212 Chroniques psychosociales; 001 «My body is my body»; Titre 0: Prologue

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Prologue

0.1 Préface

Le présent dossier aborde un thème sensible: les droits et libertés des juniors  – enfants et adolescents.
La réflection élaborée s’inspire de la grille d’analyse développée dans le présent journel.

0.11 Le présent répertoire 200.

Le répertoire 200 du présent journel est titré «Métaphysique appliquée». Il a pour objet d’appliquer systématiquement la grille d’analyse métaphysique développée sur ce site à des sujets complexes dans un contexte qui s’écarte des approches empiriques usuelles. Qui s’écartent de telles approches  mais également qui souvent s’y oppose. 

0.12 Le sous-répertoire 212

Le sous-répertoire 212 est titré «Chroniques psychosociales». Nous utilisons ici le vocable «chronique» dans son acception moderne: «articles publiés sur des sujets particuliers». Le terme «psychosocial» fait référence aux rapports entre psychologie individuelle et psychologie sociale. L’approche s’apparente davantage à celle de l’anthropologie.

0.13 La symbolique métaphysique

La symbolique ci-contre n’a rien à voir avec les nazis du précédent siècle ou les néo-nazis du présent siècle. Elle appartient à une civilisation qui a existé pendant quelques millénaires bien avant celle des Grecs. On trouvera mon article traitant de cette population à l’adresse que voici.
Le symbole de gauche illustre une série d’étoiles qui tournent perpétuellement dans le ciel: symbole de la perpétuité du mouvement. Le symbole de droite représente l’infinité de l’univers.
Les premiers métaphysiciens appartenaient fort probablement à cette civilisation.

0.14 Le présent dossier.

Ce dossier «My body is my body» n’emprunte pas une approche empirique. L’empirisme peut se définir comme une «connaissance fruit de l’étude» et malgré ses prétentions, n’a rien à voir avec la science. Les prédictions des économistes et sondeurs sont un bel exemple de types de supputations qui s’apparentent davantage à l’astrologie qu’à la science.
L’approche empirique ne produit que des représentations des objets de connaissance. Leur problème majeur: la démarche empirique se doit de chosifier des Réels qui ne sont pas des choses, tels les comportements et les tendances de la nature, des sociétés, des personnes. Or tendances et comportements n’ont rien de prévisible. On l’a vu avec le Brexit. On l’a vu avec l’élection de Trump. On le voit avec les prévisions des économistes qui sont le plus souvent dans le champ. On le voit avec le réchauffement de la planète dont la science peut suivre l’évolution sans que l’on ne puisse en rien prédire quoi que ce soit avec certitude.
Par contre la météorologie s’inscrit de plus en plus dans le catalogue des sciences. La chose s’explique: la météorologie peaufine de plus en plus la compréhension des structures et organisations des phénomènes météorologiques et peuvent les traduire en équations et concepts mathématiques. Cette science, non seulement arrive à établir les facteurs qui vont régir un comportement météorologique donné, mais également prévoir les conditions qui vont faire en sorte que ces facteurs vont jouer, ne pas tellement jouer, ne jouer du tout. Leurs prédictions englobent à la fois la nécessité et le hasard.

La cybernétique est une science de cet ordre. Quand une grille d’analyse englobe les données de la cybernétique, de l’informatique, de la logistique, la sémiotique et autres sciences, on est dans le prolongement de la physique, c’est à dire en métaphysique. La vraie! Pas celle des charlatans.

0.2 Introduction

«My body is my body»

Voilà une belle maxime que j’érige au statut de principe fondamental. Elle est très punchée et va chercher l’adhésion même des gens les moins intellectuellement brillants [lesquel(le)s peuvent s’avérer des génies manuels... à chacun son génie”]. Sauf que...

0.21 Quand les maximes ne veulent pas dire ce qu’elles veulent dire!

«child's right to do what they want with their own bodies»

Cela signifie-t-il que si un enfant veut se suicider, on doit le laisser faire parce qu’il peut faire ce qu’il veut de son propre corps? Parce que, voyons-nous, «My body is my body»!
«— Ah! Ben non! Ça ne veut pas dire ça! Faut quand même pas voir des affaires qui n’ont pas rapport!»

Dommage pour les myopes intellectuels, mais quand on garroche sur la Toile des affaires dont on ne comprend à fond ni les tenants ni les aboutissants, on évite d’avoir l’air stupide à la grandeur de la planète. Il importe de nuancer cette affirmation (Child’s etc), parce que...
-) Sur la Toile, des gens adhèrent à n’importe quoi pour se montrer gentils. Ces “n’importe-quoi” deviennent rapidement des convictions difficiles à déraciner.
-) Sur la Toile, un(e) toileur(e) n’est pas lu(e) que par des flatteur(e)s qui aiment l’image de leurs eux-mêmes se montrant gentil(le)s sans souvent comprendre ce qu’ils et elles ont lu [sont exlu(e)s ceux et celles qui approuvent un commentaire pour les bonnes raisons].
-) Sillonnent également la Toile des gens intellectuellement équipés pour raffiner l’analyse, adhérer aux idées émises ou au contraire les démolir. Ce n’est peut-être pas une bonne idée d’aller exposer à la face de la planète son manque de discernement!

Dans le photomontage ci-devant, on a affaire à ce type d’individus qui ne sont même pas conscients qu’ils ignorent qu’ils  ne savent même pas qu’ils n’ont aucune idée de la portée de leurs propos.
Voilà pourquoi je ne laisse pas passer.
Voilà pourquoi j’entreprends de déchiqueter de telles convictions oiseuses et ineptes.
Voilà pourquoi j’entreprends de bien circonscrire les notions de droits et libertés. 

0.22 Maximes et pollution toilaire

L’embêtement, c’est que le principe faisant office d’en-tête est valide. Par contre, le fait d’appliquer le dit principe à la liberté de l’enfant de faire ce qu’il veut de son corps — avec photo d’une charmante fanfant pour émouvoir la galerie — vient fausser toutes les données.

On argumentera que chacun a droit à ses opinions et qu’il faut respecter les idées de chacun. Dommage, mais ça ne fonctionne pas comme cela: quand on rend ses opinions publiques, il n’existe pas de droit international à avoir raison d’avoir tort d’une part [sauf pour les dictateurs tyrannocrates]; il n’existe pas d’autre part de droit international à éjaculer n’importe quelle assertion sans se voir contesté(e) s’il y a lieu. Si quelqu’un est incapable de justifier ses opinions, surtout de les fonder en en comprenant bien les tenants et aboutissants, ce quelqu’un devrait éviter de polluer la Toile.

0.23 La présente approche

Parce que valide, nous allons analyser la maxime citée en en faisant ressortir les implications et applications non seulement aux marques d’affections des enfants mais également au regard du vécu des adolescent(e)s. Nous allons aborder la problématique des fugues, lesquelles sont liées à la prétention des ados que leurs corps [entendre tout ce qu’ils et elles sont] leur appartiennent et qu’ils et elles entendent en prendre totalement possession.
Nous prétendons ici que tant la réaction des enfants face aux bécots et câlins que les démarches adolescentes dysfonctionnelles visant la conquête de liberté n’est pas le fait d’actes individuels mais le produit d’une communication familiale inadaptée, voire perturbée.

Nous ferons allusion à un grand courant philosophique grec de l’Antiquité: le cynisme [lequel n’a rien à voir avec l’usage abusif que l’on fait du vocable de nos jours]. Un peu de culture n’a jamais abruti personne! C’est que voyons-nous, les cyniques ont tenté de purifier la notion de liberté de ses esclavages religieux, ésotériques, voire légaux. Nous allons ici effectuer une démarche parallèle à la leur, [à des années lumières cependant de certaines pratiques de Diogène, le plus connu des cyniques, dont je ne parlerai pas]. Car causer des droits et libertés des juniors sans approfondissement de ces deux notions n’est que prolifération d’ignorances et de faussetés.

0.3 Les thèmes

Nous allons aborder cette réflexion à partir de cinq thèmes principaux:
 

Titre 1: Rémanences des pruderies;
Titre 2: Assises métaphysiques;
Titre 3: De droits et de libertés;
Titre 4: Le libre-arbitre: l’histoire confrontée à la science;
Titre 5; Les mineur(e)s contraint(e)s par les mœurs;
Titre 6: Épilogue

Chaque titre fait l’objet d’une publication distincte.