’intentionnalité propre aux objets réels, choses ou phénomènes.
2.42.52 Transfert de primarité contextuelle
Il est bien possible qu’après avoir gobé 16 830 mots à la lecture du présent document, un(e) lecteur(e) ait oublié ce que l’on peut entendre par transfert de primarité contextuelle. Il serait alors pertinent de relire le chapitre 1.3 ci-haut.
Nous appliquons ici ce principe aux comportements humains.
Le premier champ d’application concerne nos propos en 2.42.34. Normalement, selon les schèmes prescrits par les lois naturelles, la survie de la race a priorité sur la survie individuelle.
Or les schèmes culturels humains ont interverti les règles de primarité. La survie de l’individu s’impose comme priorisée, reléguant trop souvent la survie de la race aux oubliettes. Ce comportement culturel amène également les humanoïdes à établir la primauté de leur bien-être individuel sur la durabilité de l’environnement naturel. L’exploitation des sables bitumineux au Canada en est un exemple frappant... et désastreux! Mais ce n’est pas le seul exemple. Le sort réservé aux jungles amazoniennes ou africaines met en péril l’équilibre écosystémique de la planète. La production d’électricité par des centrales thermiques utilisant le pétrole ou le charbon ainsi que le rejet dans l’atmosphère de produits hautement toxiques génèrent les inestimables pluies ou neiges acides qui nous douchent régulièrement.
En cause: l’inconscience du capitalisme marchand sauvage.
Le second champ d’application concerne les principes moraux et éthiques élaborés et établis par les diverses civilisations. Ces principes sont les produits de cogitations élaborées au nom de philosophies à la mode ou de croyances religieuses. Dans la plupart des cas, ces croyances moralisatrices s’avèrent contre nature.
2.42.53 Les sociétés primitives
Par nécessité, les sociétés primitives respectaient tant bien que mal les lois de la nature. Même les règles liées au mariage étaient régies par la nubilité des jeunes. La morphogenèse propre aux jeunes nubiles s’occupait de sonner l’heure du passage à la vie d’adulte. Ces sociétés ne connaissaient pas les crises d’adolescence. Ce qui n’est pas le cas de nos sociétés où les familles prennent l’allure de poulaillers régis par des mères-poules et des pères-coqs. Notre civilisation hyperprotectrice et hypermoralisée n’a su que créer des grands infantilisés jusque tard dans la vingtaine. Les crises d’adolescence sont la manifestation d’une révolte de la nature contre ces cultures infantilisantes. Sauf qu’en occident, qui a envie d’entendre cela!
2.42.54 L’impact des pouvoirs religieux
Les civilisations ont vu l’émergence de conceptions élaborées par des penseurs, des religieux, sans liens avec les règles de nature. On a plutôt assisté à un transfert de primarité contextuelle élevant les valeurs ainsi concoctées au statut de lois civiles et morales contraignantes. On a même eu à certaines époques le culot ou l’inconscience de qualifier des normes culturelles de «lois naturelles». Pour faire avaler ces couleuvres au populo, on enrichissait ce statut de vertus divines révélées. Rien de trop fort pour la classe moralisante! Quelques châtiments bien mérités ramenaient les délinquants dans la correcte voie. C’est Paul de Tarse qui soutenait que les lois étaient responsables de leurs transgressions... Opinion toujours d’actualité! Les humains demeurent coincés entre des comportements qui leur semblent naturels et les moralisations des bienpensants, biendisants, bienfaisants, bienmoralisants, bienphilosophiants, biensocialisants...
Historiquement, ces diktats n’ont jamais eu d’autres buts que la soumission des peuples. Même si les contenus de croyances n’avaient aucun sens, le populo n’avait le choix qu’entre l’obéissance ou la mort... au mieux l’emprisonnement. Il en est encore ainsi dans certaines sociétés.
Ces questions sont abordées plus spécifiquement dans le dossier «Intentionnalités humaines» dans le répertoire «Anthropophysique» [actuellement en chantier].
Fort d’une grille d’analyse solide, ce journel va s’acharner à réfuter ces moralisations et éthiques incongrues. On ne peut refaire le monde, on peut cependant se lever contre la bêtise.
2.43 L’intentionnalité en tant qu’icone
2.43.1 L’icone en tant que concept
Le concept iconique constitue l’une des spécificités de la présente grille d’analyse. On peut se remémorer ce qu’il en est de ce modèle analytique en revisitant le chapitre 1.1.
Tout icone est pourvu de composantes. Il importe de connaître la nature de ces composantes. L’analyse toutefois doit tenir compte de l’ensemble du contenu iconique, tant binaire que contingentiel. Tout concept est un dans sa forme, multiple dans ses composantes.
Le concept se distingue de la notion. Pour s’illustrer un tantinet cette différence, adoptons l’exemple des nébuleuses et des galaxies.
2.43.11 Nébuleuses et notions
Les notions seraient comparables à des nébuleuses.
Une nébuleuse est une agglomération de matière/énergie sans structures définies et régie par des systèmes pour le moins flous. Il en résulte des configurations pour plusieurs fantasmagoriques. Le tableau ci-contre illustre la nébuleuse du casque de Thor.
Les notions ne sont que trop souvent des agglomérations d’acceptions sans rapport les unes avec les autres. La langue anglaise multiplie les notions de ce genre. Un exemple parmi des milliers: le verbe «to foul», suggérant les idées de polluer, souiller, s’entremêler, bloquer, obstruer, fauter, heurter... Quel est le lien entre toutes ces acceptions? Aucune importance: le contexte détermine le sens de la phrase en sélectionnant l’acception la plus pertinente. Ainsi va le génie de cette langue.
Voilà pourquoi les notions s’avèrent souvent nébuleuses. Il importe alors ou bien de les écarter d’une grille analytique métaphysique ou bien resserrer leurs définitions.
2.43.12 Galaxies et concepts
Les concepts seraient comparables à des galaxies.
Une galaxie est une masse de matière/énergie intégrée. Des structures déterminent la spécificité de l’entité; des infrastructures régissent des systèmes opérants et efficients. Une galaxie se définit comme une entité bien conformée. L’image ci-contre représente et explique une galaxie spirale.
Un concept métaphysique doit être aussi ciselé qu’un concept mathématique. Le concept se pose comme un tout intégré. Les données et valeurs intégrées sont pertinentes à l’ensemble ou sont rejetées.
Un concept iconique se définit comme une entité rationnelle bien conformée. Sa fonction est de simuler un objet réel par le biais d’une structure spécifique et d’un système simulationnel fonctionnel. Le tout doit viser une adéquation maximale à l’objet réel.
2.43.2 L’intentionnalité universelle en tant qu’icone conceptuelle
La grille d’analyse métaphysique telle qu’élaborée dans ce journel se veut un outil rationnel interprétant
les principes et lois physiques à l’aide de schémas conceptuels de type iconique. Nous appliquons ce schéma au concept d’intentionnalité universelle.
L’intentionnalité est un icone comportant deux volets: la nécessité et le hasard. Il importe de purger la notion de hasard des acceptions reconnues par les dictionnaires.
Rappel: le hasard peut se définir comme un ensemble de causalités contraignantes qui peuvent survenir, ne pas survenir, influer, ne pas influer ou influer à divers degrés sur les facteurs liés à la nécessité.On appelle “conditions” les manifestations aléatoires de telles causalités. Par contre la nécessité sévit telle une causalité constante.
L’intentionnalité universelle iconique n’est pas une cause mais un produit de la nécessité et du hasard.
Par ailleurs, elle contraint les téléonomies et déontonomies régissant les objets réels.
La grille d’analyse métaphysique doit tenir compte de toutes ces données.
2.43.23 Optique analytique
Au regard des icones conceptuels d’une part, il importe de tenir compte de tous les éléments – binaires et contingentiels — liés à un objet réel. Une pure question de compréhension de l’objet réel.
D’autre part, ce principe stipulant que le tout est plus grand que la somme de ses parties vaut également en métaphysique. Il importe de tenir compte et du tout et des composantes liées dans un même ensemble.
La somme de composantes non intégrées donne une nébuleuse intellectuelle, genre notion, fiction, voire délire intellectuel...
L’intégration des composantes en un tout crée, à la manière d’une galaxie, une entité spécifique et une organisation fonctionnelle. Le concept obéit à cette contrainte ou ce n’est pas un concept.
L’intégration des composantes assimilées en un tout conceptuel favorisera l’adéquation de l’objet mental simulé ou concept à l’objet réel. C’est ainsi que l’élaboration d’une grille d’analyse iconique favorisera une meilleure intellection de l’objet réel.
Il importe cependant d’éviter une grande tentation: chosifier les concepts.
Il importe non moins de se rappeler que l’objet réel existe indépendamment de la connaissance que nous puissions en avoir. La pensée n’a pas pour objet de créer ou inventer le réel mais bien de l’appréhender.
L’objectif d’une grille d’analyse vise une meilleure intellection et compréhension des objets réels analysés.
2.44 Approches métaphysiques et dissentiments idéologiques
Il importe de se rappeler que la métaphysique, contrairement à certaines oeuvres philosophiques, n’est ni une doctrine, ni une idéologie, ni une profession de foi, ni une croyance, ni...
La métaphysique n’est qu’une grille d’analyse.
2.44.1 Le danger des plateformes idéologiques
Il importe donc d’éviter la “doctrinisation” d’une grille d’analyse.
Pourquoi? Parce qu’alors tout dialogue dévie vers une chamaillerie entre doctrines et idéologies doctrinales opposées. Telle attitude ne crée jamais de vainqueurs et handicape l’évolution de la connaissance.
2.44.11 L’antiquité doctrinaire
Prenons l’exemple d’Aristote. Il a contribué à développer une grille d’analyse dite ontologique, mais également une doctrine philosophique au sens large élaborée en tenant compte du contexte hellénistique de l’époque. À son époque, il fut à l’origine d’un groupe de réflexion appelé «péripatéticien». Rien à voir avec la prostitution: l’homme enseignait en se promenant. Il demeura à la mode chez les philosophes grecs de Byzance et chez les musulmans dont ceux de Cordoue.
La grille d’analyse aristotélicienne a nom de ontologie. Tout au long du présent article, nous avons cheminé dans le contexte de l’ontologie aristotélicienne. Le concept sous-jacent à la grille est toujours pertinent.
Aristote fut également un fauteur de savoirs divers: sciences de la nature, épistémologie, biologie, physique, logique, poétique, politique, rhétorique, économie... Toutes ces études furent érigées en doctrines appelées «aristotélisme». Conséquences: on a opposé les thèses aristotéliciennes à celles du platonisme et de toutes les autres idéologies à la mode à cette époque et aux époques ultérieures. Avec le résultat que chaque école de pensée s’est bunkerisée dans ses convictions, d’où leurs stagnations.
2.44.12 Le Moyen-âge
Aristote fit son entrée dans la catholicité grâce aux métaphysiciens musulmans de Cordoue. La scolastique médiévale venait de naître. Les études menées par les scolastiques, eu égard à leurs valeurs intrinsèques, ont pris la forme de débats incessants. Incessants et inutiles puisque qui en tient compte de nos jours? Ces doctrines ou idéologies ne meublent plus que les cours universitaires de philosophie. Il en est de même des multiples idéologies doctrinaires apparues de l’antiquité au 20ème siècle. Leur brillance a fini par s’éteindre.
2.44.13 L’infantilisme scientifique
Il importe donc d’éviter les attitudes doctrinaires.
D’une part, les doctrines suscitent des guéguerres d’écoles qui ne sont que l’érection de chamailleries infantiles au statut de démarches scientifiques. Ces attitudes perturbent et ralentissent l’évolution de la connaissance.
Par contre, une grille d’analyse doit s’avérer solide et ne peut intégrer n’importe quelles idées folichonnes. L’élaboration d’une telle grille doit suivre l’évolution des recherches [authentiquement] scientifiques. N’est pas scientifique n’importe quoi.
Un argumentaire fort répandu prétend que la science ne peut tout expliquer. C’est vrai... pour l’instant! Il y a deux mille ans, la science n’expliquait pas grand chose, ce qui laissait une immense marge de manoeuvre aux ésotérismes et religions de tous acabits. De nos jours, la science explique davantage de phénomènes naturels, ce qui leur a restreint le champ libre. Dans deux mille ans, la science expliquera encore davantage de phénomènes pour l’instant inexpliqués.
Par contre, les diverses formes d’ésotérismes, de spiritualités farfelues, de métaphysiques fallacieuses, d’élucubrations égotiques n’expliquent rien, si ce n’est révéler le degré de crédulité, de fabulation de leurs auteurs.
2.44.2 Les réactions affectives: qu’en faire?
L’analyse qui est la nôtre de l’intentionnalité universelle peut heurter et de fait heurte des sensibilités accrocs à des doctrines ou croyances idéologiques et religieuses fermes et bien ancrées.
Que faire?
Se chamailler pour déterminer qui a raison et donc, qui a tort ne mène à rien. Quand on sait combien la vie est courte, de telles pertes de temps ne sont que ce qu’elles sont: du niaisage en pure perte. Et pourquoi donc?
2.44.21 Fusion de l’idée et de l’image de soi
Nous sommes ici en anthropophysique [sous-répertoire du présent journel], jadis appelé psychologie rationnelle. Il y est question des «nomies» régissant l’être des humains. Nous nous contenterons d’explications fort brèves.
L’intégration des diverses structures formant la personnalité d’un(e) humanoïde, de même que l’information codée régissant son comportement – systèmes, fonctionnements, processus, l’intégration donc de toutes ces composantes forme l’identité de la personne. L’identité découle de la fusion de telles composantes.
L’image de soi fait partie de ces composantes.
Les idées, représentations mentales intelligées du Réel, font partie de ces composantes. On peut se remémorer la section 1.25, tout particulièrement les sous-sections 1.25.2 @ 1.25.4. Ces représentations mentales sont également intimement liées aux sentiments humains.
Quand certaines idées fusionnent avec l’image de soi, cette fusion crée la fausse impression de constituer l’identité de la personne. Deux remarques:
–) L’icelle alors adule l’image de soi qu’elle projette en projetant ses propres idées, et s’attend à un renforcement de son image de soi. L’adulation porte moins sur les idées que sur l’image de soi valorisante projetée. Contester les idées de telles personnes équivaut à grafigner(*) le miroir de leur soi-même et de ce fait, chatouiller leur émotivité. Explosif!
–) Fausse impression parce qu’on ne peut compter combien de fois une personne change d’idées dans sa vie, tout en demeurant identique à elle-même.
*) “grafigner” vient du grec «grafein» signifiant originellement écorcher, égratigner. Le vocable fait partie de la richesse langagière des Franco-Nord-Américains. Ce, quoi qu’en pensent les Franco-Européens et lexicographes bienpensants. Qualifier le terme de «vieux» ou «vieilli» constitue une insulte à la parlure Franco-Nord-Américaine.2.44.22 L’intentionnalité universelle: pierre angulaire
L’intentionnalité universelle est l’une des pierres angulaires, avec le concept de mouvement, de notre grille d’analyse. Le rejet de cette approche interprétative entraîne le rejet de tout le reste. Une telle opposition s’affiche généralement comme la réponse d’une affectivité contrariée, heurtée, offensée, rebutée, scandalisée, effarouchée... sentiments suscités par des motifs culturels, idéologiques, religieux ou autres.
Un tel rejet peut également provenir de tenants d’idéologies autres, de grilles d’analyse autres.
Comment naviguer en telles eaux troubles? Voyons voir.
Au regard des lignes qui suivent, on peut revisiter les explications élaborées à la section 1.24 traitant de l’intentionnalité affective.
2.44.23 Réception
Il existe de telles personnes pour qui les notions et concepts d’intentionnalité, de nécessité, de hasard, de nomies et autres "spéculations" de cette sorte leur passent un kilomètre au-dessus de la tête. Pour la volonté de recevoir, on repassera! Ne sont pas là pour ce genre de choses.
En de telles circonstances, son métaphysicien va se faire voir ailleurs!
2.44.24 Réponse
Il existe des personnes qui consentent à s’embarquer dans des sujets aussi sensibles, mais pour des motifs contradictoires.
Pour les uns, il s’agit de faire sentir leur rejet des idées proposées.
Pour les autres, il s’agit d’échanges enrichissants.
On oublie les premiers. Avec ces gens, on ne peut qu’entretenir des monologues potentiellement agressifs.
Avec les seconds, les échanges peuvent permettre des enrichissements intellectuels mutuels.
2.44.25 En butte aux valeurs acquises
Nous allons reprendre ici les principales idées fortes élaborées en 1.24.51 et 1.24.52 afin de contextuer les applications qui suivent.
Le mot valeur nous provient du latin. Le radical en est «Val». Il contribue à former deux verbes, des substantifs et des adjectifs.
Le radical suggère les idées de force, de robustesse, de résistance, de vigueur, d’efficacité, de puissance, de violence, d’impétuosité, voire de royauté.
Quel est le plus petit dénominateur commun? Réponse: l’idée de capacité. Capacité liée à l’être; capacité liée à l’agir. Il importerait ici de revisiter le chapitre 1.1 du présent document portant sur la logique triptyque.
1) La valeur réfère à l’idée de capacité d’être: nous sommes ici en contexte de binarité: être/néant = 1/0. Cette valeur conforme une entité, la fait être ou ne pas être. On peut tirer le plus bel exemple d’une telle fonction de la base de registre des plateformes Windows. Ainsi les valeurs dites «dword» pour «digital word» vont comporter une valeur déterminante hexadécimale genre «0X0000011» référant à la définition d’un objet, et la valeur binaire (1)(0) qui fait être ou ne pas être cet objet.
2) La valeur réfère à l’idée de capacité d’agir. L’agir porte sur l’usage ou l’échange qui est finalement une forme d’usage. Nous sommes ici en contexte de contingencité. Cette capacité inclut les qualités que nous avons énumérées un peu plus haut: force, robustesse, résistance, vigueur, efficacité, puissance, violence, impétuosité... Ces qualités correspondent à la définition de la contingence expliquée en 1.13.
Quel rapport existe-t-il entre un ordinateur ou serveur et un(e) humanoïde? Répétons des principes élaborés plus haut: les principes et lois régissant le macrocosmos sont de même nature que ceux régissant le microcosmos que régissant les mezzocosmos à notre dimension — RELATIVEMENT! Relativement = différemment semblable. Les principes et lois régissant les organisations, organismes et organes de l’Univers sont similaires — relativement!
Ainsi, si un ordinateur peut fonctionner, c’est parce qu’il fonctionne comme un organisme humain — relativement! Si un organisme humain et tout particulièrement le cerveau peut fonctionner, c’est qu’il fonctionne comme un ordinateur — relativement! Il est suggéré ici de relire les sections 1.22, 1.23 et 1.25.
Appliquons!Le mot «valeur» est un terme schizogénique en cela qu’il comporte à la fois un volet binaire et un volet contingentiel.
Les valeurs déterminent à la fois des rapports de binarité et de contingencité. Commençons par la binance.
2.44.26 Les valeurs binaires.
Les valeurs binaires vont comme suit: {cela est une valeur OU cela n’est pas une valeur} = {1 ou 0}.
Si cela est une valeur, c’est alors absolument une valeur.
Si cela n’est pas une valeur, ce n’est absolument pas une valeur.
Les champs d’applications sont infinis.
Domaine religieux. La religion est tout et doit tout régler, régir, expliquer, imposer. La vérité livrée par les livres saints révèle tout ce que l’humain doit connaître et a préséance sur toutes autres philosophies, sciences, conceptions de la vie, etc. Pour les chrétiens et les juifs dits fondamentalistes, l’univers a 5 000 ans environ et les dinosaures récemment découverts en Alberta sont morts noyés au moment du déluge. Pour les adeptes du coran, tous les humains doivent se convertir à Allah et les mécréants se faire anéantir:
« (7) (Rappelez-vous), quand Allah vous promettait qu'une des deux bandes sera à vous. Vous désiriez vous emparer de celle qui était sans armes, alors qu'Allah voulait par Ses paroles faire triompher la vérité et anéantir les mécréants jusqu'au dernier. (8) afin qu'Il fasse triompher la vérité et anéantir le faux, en dépit de la répulsion qu'en avaient les criminels.» [Sourate 8]Le coran répète inlassablement: Allah est miséricordieux envers les fidèles croyants mais terrifiant envers les mécréants... Ce qui justifie les exactions [extorsions et sévices] commises par les combattants.
Le phénomène n’est pas que religieux. Les idéologies philosophiques, politiques, sociales ne sont pas en reste: aristotélisme, platonisme, Socratisme, Confucianisme, Bouddhisme, hindouisme, taoïsme, Thomisme, Kantisme, Hégélianisme, Marxisme, communisme, socialisme, capitalisme... Toutes ces belles choses s’attirent leurs lots d’adeptes fanatisés. Hors de leurs conceptions des vraies affaires, point de vérité!
On se cause alors de valeurs rigorivistes.
Note. Rigoriviste n’est dans aucun dictionnaire. Construit avec le radical «rigor»; le suffixe d’adjectifs «if/ive» suggérant les idées suivantes: de la nature de, qui a tel caractère, qui se rapporte à; construit sur le qualificatif féminin «ité» suggérant les idées suivantes: état, manière d’être, d’agir, de penser, voire maladie.Politiques rédactionnelles.
Rigoriviste signifie attitude rigide incrustée.
Les concepts de téléonomie, de déontonomie, de nécessité et de hasard fondant le concept iconique d’intentionnalité universelle balisent les cadres de réflexion de tous les écrits du présent journel. Ces concepts ne sauraient pertinemment – à leurs points de vue – recevoir un aval des rigorivistes de tous acabits: religieux, idéologiques, politiques, sociaux, moralisateurs, grenouilles de bénitiers, etc. Deux attitudes:
1) Certains vont pratiquer l’aveuglement ou la surdité volontaire. On a là un modèle de réponse associé à la fuite. Alors on laisse aller!
2) D’autres vont attaquer, condamner... Attitudes associées à la lutte. Alors va-t-on contre-attaquer. Ce journel se veut pamphlétaire, voire satirique. Du plaisir en perspective!
2.44.27 Les valeurs contingentielles.
Les valeurs contingentielles contraignent autrement. Ces valeurs émergent de contextes particuliers et en cela, adoptent le principe métaphysique établissant que «rien n’a de sens en dehors d’un contexte». Le sens constitue la substance, l’assise de la valeur contingentielle.
Les valeurs contingentielles n’ont rien à voir avec les absolus: le sens qu’elles véhiculent est fondamentalement et essentiellement relatif aux contextes d’où elles émergent.
Objectivement, vérités et faussetés n’existent pas. N’existent qu’adéquations aux contextes particuliers réels. Ainsi les théories de la gravité universelle et de la gravité restreinte expliquent fort bien le fonctionnement du macrocosmos. Elles traînent de la patte au regard du fonctionnement du microcosmos, dimension où la physique quantique fait plus belle figure.
Dans les domaines religieux, théologiens et oulémas se consacrent au rigoureux travail consistant à extirper des textes les messages que ceux-ci véhiculent, en faisant abstraction des plateformes culturelles et idéologiques héritées d’autres âges et cultures.
On se cause alors de valeurs relativistes.
Politiques rédactionnelles
Généralement les échanges profitables sont possibles. Contrairement aux rigorivistes rigidifiés par leurs idées fixes, les relativistes sont des esprits rationnels et ouverts.
La précédente phrase dit cependant tout et en même temps ne dit rien. Deux exemples.
Les créationnistes sont dits créationnistes parce qu’ils croient [et non qu’ils sachent] qu’un divin quelconque a créé l’univers. Pour les rigorivistes, la création est affaire de magie. «Dieu dit...» et le lapin sortit du haut de forme du divin. Les relativistes ne fabulent pas de cette manière. De nos jours, nombre de théologiens et oulémas admettent la notion de «dessein intelligent» qui postule qu’une intelligence a présidé à l’évolution de l’univers. Notons que l’idée n’est pas sortie des cuisses Jupiteriennes chrétiennes usoises, comme le prétendent certains articles et documents. La notion était connue, il y a de cela plus de trente ans. L’auteur de ces lignes enseignait cette théorie théologique, inspiré en cela par les oeuvres métaphysiques de Jacques Monod «Nécessité et hasard». Nous avons d’ailleurs emprunté ici à Monod le concept de téléonomie.
Cette notion de dessein intelligent peut s’harmoniser avec le concept de téléonomie. Ce concept toutefois, axé sur la pérennité de l’univers, ne suppose d’aucune manière un processus créationniste.
Les argumentaires des téléonomistes agnostiques peuvent aider les créationnistes à réviser, voire renforcer leurs argumentaires. Il en va de même du processus inverse.
Tirons cet autre exemple de la politique québécoise. Les rigorivistes séparatistes québécois considèrent que la séparation du Canada constitue la valeur absolue, indiscutable, incontestable. Ne mettent en valeur que les beaux côtés de la médaille et pratiquent l’aveuglement et la surdité volontaire au regard des problèmes évidents que suscitera pareille initiative.
Une analyse objective met en relief de toutes autres problématiques. Question majeure: quel ordre de grandeur du territoire québécois pourrait accéder à l’indépendance et se voir reconnu? Les Kanadasiens du Nord refusent de même songer à cette possible séparation. Peuvent exiger de demeurer dans le Canada. Les régions meublées de Kanadasiens, Anglos de souches et Franco-fédéralistes peuvent exiger le maintien dans le Canada. L’armée serait appelée à assurer la sécurité des régions loyalistes.
Les relativistes ne pratiquent pas l’aveuglement volontaire. Ces gens sont conscients de cette problématique et de plusieurs obstacles d’autres natures. Les échanges peuvent permettre aux deux camps d’affûter leurs argumentaires avec d’avantage d’aplomb. De toutes évidences pouvons-nous dialoguer avec ceux-ci et pas pantoute avec ceux-là.
2.44.28 Structuration et systémisation des valeurs
Il importe d’avoir ici en tête notre sous-section 1.24.6 traitant de l’organisation des valeurs sous-jacente à l’intentionnalité affective.
Pas tous les individus ont cette capacité d’ordonner structurellement leurs valeurs, se dotant ainsi d’une culture idéologique plus ou moins riche. On retrouve souvent chez ces gens une tendance à la rigidité, voir au rigorivisme.
Les sociétés également pratiquent une telle structuration des valeurs préconisées par les citoyens. Tous les pays se dotent de constitutions [sauf le Royaume-Uni notamment...], de codes criminels, civils, du travail, du bâtiment, de lois. En certains cas, la constitution du pays se confond avec le ou les codes fondamentaux religieux de ce pays. Des machines judiciaire et policière voient au respect de ces structures constitutionnelles et légales.
L’organisation des valeurs mène également à leur systémisation. On parle de systèmes de valeurs. Alors que la structuration des valeurs s’avère plutôt d’ordre intellectuel, leur systémisation est portée par les sentiments personnels et sociaux – ce que l’on qualifie d’acculturation.
Notons:
La première acculturation commence avec la naissance de l’enfant. Et se poursuit tout au long de la vie de la personne.Politique rédactionnelle
Le système de valeurs d’un individu n’a rien d’une monade. Ce système est intrinsèquement lié à celui du milieu social ambiant.
1) Valeurs individuelles légitimes
L’organisation des valeurs à la fois structure la pensée des individus, associe l’ensemble des connaissances acquises et des convictions en un tout systémique coordonné. Tant l’équilibre psychosomatique que psychosocial de la personne dépend de la solidité de cette organisation mentale. Pour illustrer cet état de fait, l’exemple d’un écran de télévision ou d’ordinateur s’avère pertinent. La pensée humaine exerce une fonction de représentation mentale du réel perçu un peu comparable [on se rappelle notre définition de la relativité] à l’image produite par un écran. L’ensemble des données codées constituant la pensée de la personne sont comparables aux pixels d’un écran: grâce à un système de représentation des signaux, les pixels structurent et produisent l’image perçue sur l’écran.
L’imagerie mentale constituant la pensée se combine à l’image de soi. Mon moi-même se projette dans l’image que je me reflète; cette image reconstruit les valeurs auxquelles j’adhère. Ce qui porte souvent à s’exprimer comme suit: «– Ben moi, je pense que...» La vraie affaire n’est pas de savoir si l’on pense vrai ou faux; elle consiste à exprimer son moi-même via un système de valeurs acquis ou autofabriqué. Nous ne sommes pas dans l’ordre de l’intellectualité pure mais des sentiments, lesquels peuvent se définir comme de l’affectivité imbibée d’intellectualité.
OR... L’intentionnalité universelle constitue l’une des plateformes de notre grille d’analyse. Elle implique une définition claire de la téléonomie stéréospécifique [qui tend vers des finalités spécifiques toujours les mêmes] d’une part; d’une définition non moins claire de la déontonomie polyspécifique [une multitude de moyens susceptibles d’assouvir un besoin] d’autre part. Elle s’applique à tous les exposés, analyses, articles, chroniques de ce journel.
CONSÉQUEMMENT... Retenons de ce niveau de valorisation deux types de visions: les égocentrismes et les religiosités relativistes.
–) L’égocentrisme peut se définir comme une adulation perpétuelle de son ego. L’ego apparaît évidemment au coeur de l’image de soi. Les personnes dotées d’une personnalité faible ou d’un sentiment de médiocrité quant à ce qu’ils sont, auront souvent tendance à combattre ces sentiments ou faiblesses en surévaluant l’intérêt porté à leurs êtres propres. Cette approche est contre productive mais s’y attaquer ne peut que contribuer à perturber le fragile équilibre de ces personnes. On évite alors les chicanes idéologiques...
–) Il importe non moins de tenir compte des personnes foncièrement religieuses mais vivant leur religiosité dans le respect d’un contexte moderne. L’exemple le plus significatif: Malala. Son père et elle croient fermement que l’Islam est une religion de paix favorisant l’épanouissement des femmes. Toute l’organisation de la vie et de l’action de Malala est porteuse de ces valeurs. Doit-on s’acharner à détruire le moral de la garçonne au nom de principes autres? Avouons qu’il existe des manières moins dommageables de faire l’idiot...
2) Valeurs individuelles illégitimes
Le système de valeurs créationniste d’orientation rigoriviste [et non relativiste] est à pourfendre impardonnablement. Que l’univers n’ait tout au plus que 10 000 ans, le tout calculé à partir de subtilités bibliques, tient carrément du ridicule. Ces idéologies d’un autre millénaire n’ont pas à se voir protégées par les garanties constitutionnelles offertes aux religions.Par contre, affronter ces idéotypes serait comparables aux guerres épiques de Don Quichotte contre les moulins à vent. Ces cervelles ne font que moudre des chimères. La meilleure arme contre les chimères: la dérision. La dérision: ce à quoi s’emploie le répertoire «L’AndroTerrier» avec un plaisir tout orgasmique!
3) Valeurs sociales légitimes
Explorer l’espace et les fonds océaniques, développer les énergies vertes, l’agriculture, les artefacts informatiques, robotiques et autres, ce sont là valeurs sociables appréciables. Parce que d’une part, ces développements ont cours dans un contexte téléonomique d’une part; déontonomique d’autre part.
4) Valeurs sociales illégitimes
Au nom de la “création de richesses” qui est de fait un accaparement de richesses, l’activité humaine est cause de catastrophes pratiquement irréparables en certains cas.
Ci-contre, le sable coulé dans les puits de pétrole enflammés, en haute mer au large de l’Australie, s’est répandu dans le détroit de Torres et la mer d’Arafura. La photo est de Laura Dekker, prise sur son voilier deux mâts, lors de son tour de la planète. Elle avait 15 ans.
L’exploitation des sables bitumineux canadiens, considérée comme essentielle à l’économie du Canada par le gouvernement fédéral en place, est en voie de contaminer un vaste territoire de l’Alberta. Lacs et rivières sont affectés par les rejets de l’industrie; de plus en plus de poissons affreusement difformes font leur apparition. Leur chair n’est plus consommable. Les générations actuelles de profiteurs s’enrichissent. Les générations futures vont passer à la caisse.
Nous avons ci-devant deux cas d’intentionnalités économiques condamnables. Deux modèles d’organisations socio-économiques contre nature, modèles défendus par des idéologies absurdes. Exemples de systèmes de valeurs abjects asservissant la nature aux intérêts marchands. À combattre!
2.44.29 Caractérisation
Nous avons reconnu plus haut deux niveaux de caractérisation de la personnalité humaine. Petit rappel pour éviter de retour en arrière.
Par croyance, nous n’entendons pas un ensemble d’opinions superficielles mais une adhésion affective à des systèmes de valeurs qui ont priorité sur toutes autres opinions, idées, convictions, orientations, philosophies, savoirs circulant dans l’environnement de la personne. Ce niveau chevauche le domaine cognitif.
Nous définissons ici la foi comme une adhésion unilatérale à un ou des systèmes de valeurs d’ordres philosophique, idéologique, politique, religieux ou autres. Ces systèmes de valeurs peuvent se voir incarner dans des entités morales tels des États, des communautés religieuses ou politiques, des associations ou autres; dans des personnes charismatiques, voire divines.
La croyance se situe encore davantage à un niveau représentationnel. Sa particularité réside dans la fusion entre la conscience de soi, l’image de soi et les structures et systèmes de valeurs auxquels la personne adhère. La croyance crée l’identité noétique [Noèse: tout ce que la personne connaît et ce à quoi elle adhère idéologiquement] de la personne.
La foi atteint un degré d’identification supérieure. Le vocable s’origine, par moult péripéties, de la racine indo-européenne bhidh, elle-même variante de bheidh. Ces racines suggèrent les idées de force en contexte moral ou social, un peu synonyme de contrainte; de liens serrés, de confiance, de fidélité. Le mot «fédération» vient de là, suggérant les idées de rapports d’interdépendance et de confiance entre des composantes sociales, politiques et autres.
La foi embrasse à la fois tout l’affectif et tout le cognitif. Elle embrase le sentiment humain dans sa globalité. On se cause alors de sentiments religieux, politiques, sociaux et autres. La foi est à la fois croyance et engagement. C’est le plus haut niveau de caractérisation de la personne. La foi crée l’identité ontique [ce qui caractérise l’être d’une personne] et des individus et des communautés d’adhérents à une même foi.
Bref, la croyance meuble la pensée humaine; la foi régit les sentiments humains. La foi se distingue également de la croyance par sa propension à l’engagement personnel, social, religieux, politique, etc.
Politique rédactionnelle
Tout ce que nous avons décrit plus haut concernant les valeurs personnelles et sociales s’applique à ce niveau également, relativement. Le contexte régit les réponses à apporter à diverses oppositions.
Sauf que la foi débouche sur des engagements qui trop souvent tournent au prosélytisme. Les diverses formes de prosélytismes constituent de véritables ennuis.
2.44.3 Les prosélytismes idéologiques: qu’en faire?
Il y a les bons prosélytismes et il y a les prosélytismes carrément emmerdants.
Commençons par les bons.
2.44.31 Les bons prosélytismes
Il existe de bons prosélytismes.
– ) Tels ces mouvements s’activant pour la défense de l’environnement, de la planète. Des activistes y vont cependant un peu fort avec la protection de l’environnement. Par exemple, dans un Québec où les territoires émergés sont inférieurs aux territoires immergés, on veut limiter l’usage de l’eau comme si le Québec était sis au Sahara ou en Californie. La vraie raison n’est plus ici écologique mais économique: on veut limiter les coûts, ce qui s’avère un tout autre débat.
– ) Tels ces mouvements visant à la protection des territoires agricoles dont les surfaces territoriales se ratatinent comme peau de chagrin.
Le présent journel défend et promeut de telles activités qui respectent l’intentionnalité universelle de la nature dont nous sommes les composantes. Il se permet toutefois le loisir de discuter certaines positions, via les répertoires «L’AndroCritique (30)» et «L’AndroSongé (80)».
2.44.32 Les très horripilants prosélytismes
Il existe des prosélytismes carrément chiants.
– ) Le prosélytisme religieux est l’un des pires. Faire accroire aux humanoïdes crédules que la planète n’a qu’approximativement 5 000 ans; que les dinosaures et les Prognathodon découverts dans les Prairies canadiennes auraient vécu entre la création du monde et le déluge, c'est prendre le monde pour des nonos [ce qu'un grand nombre de crédules sont effectivement!]. Un savant doctorisé de ces lieux prône une telle datation, respectant ainsi les diktats de la bible judéo-chrétienne. De fait s’agit-il de monstres ayant vécu il y a des millions d’années.
Le pire: ces gens imposent leurs vues affabulatoires comme des vérités révélées qu’il faille croire aveuglément. Or ces crédules, parce que créationnistes, ne veulent rien savoir d’une téléonomie autogérée, disons-le comme cela; parce que tenants d’une Révélation rejettent toutes déontonomies qui ne soient révélées par un divin.
– ) Non moins pire: la tyrannie marchande. Ces gens se croient les possédants légitimes des richesses de la planète et s’autorisent à les spolier impunément. Il s’ensuit une destruction des environnements bientôt irréversible. Ces écumeurs planétaires se foutent éperdument des torts qu’ils causent, refusent carrément de reconnaître les conséquences de leurs inconséquences... jusqu’à pus capable, et encore! Ce sont incontestablement des criminels écologiques. Comme cette gent légalement mafieuse fait élire ses vizirs au pouvoir dans les divers pays, ne se verra jamais poursuivi où que ce soit sur la planète. Il revient toujours aux populations de payer la note.
Le présent journel n’hésite pas à pourfendre ces monstres marchands, qu’ils soient financiers, industriels, entrepreneurs et autres. Parfois gentiment. Parfois caustiquement. Parfois pamphlétairement. Retenons que les répertoires «L’AndroGuerrier (50)» et «L’AndroSongé (80)» se veulent satiriques par moments. Par contre, tant «L’AndroGuerrier (50)» que «Le Luciférique Royaume de la perversité (70)» s’assument comme intempestivement pamphlétaires. Rien ne sert d’attendre les excuses: ne viendront jamais!
~ III ~
Conclusion
3.1 Résumé
3.11 L’intentionnalité universelle
Ce qu’il importe de retenir se résume finalement à ceci:
1) L’intentionnalité universelle est essentiellement affaire de jeux entre nécessité et hasard.
2) L’intentionnalité universelle est régie par deux classes de nomies: la téléonomie et la déontonomie.
3) L’intentionnalité affective d’individus, de groupes, de sociétés peut entrer en conflit avec l’intentionnalité universelle régissant tous les types de cosmos. En de tels cas, le comportement humain s’avère contre-nature.
L’intentionnalité universelle constitue l’une des assises de la grille d’analyse ontophysique élaborée en ce journel.
3.12 Grille d’analyse métaphysique
Une grille d’analyse métaphysique n’est ni une science ni une doctrine. Elle n’est qu’une manière de s’approprier rationnellement le Réel afin de mieux le comprendre.
La métaphysique n’est pas “au-dessus” de la science, mais dans son prolongement.
Il n’y a de métaphysique qu’axée sur la science véritable, non sur les mysticismes, religions et diverses fabulations sécrétées par des imaginaires déconnectés du Réel.
Il est vrai que la science n’explique pas tout, du moins pas encore. Les fictions mystiques — ésotériques comme exotériques, les diverses élucubrations égotistes et nombrilistiques pour leurs parts n’expliquent rien d’autre que l’ampleur des tendances chimériques de leurs promoteurs et adeptes.
3.2 Épilogue
Le présent exposé sert de plateforme à de nombreux autres analyses, articles, chroniques, exposés des divers répertoires du présent journel. Souventes fois fort imperceptiblement.
En effet, une grille d’analyse agit en fond de toile et s’avère rarement perceptible en contexte de lecture superficielle. Elle n’est perceptible qu’en contexte analytique.
Intentionnalité universelle |
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Je vidange:
1) les libelles diffamatoires;
2) les attaques personnelles gratuites et/ou sans rapports avec le propos;
4) le racisme sous toutes ses formes
5) ainsi que les textes incompréhensibles parce que trop mal rédigés.
6)En passant,j'ai activé le correcteur de texte. J'apprécierais que l'on s'en serve...