80- 2014/10/26: Jeunesse Malala: Offrir aux jeunes son livre en cadeau. Voici pourquoi.

Note: les hyperliens sont en gris. Il suffit de cliquer sur le gris pour atteindre la page référée.

~ 0 ~

Prolégomènes

Introduction

Le 22 octobre 2014, Malala Yousafzai était de passage à Toronto, Canada, pour la promotion de son bouquin paru en 2014.
Elle devait également recevoir des mains du Premier ministre Harper un certificat de citoyenneté honorifique, honneur voté au Parlement du Canada.
Or les événements du 22 octobre survenus à Ottawa ont empêché le P.M. de se rendre à Toronto.

L’histoire de cette garçonne est tout à fait étonnante. Sa tragédie lui a valu de présenter un discours à l’ONU le jour de ses seize ans. Lui a valu en 2013 [16 ans] une nomination au Nobel de la paix, le prix Sakharov,   le prix Simone de Beauvoir pour la liberté des femmes et le prix ambassadeur de conscience; en 2014 [17 ans] elle obtint un doctorat honorifique du King College de Halifax [Canada] ainsi que le prix Nobel de la paix.

Ci-après, on trouvera les hyperliens de ses discours à l’ONU et lors de la réception du Nobel.
On pourra supposer qu’elle a reçu une quelconque aide pour la rédaction de ces discours. Nenni! Lors d’un entretien à N.Y. dont on retrouve le lien ci-après également, on peut constater à quel point cette jeune adolescente est articulée et maîtrise la langue anglaise.
D’autres articles suggérés aident à comprendre le contexte.

Le présent article promeut l’achat de son bouquin.


Préalables

0 Présentation générale; 0.1 Le présent journel:
0 Présentation générale; 0.2 Symbolique du montage graphique.
80 L'AndroSongé; 1 Présentation; De grimaces et de songitude...


Prérequis

Malala: discours à l`ONU.
Malala: discours prix Nobel.
Photos de l’attentat à Ottawa, capitale du Canada; 2014-10-22
Wiki: bref historique de l’histoire de l’adultolescente.
La jeune Malala, héroïne à l'ONU, divise les siens
Entretien à New-York.
Attack on Malala reignites fears of targeted killings in Swat
Une bourse d'études canadiennes au nom de Malala
Malala Yousafzai at the 2014 Commonwealth Day Observance


Terminologie

Termes utilisés dans ce journel.

Adultolescent(e), adolescence; adultolescence; adolescenteau(elle)
Le Petit Terminaire.

Gars; Garce; garcette; Garçon; Garçonne; Garçonnet(te).
Le Petit Terminaire.

Journel:
Le Petit Terminaire. Le Petit Notionnaire.

MégAstre
Le Petit Notionnaire.

Misopédie; Misopède; Misopédique.
Le Petit Terminaire.

Prolégomènes; Préface; Introduction; Préalables; Prérequis; Terminologie:
Le Petit Terminaire.  Le Petit Notionnaire «Prérequis».

~ I ~

Moi Malala:

L’histoire épique d’une adolescente.

Les événements un tantinet dramatiques qui se sont déroulés à Ottawa le 22 octobre 2014 ont contraint le Premier ministre Harper à annuler la cérémonie de remise d’un certificat de citoyenneté honoraire à la jeune Malala Yousafzai, pakistanaise aujourd’hui âgée de 17 ans. L’hyperlien offert au paragraphe [Prérequis: Photos de l’attentat à Ottawa, capitale du Canada; 2014-10-22] donne une idée de l’ampleur de l’événement.
Le lancement de son dernier livre en anglais expliquait la présence de Malala à Toronto.

Cette adultolescente s’avère un exemple de courage qui pourrait et devrait encourager, motiver les jeunes de sa génération partout sur la planète. Les parents devraient offrir son bouquin à leurs jeunes. Voici pourquoi.

Bref historique.

En octobre 2012, il y a donc tout juste 2 ans, un prix Nobel de la tolérance religieuse a tenté de l’assassiner en lui logeant une balle dans la tête, comme c’est la pratique chez ces grands croyants. Cet incident survint dans la vallée de Swat, au nord du Pakistan.

Étonnamment, l’armée l’a prise en charge et transportée en premier lieu dans un hôpital militaire. Par la suite, elle fut transférée à Cambridge, Angleterre. Un émir des Émirats arabes a gracieusement mis son avion personnel à sa disposition. Cet attentat était motivé. Les talibans s’acharnaient à interdire l’école aux filles. Malala entretenait un blogue sur la Toile, défendant et promouvant le droit des enfants et surtout des filles à la scolarisation. On a voulu la faire taire.

Depuis ces événements, soit par l’écriture, soit par ses discours auprès d’importantes assemblées, elle défend et promeut le droit des enfants et adolescents, notamment des garçonnes, à la scolarisation et à un avenir prometteur.
Une bourse fut créée au King College de Halifax pour aider deux étudiantes de pays émergents à y poursuivre leurs études.

Elle habite toujours à Cambridge où elle poursuit ses études.

Rétablissement.

Son rétablissement est à peu près complet. Subsiste une légère paralysie du coin gauche de la bouche ainsi qu’une certaine surdité de l’oreille gauche.

Personnalité.

La garçonne a ébahi son entourage  — médecins, infirmières, professionnel(le) divers par son stoïcisme. Pas un pleur, Pas une plainte. Pas un geste de découragement. La garçonne s’est accrochée à la vie, décidée à prouver que les ténèbres de la pseudo-savante ignorance religieuse ne sauraient vaincre la lumière qu’apporte l’acquisition du savoir.

La garçonne ne manque pas de cran. Lors de sa rencontre avec Obama, elle lui a demandé de cesser les attaques de drones sur son pays! Faut le faire!

Elle a du cran, mais également de la témérité et l’épithète «peureuse» ne s’applique de toutes évidences pas à son cas. On peut même la qualifier de «Chevalière sans peur de la lutte pour les droits des jeunes à l’éducation». C’est de plein front et en pleine face qu’elle confronte les talibans et autres anthropopithèques religieux, s’attaquant même à leurs interprétations du Coran. Elle dénonce vertement la destruction d’un millier d’écoles par les talibans.

Ses discours aux N.U. et lors de la remise du prix Sakharov sont de véritables bijoux de rhétorique. On pourrait penser qu’à seize ans, elle aurait fait appel à un(e) rédacteur(e). En effet, la clarté du discours, la progression logique du texte, les «punchs» bien placés, voilà qui s’avère passablement brillant pour une garçonne de cet âge. Son entretien cependant avec une animatrice de N.Y. contraint à l’évidence: cette jeune personne, parce que son assurance, la qualité de son discours et la maîtrise de la rhétorique, sa logique toute teintée de réalisme, son charisme, bref sa transcendance, se classe définitivement parmi les «MégAstres juniors» de la planète. Une mégastre particulièrement brillante. Elle répond sans hésitations aux questions, contrairement à son père qui cherche ses réponses. Même lors d’un entretien, alors que les réponses ne sont pas écrites ni même prévues, elle a le sens du «punch»!

On remarquera également son calme, son hypoactivité par opposition aux hyperactifs qui bougent tout le temps. Pendant ses discours, pendant l’entretien à N.Y., les jambes ne bougent pas! La tête et les avant-bras exceptés, le corps bouge peu. Plutôt inusité.
Quand les gens applaudissent, elle fait une pause et attend que le silence revienne. Une pro!
La maturité de cette jeune est définitivement remarquable. Une MégAstre.

Philopédie et Misopédie.

Par contre, son action et son impact mondial divise la population du Pakistan. Les supporteurs de cette hyperphénomène se tiennent coi alors que ses pourfendeurs s’expriment haut et fort.
À la grandeur de la planète, il existe bien des philopèdes qui se réjouissent de ses succès, la soutiennent publiquement, lui donnent accès aux médias. Par philopèdes, entendons des gens qui n’hésitent pas à reconnaître et célébrer les succès des juniors dans tous les domaines d’activités.

Il existe également de tels humanoïdes que des misopèdes. Des gens incapables de saluer le génie de jeunes surdoué(e)s. Qui affichent un mépris à peine voilé à leur égard. Ce quand, à l’instar de certains talibans et autres illuminés, on ne considère pas les femmes comme des animaux à deux pattes!
Au Pakistan, on a annulé une cérémonie de lancement de son bouquin sous les prétextes les plus fallacieux. Probablement, annulation par crainte des talibans, ces criminels maffieux sévissant sous couvert de religion, appuyés en cela par certains ultra conservateurs. On l’accuse même d’être manipulée par l’Occident.

Des deux objets que voilà, lequel semble le plus ridicule: le foulard ou le chapeau ?

Récemment à la radio de Radio-Canada, à propos de la remise du prix Nobel de la paix à notre jeune surdouée, un commentateur émettait son opposition à cette décision, arguant qu’à son âge, elle n’avait encore vraiment rien démontré de significatif. De transcendant. Un bel exemple de héraut de la mouvance misopédique québécoise.
Ce mépris s’avère un cancer chronique au Québec. Depuis des décennies, certains médias notamment mais pas exclusivement, certains pseudo-pédagogues également ont largement affiché un certain mépris et un mépris certain au regard des succès de jeunes prodiges. Parmi les arguments débilistiques: «C’est de l’eugénisme!»; «Les parents veulent projeter leurs envies personnelles de succès sur leurs enfants». On pourfend l’existence de classes et d’écoles destinées aux surdoué(e)s.

Que penser de la jalousie parentale? Reconnaître la surdouance d’autres enfants constitue un manque de considération pour ses propres enfants, pense-t-on... Les enfants des autres ne peuvent être supérieurs à ses propres enfants car alors, quelle altération à l’image de soi!. D’où le rejet de la surdouance des autres.

Ses œuvres littéraires

Son premier bouquin, «Moi Malala», fut traduit en français et publié en format poche en juin 2014.  Surtout pour des jeunes, cette édition de poche fait grandement l’affaire. Plus facile à transporter dans un sac  d’école. Il existe un format livre normal, comme celui qu'offre Malala à la reine Élisabeth.
Pas mal partout sur la planète francophone, le livre est disponible dans la plupart des librairies. L’offrir en cadeau aux jeunes, ses enfants ou connaissances, atteindrait deux objectifs:
1) proposer aux jeunes un modèle de combativité face à l’adversité;
2) aider Malala à financer ses études.

Bref...

La planète a vu naître un monument de la lutte pour les droits des jeunes à l’éducation et à un avenir prometteur. En cela, Malala est unique.

Sa philosophie actuelle se résume à promouvoir le droit des jeunes sans violence, sans désirs de vengeance, que par la puissance de la parole.
Elle se verrait cependant très bien devenir Premier ministre du Pakistan pour implanter ses rêves dans la réalité du pays. Promouvoir l’éducation, la santé, les droits humains.
Si jamais elle devient Premier ministre, pour atteindre ces objectifs, il ne lui suffira pas de prêcher en faveur de la paix. Elle apprendra assez tôt qu’il lui faudra imposer la paix. Cela ne peut se faire qu’avec le secours des forces de l’ordre. Lesquels n’ont pas comme vocation de faire dans la dentelle...

À offrir aux jeunes.