1- Préalables
0 Présentation générale; 0.1 Le présent journel.
0 Présentation générale; 0.2 Symbolique du montage graphique.
00 Lexiques; 1 Présentation générale.
80 L'AndroSongé; 1 Présentation; De grimaces et de songitude...
2- Symbolique des couleurs
Termes importants; À retenir; Définitions; Notes; Documents cités.
3- Prérequis
3.1 Le Journal de Montréal
3.2 Plateforme politique campagne électorale 2019
3.3 Tout sur la pénurie de main-d'oeuvre au Québec!
3.4 Immigrants au Québec: connaissance obligatoire du français.
3.5 Bloc québécois; Wikipédia
3.6 Louis Garneau ferme son usine de Saint-Augustin-de-Desmaures
4- Terminologie
Déontique, déontisme:
Le Petit Terminaire.
Journel:
Le Petit Terminaire.
Misethnie, misethnique:
Le Petit Terminaire.
5- Androsongeries
5.1 Élections canadiennes
Le 21 octobre 2019, les citoyen(ne)s canadiens seront appelé(e)s aux urnes. Trois cent trente-huit sièges sont à meubler d’humanoïdes postérieurs. Les élections canadiennes visent le renouvellement de la Chambre des Communes, par renouvellement de la députation ou le renouvellement des mandats de députés antérieurement élus.
Les membres du gouvernement sont sélectionnés à même le parti ayant obtenu le plus grand nombre de députés élu(e)s.
L’autre Chambre, celle du Sénat, ne fait pas objet d’élections populaires. Les sénateur(e)s sont nommés par la Couronne, incarnée par le/la Gouverneur(e) général(e), après sélection par le Premier ministre du Canada. Notons que les fonctions de Premier ministre et ministres n’existent pas dans la Constitution du Canada. Mais c’est un autre débat.
5.2 Le Bloc Québécois
Le Bloc québécois est un parti politique québécois oeuvrant au niveau fédéral. Il s’attribue trois mandats:
-) promouvoir et préparer la souveraineté du Québec à Ottawa;
-) défendre les intérêts du Québec;
-) promouvoir la social-démocratie.
5.21 Promouvoir la souveraineté du Québec
C’est la mission que l’on peut qualifier de première de ce parti politique. Il a contribué aux deux derniers référendums tenus au Québec portant sur l’indépendance du Québec. Référendums perdus!
Incroyable mais vrai: le Bloc fut désigné “opposition loyale à Sa Majesté” en 1993.
Progressivement, la promotion de l’indépendance a quitté la première place en faveur des deux autres missions.
Notons toutefois que l’indépendance du Québec ne se produira jamais. Ce qui fut jadis un projet sociopolitique rassembleur est devenu la lubie d’un tiers environ de la population québécoise.
5.22 Défendre les intérêts du Québec
Les deux premières décennies ont contraint le Bloc à combattre des mesures fédérales attaquant le Québec de plein fouet.
L’un des combats portait sur le projet de loi fédéral déterminant les conditions de reconnaissance d’un référendum sécessionniste.
Il y eut également le scandale des commandites, programme instauré suite au référendum de 1995. L’objectif était de combattre la mouvance indépendantiste au Québec, mais d’une manière assez illégale.
Dans le contexte de la présente élection, le Bloc se donne notamment pour mission de défendre à Ottawa la loi québécoise sur la laïcité, honnie – voire démonisée dans le reste du Canada. Il n’est pas interdit de penser que si le Parti libéral est reporté au pouvoir, il pourrait s’associer aux poursuites contre cette loi en vue de son abolition par les Cours de justice.
5.23 Le Bloc: plateforme 2019
La plateforme du Bloc comporte 62 résolutions. Seules quelques-unes nous intéressent ici. J’effectue ci-après un copier/coller des résolutions retenues.
18. La connaissance du français comme condition de la citoyenneté
Afin d’obtenir la citoyenneté canadienne, un immigrant doit avoir une connaissance suffisante du français ou de l’anglais. Le problème, c’est qu’au Québec, la langue commune est le français. En envoyant le message aux nouveaux arrivants que le français est optionnel, même au Québec, le fédéral nuit à l’intégration des Néo-Québécois.Le Bloc Québécois déposera un projet de loi pour que les nouveaux arrivants demandant la citoyenneté canadienne à partir du Québec aient une connaissance suffisante du français obligatoirement.
19. Droit de veto du Québec sur toute décision fédérale d’expulser des réfugiés.
La bureaucratie fédérale est parfois aveugle quand le temps de décider de l’expulsion d’une réfugiée ou d’un réfugié. Ces décisions ne tiennent trop souvent pas compte du contexte ou de la situation particulière d’une personne. On a vu par exemple une femme menacée d’expulsion parce qu’elle avait fait une erreur dans sa demande, même si elle était installée et intégrée à la société québécoise avec ses enfants. Le Bloc Québécois exigera du gouvernement fédéral qu’il accorde un droit de veto au Québec sur toute décision fédérale d’expulser des réfugiés.
5.3 Distinction entre souveraineté québécoise et indépendance québécoise
5.31 Probabilité de l’indépendance du Québec.
Il y a tout lieu d’opiner que l’indépendance du Québec du reste du Canada ne se réalisera jamais. Ce pour diverses raisons.
1) Le soutien financier des retraités sans revenus suffisants vient du fédéral. Les allocations fédérales sont un “tiens”. Les allocations d’un Québec indépendant sont un “tu l’auras”. Les retraités appartenant à une classe économiquement faible ne voteront jamais pour un “tu l’auras”. Ce fut également le cas lors du référendum écossais.
2) Les nouveaux citoyens issus d’une immigration récente quittent des pays en guerre, cancérisés par des conflits récents ou interminables. Ne voteront jamais pour une séparation qui peut se métamorphoser en conflits ouverts.
Les ouvertures de jadis sont de plus en plus bouchées!
5.32 Appui international
Il y a quelques décennies, la France aurait appuyé une mouvance séparatiste québécoise, surtout après l’esclandre du Général De Gaule lors de son passage à Montréal le 24 juillet 1967.
Par la suite, Paris résumait sa position ainsi: «non indifférence; non ingérence».
En ces temps que sont les nôtres, certains pays aux prises avec des mouvances sécessionnistes dans leurs propres pays, aucun gouvernement européen ne soutiendrait la séparation d’une province ou région d’un État national démocratique où que ce soit sur la planète.
5.33 Souveraineté québécoise
Le Canada se définit comme une fédération de provinces. Les provinces sont reconnues constitutionnellement comme souveraines dans leurs champs de compétences, lesquelles sont vastes. Sur papier, le fédéral se voit confier des responsabilités pancanadiennes.
Dans les faits, le palier fédéral a presque vassalisé les provinces, établissant sa primauté sur les icelles avec la bénédiction d’une Cour suprême qui, comme la tour de Pise, penche toujours ou presque du même bord: celui du fédéral. Les deux guerres du vingtième siècle ont contribué à raffermir cette tendance, au nom de l’urgence nationale.
Le Québec fut longtemps la seule province à revendiquer le respect de sa souveraineté.
Notons que dans le reste du Canada, on identifie le gouvernement fédéral comme l’État national, et les provinces comme les régions. Les provinces ne seraient que des administrations régionales.
Les propositions du Bloc dont nous causons ici s’inscrivent dans la tradition québécoise de lutte pour la préservation, la défense et la promotion de la souveraineté du Québec dans ses champs de prérogatives. Tout Québécois se devrait d’adhérer à ces propositions.
5.4 Souveraineté québécoise sur son immigration
5.41 Primauté des provinces en matière civile
Le principe énoncé ci-devant légitime cette aspiration québécoise à contrôler son immigration
1) parce que l’immigration est de nature civile;
2) que le civil relève de la souveraineté des provinces.
Par contre, un citoyen canadien l’est partout au Canada, d’où l’attribution de la citoyenneté doit demeurer de responsabilité canadienne.
Un citoyen canadien peut s’établir n’importe où au Canada: une liberté conférée par la Charte canadienne. Il n’est pas dit explicitement cependant que ce puisse se faire inconditionnellement.
5.42 Diversités provinciales en matière civile
Les provinces ne partagent pas toutes les mêmes valeurs. Le Canada hors Québec se veut par exemple idéologiquement multiculturel, ce qui n’est pas le cas au Québec. Le Canada dit “anglais” considère les libertés religieuses comme des droits, donc des contraintes; au Québec, elles sont perçues pour ce qu’elles sont: des libertés, c’est à dire des permissibilités qui ne sauraient contraindre l’État.
5.43 L’accueil des immigrants irréguliers
Le Québec devrait donc pouvoir accueillir différemment les migrants irréguliers sur son territoire. Ce pour diverses raisons.
-) Rejet d’un légalisme aveugle.
La proposition du Bloc cite le cas d’une dame menacée d’expulsion. On peut également ajouter le cas de cette famille expulsée dans son pays d’origine, le Sri Lanka, ce au péril de leur vie. Établie à Montréal depuis cinq ans, la famille était dépeinte comme un modèle d’intégration. Elle avait obtenu son certificat de sélection du Québec. L’une des filles performait brillamment au CEGEP en plus d’occuper un boulot. La famille était francisée.
La pratique actuelle du fédéral, appuyée par les Cours, s’avère pour le moins intolérable, en certains cas criminalisable!
-) Besoins du Québec en mains-d’oeuvre
Le besoin au Québec de mains-d'oeuvre populaires est criant. Et c’est dans toutes les sphères de l’économie: tourisme, restauration, agriculture, CHSLD, entretien automobile...
Un cas désespérant au moment d’écrire ces lignes: l’atelier de fabrication de vêtements pour cyclistes Garneau doit fermer ses portes, faute de couturières. Or parmi les milliers de migrants sur l’aide sociale présent au Québec, il doit bien se trouver quelques couturières! Et des laveurs de vaisselles! Et des préposés aux changements d’huile! Et des employé(e)s capables de placer des cannes sur les étagères des supermarchés! Et des aides sur les chantiers de construction et de rénovation!
Le PM du Québec Legault “focusse” sur les emplois payants! Mais les besoins dans les boulots de base sont non moins criants! La main-d’oeuvre est là, disponible mais non légalement accessible à cause des lubies légalistes du fédéral.
Que l'on donne à ces gens des permis de travail au lieu du béësse et qu'on les amène en province là où les besoins sont criants.
Le Québec doit jouir d’une pleine souveraineté en cette matière.
5.5 L’obligation de parler français
Pour les immigrants non francophones, peut-être les adultes ne parleront-ils jamais français de manière très fluide.
Pis après? Leurs enfants seront francisés et québécisés en moins de 6 mois.
5.51 Francisation des enfants migrants
C'est ce qui arrive avec une famille syrienne d'immigration récente. Les enfants, nés en Syrie, sont trilingues et leur vie se passe maintenant en français. Le français du paternel... heuuuuu... La mère, pus de problèmes. La grand'mère, ben là...
J'ai fréquenté une école italienne dans la Petite Italie au primaire. Les bonhommes surtout ne parlaient pas un maudit mot français. La génération de ma génération italienne est aujourd'hui intégrée dans un Québec francophone, et même à leurs pensions. Leurs enfants sont francophones.
On peut également citer le cas des immigrants vietnamiens ayant fui le Vietnam du Sud tombé aux mains du Nord. Les parents se ne sont pas tous francisés avec aisance. La plupart des enfants se sont et francisés et québécisés et exercent de nos jours des professions intéressantes. Payantes comme les aime le PM Legault...
5.52 Les errances de la Cour suprême en matière linguistique
Les Italiens de St-Léonard, immigrants d'une vague postérieure émigrés en Amérique — accidentellement au Québec — n’ont voulu que s’imposer l'anglais. La Loi 101 leur a imposé le français.
La Cour suprême, créatrice illégale de Droit, a établi que des gens ayant reçu leur éducation en anglais au Canada pouvait au Québec s’inscrire à l’école anglaise.
De nombreux citoyens québécois ont alors inscrit leurs enfants pendant quelques années dans une école anglophone non subventionnée, donc non régie par Québec. Ce qui habilitaient par la suite ces enfants à fréquenter l’école anglaise.
C’est ainsi que la Cour s’attribuant le droit de créer du Droit a illégitimement neutralisé la loi d’un Parlement légitimement créateur de Droit.
5.53 Qu’on les intègre, point!
Que l’on intègre toute personne migrante susceptible d’occuper un emploi au Québec, surtout en régions! Qu'on leur accorde un permis de travail! Vont payer de l'impôt au lieu de recevoir du béësse...
En région, il y a de la place dans les écoles pour les enfants. Il y a de la place à l'éducation aux adultes pour les former à l’emploi, les franciser, les initier à la culture québécoise. Les CEGEPS ne sont pas occupés à 100%. Même l'Université de Trois-Rivières a fermé des cours faute d'élèves. En régions, on a de la place.
Et les enfants francisés et québécisés, devenus adultes, vont contribuer à payer les pensions des misethniques anti-immigration.
5.6 L’expulsion criminalisable de réfugiés irréguliers
Tant les dirigeants conservateurs que libéraux sont criminalisables pour avoir retourné dans leurs pays d'origine des gens dont la vie était en réel danger, au nom d'un légalisme tordu. Qui va les poursuivre? Fouillez-moi! [bon! pas n'importe où!] Non-assistance à personnes en danger est un crime au Canada!
Le Bloc s’oppose à de telles pratiques criminalisables. Cette seule résolution justifierait un vote global pour ce parti à la grandeur du Québec. Incluant de la part de la portion anglicisée du Québec...
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