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Le présent blogue est en chantier. La présente phase vise les objectifs suivants: 1) rédiger et publier la présentation générale du journel ainsi que la présentation des répertoires et sous-répertoires; 2) développer le lexique propre à ce journel; 3) réformer certains articles publiés depuis 2011; rédiger et publier les notions et concepts métaphysiques “urgents” requis à la compréhension des articles publiés ou à publier. Il ne faudrait donc pas s'étonner que des modifications soient régulièrement apportées aux libellés du site ainsi qu'à la structure et au contenu des articles.

10/07/2011

44.001; Corsairette Laura Dekker; Relation(1) 27-09-2011@07-10-2011.




~ I ~
Journal de Laura

An deux de son odyssée autour de la planète.
Journal relatant sa première semaine de navigation.


1.1 Son journal, version anglaise.


On peut accéder au texte anglais de son journal à adresse toilaire que voici.


1.2 Ma version française... Traduction libre.

Depuis le 27 septembre, Girlie a publié tous les jours.

Le 27, elle rapportait qu’une accalmie s’était installée. À ce point qu’elle avait dû démarrer son moteur diesel. La mer dont elle ne donnait pas le nom est salie par le même genre de sable que celle de Arafura près du détroit de Torrès.

Le 28, il n’a pas fait chaud, il a brûlé... Girlie a perdu ses viandes froides dans le frigo...
Le problème: le vent. Pas de vent. Tut tut tut le moteur encore...

Le 29: beep beep... Le radar réveille notre Corsairette. Des puits de pétrole. Puis le vent s’est levé... Pas dans la bonne direction! Pour en profiter, Guppy devait dévier de sa trajectoire.

Le 30: tout allait bien jusqu’à ce que le vent lâche. Tut tut tut de nouveau! Il en allait autrement de la houle qui freinait un Guppy déjà pas très rapide. Girlie craint une telle dépense de carburant.

Le 01: Le vent revient, mais ne provient pas d’une direction idéale. Le voilier navigue donc à la voile, la vitesse doublant la propulsion motorisée. Guppy navigue au près serré, ce qui dans le voilier fait bondir la vélinaute comme une balle. Elle a cuit des biscuits, qu’elle a bouffé en admirant les vagues... Dans un geste cérémonial, elle a sacrifié un biscuit à Neptune... Ben! Elle a également croisé un bateau de pêche pas très esthétique...

Le 02: navigation au près serré toujours pendant que Guppy se fraye un chemin dans l’océan infini. La Corsairette s’est un moment accotée le dos à l’écoute [cordage] de la grand-voile en regardant la houle profonde imperceptible autrement. Le voilier n’est guère affecté par ce genre de vague et danse sur la houle comme un canard de caoutchouc. Au creux de la houle, le vent est faible mais plus fort à la crête de la vague. Son estomac la tiraille [j’ai faim!], signe de sa réadaptation marine.

Le 03: Très peu dormi la nuit. Lumières à l’horizon... Plein l’horizon! Peu visibles sur le radar. Qu’est-ce? Des bateaux de pêche. Navigation au près toujours. Ce mystère résolu, Girlie a pu roupiller.

Le 04: Flap, clang... En pleine nuit, le vent tombe de nouveau. Pour ne revenir qu’au lever du jour. Petite inspection avant le retour au dodo...  Angoisse: l’enrouleur cylindrique du foc de tempête s’est déplacé. Pourrait signaler un bris quelconque. Petit essai: elle peut le dérouler et le rouler à nouveau. ????
La santé mentale va bien: elle s’est préparé un repas substantiel, ce qu’elle fait rarement.

Le 05: le vent joue à cache-cache avec notre Corsairette. Pas de vent, elle se couche. Couchée, le vent se lève. Elle a donc passé du temps à hisser puis abaisser les voiles. Les coups de vents dans les voiles font “grimacer” le voilier, d’où sa crainte pour la sécurité du bâtiment. Elle a finalement abaissé la grand-voile de moitié, roulé à moitié le génois et démarré le petit moteur Yanmar. La mer est assez grosse mais tant qu’il y a du vent, Girlie peut faire avec. Pour le reste, elle jase de temps à autre avec d’autres navigateurs et elle lit... Incluant le Havo 5 [dernière année secondaire, Pays-bas] qui ne l’enchante guère!

Le 06: message curieux. Corsairette nous informe qu’étant donné les risques de publier sur son site toilaire,  elle publierait avec un certain délai.
???????


~ II ~
Commentaires
Photo 2; Trajectoire de Guppy, 05-10-2011.
2.1- La traduction.

Version anglaise ne présente que peu de difficultés techniques. La traductrice a un tantinet modifié sa version néerlandaise. Exemple, elle explique le Havo 5 et ajoute une phrase finale.
Son anglais emprunte l’orthographe américaine plutôt qu’européenne [et canadienne]. 

2.2- Navigation
Photo 3; Océan Indien

Le 05 septembre, on était revenu aux positions GPS beaucoup plus précises. La carte ci-contre nous révèle trois choses:
Uno: elle ne prend pas la route du Nord [Ouf!];
Deuzio: elle vogue vers les îles Coco, les îles Christmas s’avérant déjà dépassées; Les îles Maurice devraient suivre à moins qu’elle ne se dirige directement vers l’Afrique du Sud;
Finalmento: elle est toujours sous protection des Aussies parce que les îles Christmas et Coco appartiennent à l’Australie.


Or les Aussies présentent un dossier d’intolérance assez marqué à l’encontre des pirates. Attitude qui s’explique par la présence des plates-formes pétrolières ainsi que la possession des îles Christmas et Coco.
Je me demande donc quels pirates craignaient-elles en quittant Darwin, d’autant plus que son départ a dû être signalé à la Garde côtière. D’autant plus que l’Australie regorge de jeunes nubiles navigant seuls sur les mers environnantes.
Photo 4; Actes de pirateries recensées en 2011.

Or elle vient, le 06 octobre, de cesser ses commentaires. Plus: l’accès à Google map est fermé. On ne donne plus accès à sa position.
Pourtant, si la trajectoire que l’on a publiée le 05 septembre est exacte, il n’y a pas de piratage là où elle se trouve. Voir la photo 4 ci-contre. Le seul danger fut un navire suspect près des Seychelles. Par contre, si contrairement à ce que l’on voudrait nous faire croire par la carte Google [photo 2], Guppy se trouve quelque part autour de la Malaysie, là c’est jouer avec le feu. Si par contre elle se trouve réellement en direction des Cocos, je ne vois pas le danger. Je ne trouve aucun article récent faisant état de dangers ou d’attaques en cette zone encerclée par les Aussies, les Britishes et les Français.
Pas comprenable [si l’expression n’est pas dans vos dictionnaires, juste à l’ajouter...]
Bref, les pirates sont-ils un problème? Je ne sais pas. Les conditions météorologiques, elles, le sont.
Photo 5; Le vent.

2.3- Conditions météorologiques.

Girlie et Guppy furent aux prises toute la semaine avec un «vide éolien» typique de la région qu’ils devaient traverser. Heureusement, les quelques essoufflements d'Éole viennent de quelque part en arrière. Soufflent dans la poupe.
Photo 5: en rouge, la trajectoire de Guppy, approximative si réelle. En jaune, la direction des vents.
Or la direction que je donne des vents est erronée. La direction est justement inverse. 
La trajectoire de Guppy combinée à la direction des vents fait en sorte qu’elle reçoit le vent quasiment dans la poupe mais la houle dans le nez. Ben! Pas tellement dans la nez  - disons de gros bizous sur la joue gauche de Guppy.
La photo 6 ci-contre.
Photo 6; Allures

La position de Guppy correspond au premier petit bateau en bas à droite. Le vent vient de l’arrière gauche. La carte identifie cette orientation du vent comme "grand largue bâbord" [côté gauche]. D'après les symboles, les vents vont jouer de 0-5 noeuds à plus ou moins 15 noeuds. Je n'illustre ici qu'une seule carte mais une séquence de cartes jusqu'au 09 octobre laisse supposer des vents passablement tournants. Et passablement changeants.
La position des voiles [sauf le foc, à l’avant] doit être de biais par rapport au voilier. Ce qui force, par forts vents, le voilier à pencher du côté opposé au vent, et fait dériver le voilier du côté opposé au vent également. Voilà qui explique les déviations de Guppy le 29 septembre. Cette possibilité est écartée pour les jours à venir.
Photo 7; La houle.

Par contre, photo 7, les vagues proviennent du sud-ouest. Houle et vents poussent donc latéralement le voilier vers le nord. C'est la tâche du coq sur le mât et du GPS de maintenir le bon cap.
Guppy a donc traversé de nombreuses zones de vide éolien combiné à une houle de 2 à 3 mètres [6.5 à 10 pieds anglais]. Sur l’échelle de Douglas, cela donne une mer qui oscille entre «agitée» et «forte». Assez fatigant en l’absence de vent parce que le voilier danse comme un bouchon sur les vagues. Girlie parle d’un canard de caoutchouc.

2.4 L’eau sale...
Photo 8; Eau sale...
 
Le 27 septembre, Laura rapporte que l’eau de mer est salie par une substance similaire à celle de la mer d’Arafura. Une photo prise sur cette mer [photo 8].
Il s’agirait de boues provenant des tentatives de colmater une fuite de pétrole due à l’explosion d’une plate-forme pétrolière. L’article que voici:
 
Mexique, Australie, voilà qui peut faire craindre pour les licences précipitées accordées par les Terre-neuviens aux compagnies pétrolière.



NOTES GÉNÉRALES

(1) Relation: Action de rapporter dans le détail ce qui s’est dit ou écrit. C’est l’objet de cette première partie du présent article, la seconde partie faisant place à mes commentaires.

NOTE PÉDAGOGIQUE.

Laura est un phénomène. Pas un exemple.
J’ai connu des adolescent[e]s de 15 ans qui n’étaient pas encore sorti[e]s de la petite enfance.
De grands bébés.
D’autres qui étaient tout à fait de leur âge, compte tenu de la culture nord-américaine.
Les ados ne peuvent légitimement se servir du cas de Laura pour justifier un envol hors contrôle parental.
Par contre, le Droit naturel impose de laisser les surdoué[e]s se développer dans le respect de leurs natures particulières.

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