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2/28/2014

70- 2014/02/28: Pamphlet Politique internationale; Je sens déjà l’odeur du fuel des tanks dans l’air ukrainien...








Ottawa, mardi le 25 février 2014, l’ambassadeur de Fédération de Russie déclarait ce qui suit [je paraphrase]: prétendre que la Russie s’apprêterait à faire intervenir ses forces armées en Ukraine constituait une insulte à l’intelligence des Canadiens.
Vraiment?
Le monsieur devrait suivre deux ou trois leçons de psychologie, notamment portant sur les processus de projection psychologique. Car l’affirmation de cet ambassadeur constitue une insulte à l’intelligence des Canadiens informés.
Le même jour, le tsar Poutine ordonnait l’évaluation des capacités d’intervention des forces armées stationnées aux frontières de l’Ukraine:


«Le commandant en chef a été chargé de vérifier l'aptitude des troupes à agir pour faire face à des situations de crise menaçant la sécurité militaire du pays», a déclaré M. Choïgou, cité par l'agence Interfax.»

Le texte du journal La Presse de Montréal.
 

Je sens personnellement déjà le “fume” des chars russes empoisonner l’air ukrainien.


Washington, Londres, Ottawa, l’O.T.A.N. et même Varsovie incitent la Russie à une grande circonspection. 

Heuuuu...! De quoi se mêlent-ils?

Première série de questions:
-) Le gouvernement du Canada accepterait-il que la Russie fourre son grand nez dans les questions liées au séparatisme québécois?
-) Si le Canada envisageait de former une alliance économique et militaire avec la Chine, les US-NoName-Of-America laisseraient-ils passer le train sans rechigner?
-) L’Angleterre verrait-elle d’un bon œil que la Russie mette son grain de sel en faveur de la séparation de l’Écosse du U.K. incitant le parlement de Londres à ne pas intervenir?
-) Etc.
Que la Tchétchénie veuille se séparer de la Fédération de Russie pourrait se justifier.: Après tout, ces populations ne sont pas russes. Il en va de même des républiques du Caucase qui n’ont de république que  le nom, ainsi que des nations de la Sibérie.
Mais l’Ukraine?
C’est à se demander si l’occident comprend [comprendre = plus que connaître] l’importance de l’Ukraine, comme de la Biélorussie, comme de la Moldavie, comme de la Roumanie pour la Russie moscovite... Notre premier thème ci-après.

Deuxième série de questions.

-) Si le Nouveau Brunswick [Province du Canada] décidait de quitter la Fédération canadienne pour rejoindre la Fédération russe au sein d’une alliance économique et militaire, le Canada laisserait faire?
-) Les US-NoName-Of-America accepteraient-ils que la Russie intervienne lors d’un hypothétique mouvement populaire exigeant la séparation de l’île de Guam des USA en vue de se joindre à une quelconque association économique et militaire chinoise? Après tout, il y a quelques millénaires, les autochtones de Guam provenaient de la Chine via les îles d’Océanie-Pacifique...
Quels sont les rapports avec l’Ukraine? Les suivants: l’Ukraine héberge une flotte russe; le Nouveau-Brunswick accueille une flotte canadienne; l’île de Guam abrite une flotte des USA...
Oser penser que la flotte russe de la Mer Noire mouillerait en territoire associé à l’OTAN équivaudrait à visionner des éléphants roses! Il faut vraiment en avoir fumé du bon pour délirer de la sorte...

Les perdants dans cette histoire: les Ukrainiens. Qu’ils se tournent vers l’Occident ou vers la Russie, ils sont perdants. En cybermétaphysique, cette situation s’appelle une «double contrainte pragmatique». Pour les Angloïdes, l’expression est plus simple: «A no winning game!»



Un peu d’histoire.



Il importe de distinguer l’histoire de l’Ukraine de celle de la Crimée.


L’Ukraine.




Il y a un peu plus d’un millénaire, le territoire oriental de l’Ukraine était sous juridiction de l’empire Khazar. Les Khazars étaient établis sur un vaste territoire appelé Khazarie. Coincés entre les Musulmans au sud et à l’est, les orthodoxes byzantins au sud-ouest, les catholiques romains à l’ouest, une telle mixité religieuse sur le territoire s’avérait dangereuse pour le maintien de la stabilité de l’État. Afin de ne se mettre aucun empire frontalier à dos, la hiérarchie a décidé de se convertir au judaïsme et d’entraîner la population à sa remorque. L’empire se meublait de Khazars par la nationalité mais de Juifs par la religion.

Sur le territoire faisant actuellement partie prenante de l’Ukraine, les Khazars furent délogés par les Slaves venus de Scandinavie. Envahisseurs prédominamment danois et suédois, semble-t-il. En Atlantique Nord, ces scandinaves avaient nom de “Vikings”. Les Scandinaves d’Europe de l’Est étaient connus sous le nom de Varègues ou «Rus‛». Les Latins de l’époque avaient en commun avec nos anglophones contemporains une incapacité à prononcer le «u» autrement que «ou». On prononçait donc «Rouss».

Par contre, la population de cet État est profondément divisée. À l’est du fleuve Dniepr, la population est russophone et russophile.
À l’ouest du dit fleuve, la population affiche une tendance occidentale marquée. L’Ukrainien s’affiche comme la langue dominante et contraignante. La deuxième langue enseignée est l’anglais. On pensera donc que le russe se situe en troisième position... Pantoute! C’est l’allemand!
Cette tendance n’annihile absolument pas le fait qu’il s’agisse génétiquement de slaves. C’est comme ça et ce «comme ça» ne s’oublie pas!


La Crimée 


L’histoire de la Crimée est tout autre. 
Antiquement possession grecque, elle fut conquise par les Goths, récupérée par l’empire byzantin suivi de la Ruthénie puis des Génois.
L’empire ottoman a conquis ce territoire ainsi que tout ce qui l’entoure l’est et à l’ouest mais pas au nord. Les Cosaques, Slaves de l’Ukraine et de régions périphériques, les ont stoppés. Les populations ottomanes qui l’ont habitée sont les Tatars. Ils y sont toujours.
Finalement, la Russie tsariste l’a définitivement conquise. L’empire russe suivi des nazis suivis de l’Union soviétique ont largement persécuté les juifs, qui se sont enfuis vers l’Ouest. Les Tatars furent massivement déportés en Sibérie. Quelques-uns y sont revenus. À leur retour, des Russes s’y étaient déjà installés nombreux.
La Crimée, absolument russophone, fut confiée à l’Ukraine au siècle dernier mais de fait, demeure un territoire russe annexé et non un territoire rusʿ d’Ukraine intégré. Tout ce beau monde cependant procède de racines slaves. Sauf les Tatars...

Alors question: de quoi l’Occident se mêle-t-il?


MOSCOU: POSITION FÂCHEUSE.


Le président destitué par le parlement ukrainien Viktor Ianoukovitch se considère toujours comme le chef légal du pays, appuyé en cela par la Russie. Une Russie pas contente!
L’icelle venait de conclure une entente avec le président déchu portant sur la livraison de gaz à des tarifs abordables et sur le prêt de quelques milliards pour sortir le gouvernement de l’impasse. Au beau milieu de jeux olympiques réussis, la mise à la porte du président et la volte-face du parlement ukrainiens furent ressenties comme un pied au postérieur. Pas contente, la Russie.


L’économie.



L’Ukraine s’avère d’une importance non négligeable pour l’économie russe. Elle demeure un grenier alimentaire d’importance en plus d’offrir des ressources minières aussi importantes que le fer, la potasse, l’uranium.
La Russie a beau nager dans le gaz, encore lui faut-elle trouver des débouchés pour ce produit. L Ukraine consomme ce gaz, mais le distribue également à l’Ouest.



La sécurité militaire.



L’Ukraine est immédiatement adossée à la Russie. Elle constitue dans les faits un tampon entre la Russie et l’Otan. Son passage à l’Ouest pourrait se comparer à la perte de la peau protégeant l’épiderme.  Disons que qu’une telle éventualité rendrait l’épiderme russe particulièrement sensible!
Le gouvernement russe ne manquera pas d’analyser la situation ukrainienne actuelle dans le contexte de la sécurité nationale et militaire de la Fédération. Cet espace-tampon lui est vital.

Étant donné que les populations établies à l’est du fleuve Dniepr s’avèrent davantage d’allégeance russe, une partition de l’Ukraine doit être envisagée. L’Ukraine occidentale deviendrait donc un État enclavé comme la Moldavie, la Biélorussie, la Hongrie pour n’en nommer que quelques-uns. La partie orientale servirait de tampon absolument essentiel dans une optique de sécurité militaire.
Pour l’instant, dans l’optique du maintien de l’intégrité du pays, il faut s’attendre à ce que la Crimée se détache de l’Ukraine. Des commandos se sont déjà emparés du parlement et de l’aéroport. La Crimée ne passera pas à l’Ouest. Ce n’est même pas une prophétie. Il s’agit d’une impossible possibilité.


«A no winning game»!


Les Ukrainiens ont le choix d’adhérer à l’entente élaborée par le président Poutine ou de confier leur futur à l’Europe de l’Ouest.
Dans les deux cas ils sont perdants.

Adhérer au plan de Poutine va leur permettre de se sortir de l’impasse budgétaire et de profiter du gaz à des prix d’amis. Cela signifie également s’abandonner à la dictature des maffias et pégreux russes et ukrainiens. Dans un tel contexte l’avenir des classes moyennes n’est pas rose. Demandez aux Russes!

S’abandonner à l’Occident, c’est accepter de souffrir d’une part, et/ou de souffrir d’autre part.

Souffrir d’une part.
Quelques pays vont fournir des bonbons pour maintenir le gouvernement à flot. Après quoi, ce sera l’intervention des crapules idéologiques du FMI qui vont exiger que le peuple s’autoflagelle au sang. La Grèce, le Portugal, l’Espagne ont connu la médecine. C’est le peuple qui doit se flageller, pas la ploutocratie qui en ressort toujours gagnante et qui de toutes manières, place ses billes dans les paradis fiscaux. Cet avenir économique s’avère particulièrement sanglant.


Souffrir d’autre part.
La question demeure: la Russie laissera-t-elle partir l’Ukraine? Si la réponse est non, la médecine russe ne fait pas dans la dentelle!
La Tchétchénie y a goûté. Elle est maintenant dirigée par un criminel maffieux pour le plus grand plaisir de Moscou. Message: on ne quitte pas le clan russe!
La Syrie est en train d’y goûter. Tout récemment, Moscou est encore venu en aide au gouvernement en place. En fournissant des denrées et produits médicaux? Come on! En fournissant armes et munitions. Message: on ne touche pas à un territoire qui abrite une flotte de la Fédération.
L’Ukraine appartient au clan russe. L’Ukraine est l’hôte d’une flotte russe. Un plus un ne font pas deux car le tout est plus grand que la somme de ses parties. La marche ukrainienne est une chose. La flotte de Crimée est une autre chose. La sécurité militaire de la Fédération est TOUT AUTRE chose...



Conclusion.



La société ukrainienne est rongée par les rivalités qui témoignent du règne de la haine et du mal sur le pays. Haine entre tendances rivales. Le mal de la corruption qui ronge le pays. Les pouvoirs maléfiques de l’argent et de la suprématie politique sur le peuple et sur le monde.
L’Ukraine demeure depuis des siècles un royaume satanique de la haine et du mal entretenus par une classe possédante et dominante. Un royaume qui trucide, détruit les espérances d’une population par ailleurs admirable et magnifique [c’est ce que j’appelle dans le photomontage la «déconcrissitude»].


Jackie Evancho
est de descendance ukrainienne. Elle témoigne que ce peuple est plein de ressources intellectuelles et culturelles. Annihilées par des régimes sataniques de maffieux et pégreux politisés, militarisés, industrialisés. Satanisme sous couvert de christianisme.

L’Est ou l’Ouest? Une double contrainte pragmatique infernale pour le peuple.

Pourtant peut-on espérer que l’Ukraine devienne un paradis sur terre?
Jackie Evancho à PBS. Usa.

"Imaginer"

Assise au bord de mon grand coeur,
Je parle de paix sans pudeur,
D'un arbre millénaire me racontant l'histoire
Qu’ici bas on a peine a croire!
Bien avant la tour de Babet,
Les i phone, les moteurs diesel,
Existait un jardin
Grand comme notre vieille terre
Où les hommes protégeaient leurs frères.

Imaginer un monde solaire
Où se dissoudraient nos vielles guerres!
Imaginer un monde sans faim
Où le ciel d'un seul dieu
Étendrait tous les feux.

Ouvre les yeux
Et lance-toi du haut de ton rêve le plus fou!
Le secret, c'est d'y croire encore
Et malgré tout
Oouvre les yeux.
Ne laisse rien ni personne te décourager:
Il te suffira de chanter

Imaginer un monde solaire
Ou se dissoudrait nos vielles guerres!
Imaginer un monde sans faim
Où le ciel d'un seul dieu

Étendrait tous les feux.















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