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Le présent blogue est en chantier. La présente phase vise les objectifs suivants: 1) rédiger et publier la présentation générale du journel ainsi que la présentation des répertoires et sous-répertoires; 2) développer le lexique propre à ce journel; 3) réformer certains articles publiés depuis 2011; rédiger et publier les notions et concepts métaphysiques “urgents” requis à la compréhension des articles publiés ou à publier. Il ne faudrait donc pas s'étonner que des modifications soient régulièrement apportées aux libellés du site ainsi qu'à la structure et au contenu des articles.

12/28/2014

80- 2014/02/28: Phénomènes religieux; Le Pakistan, les talibans et la peine de mort.



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Prolégomènes






0.3 Terminologie

Termes utilisés dans ce journel.
Journel:
Le Petit Terminaire. Le Petit Notionnaire.
Prolégomènes; Préface; Introduction; Préalables; Prérequis; Terminologie:
Le Petit Terminaire.  Le Petit Notionnaire


0.4 Introduction

Pour ou contre la peine de mort?
Si l’on peut poser la question, c’est que la question se pose!
Le Pakistan a annoncé le 17 décembre 2014 qu’il levait le moratoire sur la peine de mort. Celle-ci serait dorénavant appliquée envers tout “terroriste” convaincu de terrorisme, le terrorisme désignant dans le contexte le talibanisme extrémiste et combattant.
Tous les bienpensants de la planète, incluant l’ONU, ont hurlé leur horreur et désavoué la mesure. Or dans le contexte pakistanais, la peine de mort peut-elle se légitimer?

Qui sont ces talibans pour se mériter pareil sort? Le débat commence par la définition du phénomène. Ce à quoi nous nous employons dans ce commentaire.
Conséquemment, d’aucuns me qualifieront d’islamophobe. Je n’en ai d’abord rien à cirer. Il importe quand même de s’entendre sur la notion d’islamophobe. On utilise à tort le terme pour signifier la haine de l’Islam. Deux remarques:
1) Une phobie n’a rien à voir avec la haine et tout à voir avec la peur.
2) Par Islam, on peut désigner la religion musulmane telle que pratiquée par des gens bien; on peut également cibler la mouvance extrémiste et terroriste.
La peur de ces mouvances extrémistes et bestiales, non seulement s’avère légitime et fondée, elle est requise à la survie de tous ceux qui peuvent en être victime.
Par contre, le présent commentaire n’attaque d’aucune manière la religion musulmane telle que pratiquée par les gens honnêtes. Pour deux raisons.
A) Je suis un fan enragé des chartes canadienne et québécoise des droits et libertés. Chartes que je considère parmi les meilleures au monde. Et ces chartes garantissent la liberté de religion.
Liberté de religion, oui. Pas libertés de séditions et de pratiques terroristes.
B) Je suis en adulation de cette jeune adultolescente éminemment brillante qu’est Malala Yousafzaï. Je considère également son père, Ziauddin Yousafzaï, avec une vénération certaine: c’est un homme intellectuellement brillant et mentalement doté d’une vraie colonne vertébrale. Il diffère des mollusques cérébraux qui prédominent sur cette planète.

Le présent commentaire se veut une charge virulente contre ce que je qualifie de «islamomaffia». Je ne m’en cache point ni ne m’en excuse. Tout ce que je décris dans les lignes qui suivent, comme diraient les angloïdes: «I mean it!»

~ I ~
Les oeuvres talibanesques


«Un commando rebelle taliban a attaqué, mardi 16 décembre au matin, une école de Peshawar, principale ville du nord-ouest du Pakistan, faisant plus de 130 morts dans l’établissement...»

Voilà ce que nous rapportait le journal Le Monde, la plupart des journaux internationaux également. Le bilan final était de 148 personnes assassinées dont 132 mineur(e)s. Du beau travail!
Les assassins ont tous passé de vie à trépas. Du mauvais boulot: on ne saura jamais les noms des responsables immédiats ayant commandité l’action de ces ignorantissimes marionnettes. Plus haut dans l’échelle hiérarchique cependant, on sait qui.



Peshawar accueille une importante base militaire dont la mission est justement d’éliminer les talibans pakistanais des zones tribales autonomes.
Ces zones tribales comportent plusieurs régions dont le Nord-Warizistan et le Sud-Warizistan. Le Nord contribue ou contribuait à former des terroristes qui sévissent un peu partout sur la planète. Le Sud ainsi que la région d'Orakzai  accueillent  d’importantes forces talibannes pakistanaises dont l’objectif ultime vise la main mise sur l’État pakistanais. Cette mouvance a nom de Tehrik-e-Taliban Pakistan [TTP]. Les métastases de cette tumeur cancéreuse sont saupoudrées un peu partout dans le pays.
Cette mouvance aurait commandité l’attaque de la dite école pour venger les attaques gouvernementales dans le Nord-Warizistan, lesquelles auraient causé la mort de nombreux civils. Cette attaque avait été précédée d’une autre contre le plus important aéroport civil en banlieue de Karachi.


Il existe un autre mouvement taliban plus au nord, le «Tehrik-e-Nifaz-e-Shariat-e-Mohammadi [Mouvement pour l'application de la charia]» d’un certain maulana Soofi Mohammed. L’homme fut emprisonné mais son neveu Maulana Fazlullah, un vrai bandit, a assuré la progression du mouvement. L’icelui s’est graduellement emparé de la vallée du Swat, épisode que Malala raconte dans son livre. Le mouvement fut expulsé de la vallée en 2009 mais ces criminels opérant sous couverture religieuse y sévissent toujours   — quoique à une moindre échelle.
Ils sont responsables notamment de la tentative de meurtre perpétrée contre la personne de Malala. La tentative de meurtre de l’icelle [ci-bas, gauche] fut organisée par des locaux. 

 
La photo ci-haut [droite] de ces volontaires stoïques qui ont fait montre d’un courage héroïque en s’attaquant à une adolescente non armée. C’est bien connu que le Coran impose aux fidèles de s’attaquer aux femmes désarmées! Quels imbéciles ignares!
En plus haut lieu, la commande venait du TTP. De l’authentique truanderie! Cette forme de banditisme à saveur islamiste ne mérite que le mépris le plus déchéant... Parce que ces imbéciles ne sont que cela: des déchets de l’humanité!



Voici présentés en grande pompe les sept grands martyrs talibans qui, pour cet acte mirabilissime d'avoir assassiné 148 personnes dont 132 enfants à Peshawar, vont jouir par la grâce d'Allah de 70 vierges éternellement vierges et partager un espace céleste paradisiaque, servis par des enfants ou adolescents éternellement jeunes... La destinée des martyrs!
Quelle belle image! La glorification de sbires psychopathes assez stupides pour laisser leurs peaux dans une aventure criminelle, carrément bestiale... La glorification d’ineptes marionnettes.

Ce que ces ignorants ignorent, c’est que la traduction du mot arabe «Hur’in» des sourates 54 à 56, mais principalement 55, peut s’avérer fallacieuse. Il pourrait s’agir non pas nécessairement de vierges mais de «compagnons purs, aux plus beaux yeux», s’appliquant tant aux hommes qu’aux femmes. Le nombre de 70 ou 72 n’y est pas évoqué. Pire encore, des linguistes spécialistes de l’arabe antique et de l’araméen traduisent plutôt «Hur’in» par “raisin”... Plus pire encore, il semblerait que ces promesses soient destinées à tous bons musulmans, et non seulement aux martyrs! Pourquoi alors aller se faire suicider?
Quoi qu’il en soit, l’existence d’un tel paradis existe peut-être  — je ne suis pas allé vérifier! Il faut cependant faire montre d’une crédulité toute crétinistique pour accepter de liquider sa vie pour des promesses aussi floues!

Sauf que...
Quel idiot(e) ira sacrifier sa vie pour de splendides raisins? Si nous nous téléportons par la pensée à l’époque de la rédaction du Coran, une bonne et belle bouffe peut s’avérer attirante pour des arabes habitant des régions désertiques. Attirants les beaux raisins et les vins capiteux, oui, mais jamais autant que le cul! Il faut s’attendre à ce que les chefs islamomaffieux défendent éperdument la traduction probablement fallacieuse des vierges éternelles. Vont proclamer que l’on ne peut douter de la parole de dieu et de son prophète et que tel blasphème se mérite la peine de mort. Voilà pour la légitimité officielle. On a tué, on tue et on va tuer pour le maintien de cette traduction et de cette légitimité au nom de la suprématie de la loi divine.
Les vraies motivations s’originent d’intentions moins louables. Les vierges meublent un argumentaire massue pour inciter les gens au “martyr”. Or ces chefs islamomaffieux ont besoin de cet argumentaire pour instaurer et maintenir leur pouvoir sur un peuple ignare. Il s’agit d’un outil essentiel à la survie de leur
puissardise. Maintenir le peuple dans l’ignorance s’avère crucial au maintien de leur tyrannie. D’où les centaines d’écoles brûlées au Pakistan dans les années 2000.


Interdire l’éducation des filles s’avère non moins essentiel au maintien du pouvoir de ces puissards. Je suis à dévorer le bouquin de Malala. J’ai lu et analysé ses discours. Quelle brillante adultolescente! Il est évident que la plupart de ces brutes qui camouflent leurs inepties sous des dehors de grande religiosité n’atteindront jamais le calibre intellectuel des femmes pakistanaises. L’ignorance des femmes garantit leur servilité.

On s’imagine que l’EI [État islamique] est le créateur de la décapitation des opposants à leur régime ou simplement infidèles à la vraie foi, selon leurs croyances. Erreur! Les talibans pakistanais les ont précédés de près d’une décennie. La vallée du Swat a connu de telles exactions sous l’emprise de ce tyrannosaure précédemment présenté, du nom de Maulana Fazlullah. Tous ces amants du véritable dieu miséricordieux ont pratiqué l’assassinat sélectif et la décapitation à profusion. Les victimes se comptent par milliers. Allô miséricorde!

Il est étonnant [vraiment?] que les chefs maffieux opérant sous couvert de religion ou d’affaires marchandes ne sont jamais ceux qui risquent leurs vies pour défendre et promouvoir leurs idéaux despotiques! Ils font faire la sale besogne par des bas de gamme.
Ces maffieux bas-de-gamme sévissant sous couvert de religion sont en partie comparables aux maffieux italiens et est-européens, aux Tigres d’Asie ou aux motards criminalisés d’Amérique du Nord. La personnalité de ces gens est incrustée dans la délinquance, une délinquance chronique indécrottable. Seraient-ils incarcérés, ces détraqués feront patiemment le temps correspondant à leurs sentences. À leurs libérations reviendront aux seules oeuvres qu’ils savent accomplir: les oeuvres criminelles sous couvert de religion ou de business. Ou des deux!
Bref, que doit-on faire de ces déchets sociaux à toutes fins utiles irrécupérables?


Dernière heure: le chef de cette maffia pseudoreligieuse responsable de la tuerie de Peshawar vient de se faire occire suite à une attaque de l’armée pakistanaise. Son nom présumé: Saddam.
Il y a lieu de féliciter les militaires...

~ II ~
La peine de mort:
Pour ou contre?



Que doit-on faire de ces rebuts socioreligieux à toutes fins utiles irrécupérables? Pourquoi irrécupérables? Parce que leurs adeptes sont convaincus de jouir d’une vérité divine inaltérable et incontestable. Adeptes prêts à tuer tous ceux qui osent contester, pire: nier leurs vérités découlant de la parole divine.
Donc, doit-on les exécuter?

Au sein des grandes démocraties tels les USA, pays d’Amérique du Sud, Europe, Indes, Chine et autres, la peine de mort est inacceptable. La Chine, une grande démocratie? Il existe plusieurs formes de démocratie. La démocratie chinoise se vit au sein d’un parti unique: le parti dit communiste. Au sein du parti, ça joue dur mais ça joue une certaine forme de démocratie élective et les assemblées législatives existent.

Au regard des droits humains planétaires, assassiner est un crime. Un assassinat effectué sous couvert du droit national demeure un assassinat. Ceux qui exécutent une telle peine capitale, ceux qui la commandent, ceux qui l’insèrent dans les législations sont des criminels. Ce, au même titre que les maffias via l’émission de contrats, que les religieux via l’émission de fatwas. Législations, décrets, contrats ou fatwas sont différemment similaires.  Jugements de cours, émissions de contrats ou de fatwas mènent au même résultat: l’assassinat d’un humain.
Or tous ces gens pratiquant le monothéisme sont supposés obéir au même commandement divin: «Tu ne tueras point!»

Bien sûr faut-il tenter de récupérer les récupérables. Dans le cas des irrécupérables cependant existe-t-il une solution non létale: le bannissement civique.
Sauf que...
Sauf qu’en Asie occidentale à l’exception de l’Iran, dans certains pays de l’Afrique du Nord, les prisons sont des passoires. Les talibans et autres terroristes ont les capacités d’envahir les prisons et libérer les détenus. Les exactions alors reprennent. Traquer ces mécréants n’est guère une sinécure ni financièrement donné.  Ainsi donc un pays comme le Pakistan opte pour l’exécution de ceux qu’il qualifie de terroristes. Élimination totale et finale. Notons que le pays compte quelques 8 000 condamnés à mort. Comme pas rien! Nombreux sont ceux accusés de terrorisme qui n’ont jamais tâté de la chose. L’injustice sonne à la porte... Par contre, si une attaque massive des talibans  — la chose est possible parce qu’ils sont plusieurs milliers — réussissaient à forcer les grilles des prisons, libérant ainsi les prisonniers, ce serait le désastre!

Par ailleurs, comme ces grands fabulateurs croient dur comme fer qu'un martyr ne peut accéder au jardin de l’Éden paradisiaque s'il se fait occire par une femme, on devrait confier leur exécution à de solides matrones...

D'une part, je suis absolument opposé aux exécutions de condamnés. Malala est elle-même une adepte de la non-violence et de la non-vengeance.
D'autre part, si de réelles ordures se font occire par ordre de la justice civile ou militaire pakistanaise, peut-être vais-je laisser couler quelques larmes...
Des larmes de crocodiles...



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