1 Préface
Les articles de ce répertoire ne sont pas rédigés à la légère. Le contenu est trop sensible, voire trop explosif, pour tolérer n’importe quoi rédigé n’importe comment. Chaque publication se veut le fruit d’une analyse inspirée d’une grille d’analyse.
1.1 Portée du présent répertoire.
Le présent répertoire se veut d’un ton et d’un style plus engagés, semblable par le ton au répertoire «L’AndroGuerrier», mais portant spécifiquement sur les problèmes engendrés par la perversité narcissique. Sont nommément visé(e)s les pervers narcissiques de tous genres.
1.2 L'auteur de ces lignes est-il croyant?
L’identification du répertoire fait allusion à Lucifer... L'auteur de ces lignes est-il croyant?
Croit-il que Lucifer soit un personnage réel? Heuuuu! Pas réellement...
Croit-il que Satan soit un personnage authentique? Pas vraiment...
Croit-il que les démons agissent effectivement dans notre monde? Effectivement pas...
Croit-il qu’il existe, dans notre dimension ou toute autre dimension, une organisation qualifiable de Royaume infernal ou enfer? Comme pas pantoute!
L’auteur de ces lignes ne tient absolument pas à valider ces mythes qui remontent à l’antiquité. Nous sommes chanceux que les Néandertaliens n’aient pas su écrire. Nous serions aux prises avec des mythes qui datent de plusieurs dizaines de millénaires!
1.3 De la mythologie au réel...
Alors si l’auteur de ces lignes ne croit nullement en ces sortes de mythes, pourquoi titrer ce répertoire «Le Luciférique Royaume de la perversité»?
1.31 Répertoire polémiste.
Pour combattre la perversité qui sévit sous couvert de religion par les armes mêmes de la religiosité. Il ne faut cependant pas interpréter ce discours “religieusant” au premier degré. Ce répertoire se veut mythiquement pamphlétaire, cela et rien d’autre. N’entend également pas faire dans la dentelle!
On retrouve par contre des pervers narcissiques incroyants, voire athées. L’athéisme toutefois s’avère une forme d’idéologie religieuse sans dieux. Le communisme tel que pratiqué par la gouvernance chinoise est une sorte de religiosité séculière. Dans tous les cas sous-marine-t-on dans l’océan abyssal des religiosités inondant la planète.
Pour combattre la perversité qui sévit sous couvert de religion par les armes mêmes de la religiosité. Il ne faut cependant pas interpréter ce discours “religieusant” au premier degré. Ce répertoire se veut mythiquement pamphlétaire, cela et rien d’autre. N’entend également pas faire dans la dentelle!
On retrouve par contre des pervers narcissiques incroyants, voire athées. L’athéisme toutefois s’avère une forme d’idéologie religieuse sans dieux. Le communisme tel que pratiqué par la gouvernance chinoise est une sorte de religiosité séculière. Dans tous les cas sous-marine-t-on dans l’océan abyssal des religiosités inondant la planète.
1.32 Le vocabulaire.
Par conséquent importe-t-il de bien s’entendre sur la définition que nous attribuons aux mots.
1) Par Royaume, il faut entendre un régime relationnel alimenté par diverses formes de malignités, de malfaisances, de perversités.
Le vocable se substitue à celui de régime. Dans notre grille d’analyse, un régime régit [on s’y attend!] toutes formes de relations, rapports, interactions entre les individus. La métaphore du royaume se substitue ainsi à la notion de régime.
2) Par perversité faut-il entendre toutes formes de relations, rapports, interactions, échanges, communications qui infernalisent l’environnement d’individus et de collectivités.
3) Cette perversité est essentiellement de nature narcissique. Les objectifs des pervers narcissiques visent la vengeance, la domination, parfois les deux. C’est ce qui permet de qualifier d’infernal ce type d’interrelations entre les individus, entre certains États et leurs citoyens, certaines religions et leurs coreligionnaires.
Notons que les États, religions et autres organisations sont des objets mentaux qui n’existent que dans des personnes physiques, seuls objets réels. Le «Tatastan» n’existe pas parce que ne réfère à aucunes entités politiques réelles incarnées par des personnes réelles [quoique les tatas soient infiniment nombreux!]. Les pervers narcissiques réels sont les individus qui incarnent ces religions, organisations ou États.
Par conséquent importe-t-il de bien s’entendre sur la définition que nous attribuons aux mots.
1) Par Royaume, il faut entendre un régime relationnel alimenté par diverses formes de malignités, de malfaisances, de perversités.
Le vocable se substitue à celui de régime. Dans notre grille d’analyse, un régime régit [on s’y attend!] toutes formes de relations, rapports, interactions entre les individus. La métaphore du royaume se substitue ainsi à la notion de régime.
2) Par perversité faut-il entendre toutes formes de relations, rapports, interactions, échanges, communications qui infernalisent l’environnement d’individus et de collectivités.
3) Cette perversité est essentiellement de nature narcissique. Les objectifs des pervers narcissiques visent la vengeance, la domination, parfois les deux. C’est ce qui permet de qualifier d’infernal ce type d’interrelations entre les individus, entre certains États et leurs citoyens, certaines religions et leurs coreligionnaires.
Notons que les États, religions et autres organisations sont des objets mentaux qui n’existent que dans des personnes physiques, seuls objets réels. Le «Tatastan» n’existe pas parce que ne réfère à aucunes entités politiques réelles incarnées par des personnes réelles [quoique les tatas soient infiniment nombreux!]. Les pervers narcissiques réels sont les individus qui incarnent ces religions, organisations ou États.
1.4 Grille d’analyse métaphysique
1.41 Notion de métaphysique
Les articles publiés dans ce répertoire s’inspirent d’une grille d’analyse métaphysique qui prend ses racines dans la Physique. Qu’entendons-nous par là?
Qu’est-ce que la métaphysique, telle que pratiquée en ce journel? Ceci:
Cette grille s’écarte de toutes formes d’approches religieuses, spiritualistes, ésotériques, bref de toutes formes de chimères. Cette grille d’analyse se méfie également des études empiriques qui s’autoproclament scientifiques, prétentieusement scientifiques.
Les articles publiés dans ce répertoire s’inspirent d’une grille d’analyse métaphysique qui prend ses racines dans la Physique. Qu’entendons-nous par là?
Qu’est-ce que la métaphysique, telle que pratiquée en ce journel? Ceci:
Étude systématique du Réel comportant deux volets:-) Approche rationnelle visant à extirper du “cœur” de la Physique l’ensemble des lois, normes, causalités, contraintes qui conditionnent l’Ordre de l’univers d’une part;-) Dans le prolongement de la physique, approche rationnelle visant à rationaliser ces données en vue de la confection d’une grille d’analyse permettant une compréhension rationnelle du Réel.
Cette grille s’écarte de toutes formes d’approches religieuses, spiritualistes, ésotériques, bref de toutes formes de chimères. Cette grille d’analyse se méfie également des études empiriques qui s’autoproclament scientifiques, prétentieusement scientifiques.
1.42 Élaboration de la grille d’analyse
Les articles publiés dans ce répertoire font appel à une grille d’analyse propre à ce journel. L’essentiel de cette grille d’analyse est publié sous les titres suivants:
04 2020-01-06; Contingence: notions, assises et postulats;
04 2018-10-21; Binarité, Principe d’antinomie, principe d’identité, principe d’altérité;
14 Ontophysique; L’intentionnalité universelle.
Au moment d’écrire ces lignes, ce dernier document datant de 2015 devra subir quelques retouches ainsi qu’un re-titrage.
Les articles publiés dans ce répertoire font appel à une grille d’analyse propre à ce journel. L’essentiel de cette grille d’analyse est publié sous les titres suivants:
04 2020-01-06; Contingence: notions, assises et postulats;
04 2018-10-21; Binarité, Principe d’antinomie, principe d’identité, principe d’altérité;
14 Ontophysique; L’intentionnalité universelle.
Au moment d’écrire ces lignes, ce dernier document datant de 2015 devra subir quelques retouches ainsi qu’un re-titrage.
1.43 Comparaison entre le cerveau et un ordinateur
Le corps de cette présentation établit un lien entre la structure et le fonctionnement des ordinateurs d’une part; la structure et le fonctionnement du bio-ordinateur cérébral. Le principe logique d’alternité y est expliqué.
Nous tenons compte cependant des différences fondamentales suivantes: un ordinateur n’est qu’un artefact alors qu’un cerveau est un organe vivant. Ceci pour éviter les condamnations des doctorisé(e)s pour qui une telle comparaison alimente leurs susceptibilités. La bonne nouvelle pour les iceux et icelles: la susceptibilité, ça se gère!
Cette présente mouture de la présentation du répertoire s’avère passablement longue. C’est que la mise en branle du sous-répertoire 14 «Anthropophysique» n’est pas amorcé. Un jour, la presque totalité de l’argumentaire présenté en cette page sera reformatée dans ce sous-répertoire. Pour l’instant cette présentation s’en charge.
Le corps de cette présentation établit un lien entre la structure et le fonctionnement des ordinateurs d’une part; la structure et le fonctionnement du bio-ordinateur cérébral. Le principe logique d’alternité y est expliqué.
Nous tenons compte cependant des différences fondamentales suivantes: un ordinateur n’est qu’un artefact alors qu’un cerveau est un organe vivant. Ceci pour éviter les condamnations des doctorisé(e)s pour qui une telle comparaison alimente leurs susceptibilités. La bonne nouvelle pour les iceux et icelles: la susceptibilité, ça se gère!
1.5 La présente mouture du texte
Cette présente mouture de la présentation du répertoire s’avère passablement longue. C’est que la mise en branle du sous-répertoire 14 «Anthropophysique» n’est pas amorcé. Un jour, la presque totalité de l’argumentaire présenté en cette page sera reformatée dans ce sous-répertoire. Pour l’instant cette présentation s’en charge.
2- Symbolique des couleurs
À retenir; Définitions; Liens; Notes; Termes importants; Postulats.
3 Préalables
3.1 0 Présentation générale; 0.1 Le présent journel.
3.2 0 Présentation générale; 0.2 Symbolique du montage graphique.
3.3 00 Lexiques; Présentation générale.
3.4 00 Lexiques; Lexiques et dictionnaires: usages et abusages
3.5 04 2018-01-19; Catégories logiques, Stéréospécificité, Stéréosélectivité.
3.6 04 2020-01-06; Contingencité
4 Références
4.1 Dictionnaires
A. Bailly, Abrégé du dictionnaire grec-français, Hachette, 2007.
F. Gaffiot, Dictionnaire latin-français, Hachette, 2008
J. Dubois, Le Lexus -le dictionnaire érudit de la langue française, Larousse, 2009.
Le grand dictionnaire terminologique du Québec [GDT].
M.-E. De Villers, Multidictionnaire de la langue française, Québec Amérique, 2009.
P. Robert, Le Petit Robert, Le Robert, 2011.
R. Mortier, Dictionnaire Quillet de la langue française, Aristide Quillet.
4.2 Articles et documents
4.201 Qu'est-ce-qu'un pervers narcissique ?
4.202 Pervers narcissique : 10 signes qui doivent vous alerter
4.203 Pervers narcissique : le reconnaître et l'affronter
4.204 Robert Spitzer et le diagnostic homosexualité du DSM-II
4.205 Comment déstabiliser un manipulateur narcissique?
4.206 Wikipédia: Trouble psychique
4.207 Wikipédia: Maladie
4.204 Robert Spitzer et le diagnostic homosexualité du DSM-II
4.205 Comment déstabiliser un manipulateur narcissique?
4.206 Wikipédia: Trouble psychique
4.207 Wikipédia: Maladie
4.210 Le Manuel Merck
4.212 Wikipédia: bug (informatique)
4.213 Wikipédia: Catégorie - Trouble émotionnel et du comportement
4.214 Wikipédia: Trouble de la personnalité
4.215 Wikipédia: Trouble de la personnalité narcissique
4.213 Wikipédia: Catégorie - Trouble émotionnel et du comportement
4.214 Wikipédia: Trouble de la personnalité
4.215 Wikipédia: Trouble de la personnalité narcissique
4.217 Le Manuel Merck: Troubles obsessionnels convulsifs
4.218 Cairn.Info: Habitus
4.219 Epigénétique : Comment l’environnement influence nos gènes
4.220 Wikipédia: Épigénétique
4.218 Cairn.Info: Habitus
4.219 Epigénétique : Comment l’environnement influence nos gènes
4.220 Wikipédia: Épigénétique
5 Terminologie
Binarité
Le Petit Terminaire; Le Grand Notionnaire
Catégorie
Le Petit Terminaire; Le Petit Notionnaire; Le Grand Notionnaire.
Contingencité
Le Petit Terminaire Le Grand Notionnaire
Journel
Le Petit Terminaire.
Métaphysique
Le Petit Terminaire Le Petit Notionnaire
Néologisme
Le Petit Terminaire
Néovocable
Le Petit Terminaire
Paralogie
Le Petit Terminaire
Sensoir
Le Petit Terminaire
6 La thématique [Première partie.]
6.1 Rejet des courants psychologistes dominants
Dans ce journel, nos analyses sont de type métaphysique. Cette approche nous distingue de la psychologie empirique et surtout de la psychiatrie dont nous rejetons moult théories. Nous éprouvons en ce journel un certain mépris pour les DSM mais également envers le psychologisme [doxa: hors du psychologisme, point de science!].
Les DSM 1 @ 3 considéraient l’homosexualité comme une déviance psychologique, voire une maladie mentale. L’article ci-haut cité en 4.204 raconte et l’histoire et le pourquoi du pourquoi faire d’une telle prise de position idéologique de la part des auteur(e)s usois(es).
Le DSM-5 considère de nos jours l’Asperger comme une forme d’autisme, une errance idéologique à classer parmi les aberrations infamantes: cette bible fait de l’Asperger une maladie mentale alors que l’on a affaire à une gent parmi les plus brillantes de l’humanité!
Le volet “psychiatrie” des DSM n’est rien d’autre que de l’idéologie trop souvent fallacieuse dont il importe de se tenir à distance. Ce qui ne met pas en cause les autres volets de cette bible médicale.
6.2 Notions empiriques de perfidie narcissique
6.21 Description générale
Le pervers narcissique fait montre d’une double personnalité: celle du charmeur d’abord; un jour ou l’autre, celle du persécuteur.
Quand le volet persécuteur émerge, s’agit-il d’un personnage assez toxique merci! Il s’accroche à sa victime et ne la lâche plus.
Petite statistique en passant: on dit que de tels personnages formeraient 3% de la population... Les a-t-on comptés un par un sur la planète? Quand on voit le nombre de politicien(ne)s, de religieux fondamentalistes, de conjoint(e)s marié(e)s ou pas, et même d’enfants et d’ados dans les écoles [Le “bullying” en milieux scolaires, c’est de la perversité narcissique], cette statistique n’est pas crédible.
Benjamin Alcon dans son “blogue” [je déteste ce néologisme”] dont le lien est offert en 4.205, suggère la description suivante:
Premièrement, il aime séduire. Il sait comment se faire aimer et gagner la confiance de ses «proies». Le pervers narcissique prend alors le rôle du gendre idéal, de l’amoureux, d’une sœur, d’un ami ou conjoint(e).
C’est aussi une personne qui possède une intelligence assez développée. Il donne de solides arguments logiques pour avoir ce qu’il veut. Il se montre ainsi très persuasif et vous cédez bien souvent à toute ses demandes.
Le pervers narcissique utilise aussi la violence psychologique pour contrôler sa victime. Il va alors vous critiquer, vous dévaloriser et littéralement vous casser. En outre, il refuse d’admettre ses torts. Il se sert de l’art de la manipulation pour faire culpabiliser les autres.Les personnes atteintes de ce trouble ont des difficultés à bien communiquer. Il ne peut pas exprimer ce qu’il veut de manière précise. C’est la personne victime qui doit s’adapter pour comprendre ce qu’il désire. Cette personne peut aussi être très jalouse. Elle va prendre plaisir à provoquer des situations conflictuelles. Pour grossir le trait, c’est un individu ultra toxique qui peut réellement vous pourrir la vie.
Ces comportements trouvent leurs explications dans le besoin intransigeant et suprémaciste des persécuteur(e)s de dominer les victimes qu’ils/elles considèrent comme leurs possessions d’une part; de démolir la personnalité des personnes qu’ils/elles envient, dont les qualités enviées infériorisent leur image de soi d’autre part.
Les pervers narcissiques s’avèrent également incapables de tolérer la contradiction, la remise en question de leurs actions, la contestation de leurs opinions même s’il s’agit de mensonges. De telles oppositions s’attirent trop souvent des réactions vengeresses, voire des méfaits potentiellement criminels.
Du fait que la perversité narcissique ne soit pas une maladie mentale, elle ne peut donc se soigner.
Du fait que les pervers narcissiques, parce que justement narcissiques, ne se reconnaissent pas comme tel(le)s, les thérapies n’ont que peu de succès.
Quoi qu’en pense le corporatisme médical, parce qu’il ne s’agit pas d’une maladie, elle ne fait donc pas l’objet de diagnostiques mais plutôt de constats.
D’où les constats qui suivent.
6.22 Traits particuliers de personnalité
Voici les principaux traits de personnalité de ce type de personnes tels que décrit par «Passeportsanté» dont on retrouve le lien en 4.201:
Entretient une communication floue.
Change fréquemment d’opinion.
Raconte des mensonges.
Éprouve de la jalousie.
Est incapable d’avouer ses torts ou d’assumer la responsabilité de ses actes.
Est incapable de reconnaître les besoins ou les sentiments d’autrui.
Est continuellement en quête de reconnaissance ou de succès.
Présente parfois plusieurs visages, par exemple, le passage d’une profonde tristesse à la colère lorsqu’il est contrarié.
N’est pas conscient du mal qu’il provoque. Cependant, l’influence qu’il exerce sur autrui est calculée.
Quelles sont les causes de la perversité narcissique? «Passeportsanté» suggère les explications suivantes:
Les causes du trouble de la personnalité narcissique sont à la fois complexes et inconnues. Une enfance dysfonctionnelle (enfants surprotégés, enfants sur qui on a des attentes extrêmement élevées, enfants abusés ou négligés) pourrait être en cause. Il est possible qu’un désordre génétique ou neurobiologique soit à l’origine de ce trouble de la personnalité mais rien n'est à ce jour prouvé.
L’impact d’une génétique transmise apparaît plutôt improbable. Ce trait de personnalité est acquis. En plus des causes plausibles énoncées ci-devant, cette acquisition peut s’effectuer par “adsorption” des mœurs parentales, sociales, voire religieuses qui baignent l’enfance d’un individu. La perversité narcissique s’enracine dans les mœurs de nombreuses familles, collectivités, sociétés diverses créant ainsi une sous-culture de cette nature. Un enfant en est alors imprégné. Imprégné comment? Nous en causons plus bas.
Notons que ce que l’on appelle le “bullying” à l’école, harcèlement et intimidation de la part d’élèves envers d’autres élèves, voire des enseignants et autres membres du personnel des institutions, s’avère une forme précoce de perversité narcissique.
6.23 Morphogenèse d’une entreprise perfide narcissique
Qu’il s’agisse d’un homme ou d’une femme d’État, d’un meneur religieux, d’un(e) chef(fe) d’entreprise, de ses voisin(e)s ou conjoint(e)s, de jeunes dans les écoles, l’emprise d’un(e) pervers(e) narcissique emprunte généralement les parcours suivants:
¶ Étape 1: Méfaits diversifiés et constants
Quand un(e) pervers(e) narcissique prend une personne en aversion, un tel personnage ne manque pas d’imagination quant à la diversité de ses méfaits:
-) méfaits envers les biens de la personne;
-) libelles diffamatoires;
-) harcèlements;
-) intimidations;
-) propos insultants, dégradants;
-) autres.
Les méfaits peuvent être commis en présence de la victime.
Les méfaits peuvent être commis en l’absence de la victime.
Si le méfait est commis contre un tiers, le/la pervers(e) accuse souvent la victime d’être l’auteur(e) du méfait.
Si le méfait est commis contre la victime, le/la pervers(e) nie toute implication dans la commission du méfait.
¶ Étape 2: Intensification des méfaits
À ce niveau, le/la persécuteur(e) use de violence communicationnelle; rend la vie insoutenable à la victime.
-) le/la persécuteur(e) devient agressi(f)(ve) dans ses rapports avec la victime: au téléphone, sur internet, interventions à la résidence de la victime;
-) le/la persécuteur(e) publie sur internet des photos intimes de la victime, des diffamations sur sa personne.
-) le/la persécuteur(e) utilise les instances de l’État pour déstabiliser la victime: agences sociales, police notamment. Les tribunaux peuvent même être mis à contribution.
Le méfait public utilisant des agences étatiques consiste à amener un agent gouvernemental ou de la paix à entreprendre ou poursuivre une enquête en trompant ces intervenants comme suit:
-) en faisant une fausse déclaration qui accuse la victime d’avoir commis une infraction;
-) en rapportant qu’une infraction a été commise quand elle ne l’a pas été;
-) en rapportant que la personne ou qu’une autre personne est décédée ou en danger alors que cela est faux, forçant ainsi les agent(e)s de la paix à pénétrer un logement de force;
-) en rapportant que la victime est un danger pour elle-même ou pour autrui;
-) en rapportant que la victime est un danger public.
¶ Étape 3 Violence physique
-) Menaces de violences physiques
L’intimidation change de niveau: elle menace l’intégrité physique de la personne.
Le/la persécuteur(e) franchit ce niveau quand les niveaux précédents ne portent pas les fruits désirés; quand une dénonciation est portée contre sa personne; quand les méfaits que l’individu veut maintenir clandestins sont démontrés et dénoncés ou pour toutes autres motivations.
-) Passages à l’acte
Si les menaces ne produisent pas les conséquences désirées, le/la persécuteur(e)s passe à l’acte, soit personnellement, soit en confiant le mandat à des tiers.
La violence physique peut aller jusqu’au meurtre.
-) Assassinats
La perversité narcissique mène souvent à l’assassinat des victimes. L’assassinat est commis soit par le/la pervers(e) lui/elle-même, soit par un tiers associé.
Démasquer et dénoncer ce genre d’individus demeure quand même la seule manière de contrer leurs méfaits.
C’est l’objectif du présent répertoire
de signaler, dénoncer et démoniser
tous les fauteur(e)s de perversités narcissiques
peu importe la classe citoyenne
à laquelle ils et elles appartiennent.
6.3 La perversité narcissique: une question médicale?
6.31 Préalables logiques: notion de texte
La perversité narcissique est une sous-structure de la personnalité, donc constitue un texte doté d’une texture et d’une tessiture.
Qu’est-ce que cette notion logique? Le tableau que voici:
On trouvera une description plus élaborée de la notion au chapitre 1.97, document portant sur la «Contingencité», dont le lien au Grand Notionnaire est fourni à la section 5 Terminologie.
Un bref résumé ici.
Pour le commun des mortels, un texte est un écrit quelconque. Mais il est plus que cela.
Le mot vient notamment du latin «textum» signifiant: 1) tissus, étoffe; 2) contexture, assemblage.
Le mot «textŭs», substantivation du participe passé de «texo», a la même signification: enlacement, contexture.
Le verbe signifie au propre “tisser”. D’où les emplois figurés: entrelacer, construire en entrelaçant, tresser...
Un texte induit l’idée d’une construction par entrelacement, association, assimilation de composantes.
Un texte s’avère par conséquent un produit doté d’une structure acquise lors de la construction d’une telle entité.
Un tissu est une entité dotée de composantes dont la trame et la nature de ces composantes diffèrent d’un tissu à l’autre. En matière de textile, un tissu peut être de laine, de coton etc. La manière dont le produit est tissé diffère également. Il en est de même d’autres types de tissus composés d’éléments spécifiques, tissés différemment, constituant ainsi une entité distincte.
Un tissu est composé de textes, par exemple une oeuvre littéraire constituant un tissu composé de textes écrits, de styles littéraires, la personnalité de l’auteur(e), le média supportant l’oeuvre. Toutes ces composantes constituent des textes.
La personnalité d’un individu est un tissu composé de textes provenant les uns de la génétique, les autres par acquisition des données de l’environnement psychosocial.
Tout tissu comporte un volet binaire — la texture; un volet contingentiel — la tessiture.
-) Par texture, on entend la manière dont un texte est structuré, structure qui en détermine à la fois la typonomie et la téléonomie. La typonomie détermine à quel type d’entité on a affaire, sa nature propre. La téléonomie détermine la finalité de tout ce qui est: la pérennité pour l’univers, la durée pour la matière/énergie, la survie pour la biosphère. Il s’agit d’une propriété des êtres.
La texture constitue le volet binaire dominant d’un texte.
-) La tessiture exprime les idées d’adaptation, d’expansion, de complexion, de manière de se comporter donc d’agir tels l’harmonique, la fréquence, la densité...
Les Italiens ont introduit le mot dans le champ musical pour désigner l’étendue d’un organe vocal. Les anglophones utilisent le mot «registre».
La tessiture est une infrastructure qui, en physique, détermine la kinètonomie [ex. Rythme, cadence, bref le mouvement] et la déontonomie [spectre, adaptation, régulation, expansion etc].
La tessiture constitue le volet contingentiel complémentaire d’un texte.
6.32 Préalables logiques: notion de catégories
Commençons par clarifier un principe fondamental en logique: le principe d’incompatibilité catégoriale. Elle se formule ainsi:
Postulat 6.32
Un objet
— chose ou phénomène —
ne peut être simultanément
la composante typique d’une (sous-)catégorie
et la composante d’une (sous-)catégorie autre
de même niveau que la (sous-)catégorie
dont cet objet est une composante typique.
Prenons l’exemple de ce que des ignares, se foutant des acceptions lexicologiques historiques des vocables, ont décidé de qualifier de simples artefacts d’intelligents. L’intelligence est une faculté propre aux ordinateurs biologiques appelés cerveaux. L’intelligence est BIOLOGIQUE, cela et rien d’autre. Un téléphone est fait de matières inertes. Un téléphone peut donc être électronique, robotique, informatique, non pas intelligent. Il s’agit de deux catégories d’êtres incompatibles! Il s’agit là d’une errance logique, menant à des aberrations idéologiques.
Nous reconnaissons ici trois types de catégories. Le tableau ci-haut en donne une bonne idée.
Partons du commencement. Toute entité, chose ou phénomène, comporte deux volets: binaire et contingentiel.
Les catégories sont de type binaire.
La Binarité est soit stéréospécifique, soit stéréosélective.
Stéréospécifique: des humains ne peuvent procréer des crocodiles.
Stéréosélectif: des humains peuvent générer des humains aux yeux bleus, bruns; aux cheveux blonds, châtains, noirs; à la peau noire, blanche, brune...
Par contre, si la peau est noire, elle n’est pas blanche laiteuse... Si les yeux sont bleus, ne sont pas bruns... Si les cheveux sont noirs, ne sont pas blonds. Le binaire est essentiellement «ou» / «ou».
C’est un peu court comme explications; on peut cependant prendre connaissance de notre document «Binarité», article 1.35 dans le Grand Notionnaire, lien offert à la section 5.
Le concept de catégorie est donc de type binaire, stéréosélectif.
Le concept comporte trois sous-catégories régies par des principes:
¶ PRINCIPE d'ANTINOMIE.
Cette sous-catégorie récuse toute forme de parenté de tissus, de textes, textures et tessitures entre des objets de connaissance. Aucune comparaison logique soutenable.
Les virus et les bactéries appartiennent à la catégorie «microbes», mais d’aucune manière peut-on considérer un virus comme une manière de bactérie.
¶ PRINCIPE D’IDENTITÉ
Cette sous-catégorie établit une parenté de tissus, textes, textures et tessitures entre des objets de connaissance. Il existe donc une relative comparaison qu’en québécois on exprime par l’expression fautive «pareil comme». Les objets sont «pareil comme» mais demeurent différents.
Il en est ainsi de jumeaux ou triplets identiques. Sont «pareils comme» les uns des autres, mais demeurent des personnes distinctes, dotés de leurs identités propres.
¶ PRINCIPE D’ALTERNITÉ
Le vocable «alternité» est un néovocable de notre cru, grammaticalement bien formé. Il est créé à partir du concept mathématique «alterne», désignant des angles alternes internes ou externes. Le concept est ici appliqué à un type logique [Le mot altérité est aussi valable].
Le latin «Altěr» signifie “l’un ou l’autre”.
Il s’agit donc d’une parenté de tissus, textes, texture et tessitures au regard des contextes internes [en jaune dans le tableau] mais totalement “autres” au regard des contextes externes [en bleu dans le tableau].
Ou inversement, des configurations externes similaires mais autres quant à leurs contextes internes.
Dans ce type de rapports, il y a presque toujours alternance entre les deux types de contextes.
Des extraterrestres visitent la Terre pour une première fois. Survolent le Mali, voient dans le désert galopant côte à côte un char d’assaut, un soldat sur la tourelle d’une part; un chameau surmonté d’un cavalier d’autre part. Pour ces intrus, s’agit-il de deux entités mobiles totalement similaires quant à leurs performances mais de compositions distinctes: l’un est fait de métal, l’autre est fait de viande.
C’est la même affaire, vont-ils penser!
La vraie vie, malgré des performances similaires [contextes externes], il s’agit de type d’êtres alternes, distincts, de natures différentes, malgré les recoupements.
On peut alternativement établir d’autres comparaisons entre leurs performances, dues par exemple à leurs natures restreintes: ces bidules ne peuvent voler! Similarités donc à cet égard.
Ces concepts sont essentiels à la compréhension des prises de positions qui suivent dans ce texte.
6.33 L’être humain comparé à l’être informatique
Principe d’alternité
Faisons appel à notre principe logique d’alternité: comparons le bio-ordinateur mental aux ordinateurs électroniques. Cette approche nous permettra de discriminer ce qui appartient aux maladies, aux troubles ou à autres choses.
Pourquoi s’agit-il d’alternité?
D’une part, toutes comparaisons entre ces deux objets réels sont irrecevables.
L’informatique humaine est disséminée dans l’ensemble du corps humain: cerveau reptilien, cortex, vertèbres, cellules... Le fonctionnement humain est biochimique. Quand il s’éteint, c’est la mort! Il ne se rallume pas!
Un ordinateur n’est qu’un artefact animé par l’électromagnétique. Un composé métallique et chimique. On peut l’éteindre et le rallumer.
Par contre, des comparaisons sont possibles.
-) Ainsi, un ordinateur est composé d’une carte maîtresse, centre de contrôle de l’ordinateur. L’humain jouit du cerveau reptilien qui en est l’équivalent: le centre de contrôle du corps humain.
-) La carte maîtresse est dotée d’un programme codé: le Bios. Le Bios est un mini programme exécutant les fonctions suivantes:
° il initialise tous les composants de la carte mère, du chipset et de certains périphériques ;
° il identifie tous les périphériques internes et externes qui lui sont connectés ;
° si cela n'a pas déjà été fait, il initialise l'ordre de priorité des périphériques d'entrée;
° il démarre le système d'exploitation dans l'ordre croissant des périphériques disponibles en contenant un.
Le corps humain est également équipé d’un tel programme, extrêmement puissant dans son cas: la génétique. Il est déjà contenu dans l’embryon de l’être humain, y amorçant la morphogenèse de l’individu.
° Il programme l’émergence et le développement de l’embryon, du foetus, ce jusqu’à la sortie de l’enfant du corps de sa mère.
° Il programme la morphogenèse de la personne de la naissance à la mort. Ce programme détermine même la décomposition d’un corps – un cadavre ne se mute pas en une rose au parfum exquis...
° Il programme la compatibilité entre les parties somatiques du corps; établit le système d’exploitation de la personne appelé psychique.
La génétique, malgré les comparaisons avec le Bios, s’avère autrement plus performante. Une comparaison relative demeure néanmoins possible et fondée.
-) L’ordinateur est un assemblage de composantes constituant ses divers organes. Le deuxième organe essentiel est le disque dur.
Le corps humain est également un assemblage de composantes. C’est le volet somatique du corps humain. Son organe dominant est le cerveau, lequel comporte l’équivalent d’une carte maîtresse et d’un disque dur.
-) L’humain est doté d’une faculté que ne possède pas l’ordinateur: la conscience!
6.33 Que dit la gent médicale et paramédicale?
¶ PASSEPORT SANTÉ
Journal sur support électronique.
Qu'est-ce-qu'un pervers narcissique ?
Il serait plus juste de nommer cette fiche "trouble de la personnalité narcissique", ce qu’on appelle communément la perversion narcissique. Dans la présente fiche, l’appellation pervers narcissique réfère à une personne atteinte du trouble de la personnalité narcissique.
La perversité narcissique serait donc, selon ce journal électronique, un trouble de la personnalité.
L'idée que la perversion soit un trouble de la personnalité se défend. Le hic: l'article confond perversion et perversité.
¶ WIKIPÉDIA: PERVERSION NARCISSIQUE
L’inventeur du terme, un certain Racamier, a “pondu” la description que voici:
THÉORIE
La perversion narcissique est une notion psychanalytique, issue de l'association de deux notions freudiennes, perversion et narcissisme, et c'est dans ce cadre que Racamier propose cette représentation. L'article originel invoque Freud à de nombreuses reprises et utilise la sexualisation de la psyché en parlant d'« orgasme psychotique du moi » et d'« érotisation des défenses » pour intituler les chapitres qui précédent celui intitulé « perversions narcissiques »
Orgasme psychotique du moi, érotisation des défenses...
Racamier était psychiatre et psychanalyste, dans la lignée de Freud. Il fallait donc qu’il soit fait allusion au sexe quelque part! Qui va s’en étonner?
LA PERVERSION«Fonctionnement social adapté et mentalisé»... Cette description est assez juste. Poursuivons....
La psychiatrie définit ainsi une organisation perverse caractérisée par « une apparence de génitalité, de fonctionnement social adapté et mentalisé ». En fait, on a affaire à un « déni de la réalité […]. » « Le pervers se croit donc à l'origine de la loi. Lui-même fera sa loi. Ainsi, il sera d'une part délinquant, et d'autre part indélicat. » « Le pervers n'a pas un désir, mais un besoin demandant une satisfaction immédiate. L'autre n'existe pas.
LE TROUBLE NARCISSIQUE
Le narcissisme est une notion introduite par Freud en utilisant, comme il l'a fait avec Œdipe, un renvoi à une histoire mythologique, ici celle de Narcisse, définie comme un « intérêt excessif pour (l'image de) soi, associant survalorisation de soi et dévalorisation de l'autre, habituel chez l'enfant, courant chez l'adolescent, compensatoire chez l'adulte. » Le trouble narcissique est donc l'installation durable de cette attitude compensatoire chez l'adulte, répertorié sous la catégorie des troubles spécifiques de la personnalité du classement international des maladies (CIM) et dans l'axe 2 (Troubles de la personnalité) du DSM.
«Troubles spécifiques de la personnalité du classement international des maladies»
Troubles... Maladies... ????
Deux remarques.
Ces idéologues que sont les psychiatres entendent établir une différence entre la perversion narcissique et le trouble narcissique. D’autres refusent la notion de perversion narcissique. Du moment que la psychiatrie quitte les champs sécurisés de la science — anatomie, physiologie, neurologie, génétique, cette branche de la médecine s’enfarge dans ses élucubrations idéologiques. Ainsi définit-on le narcissisme comme un trouble et classe-t-on les troubles parmi les maladies.
La question qui tue: la perversité narcissique est-elle une maladie? Voire un trouble?
Peut-être... Ces savantes discussions et explications confondent cependant deux notions: celles de perversion et de perversité.
¶ PERVERSION, PERVERSITÉ, DIFFÉRENCES
Il y a lieu de distinguer perversion et perversité. Ces deux mots viennent du verbe latin «pervertere», signifiant «mettre à l'envers». La morale chrétienne lui a donné le sens de «corrompre les esprits». Le verbe a donné perversion et perversité.
§ Notion de perversion
Cette notion a reçu une connotation morale, liant la perversion au vice.Un pervers est un vicieux. Le pervers tend à satisfaire des affabulations, des désirs et tendances hors de son contrôle.On pourrait énumérer la liste des vices; ceux liés à la sexualité sont sans doute les plus parlants.
En 2018, un bonhomme, préposé aux bénéficiaires -- à savoir des femmes atteintes d'un handicap mental, s'amusait à leur photographier les parties génitales, à poser des gestes, le tout compilé sur une clef USB. À cela s'ajoutait de la pornographie infantile. Un jour il décida de vendre un manteau. Or il avait oublié d'en retirer la fameuse clef, que l'acheteur a remis à la police. Il fut condamné en 2022. On a là un cas typique de perversion.
§ Notion de perversité
Au 12ème siècle, on lui avait donné le sens de «qui cherche à faire le mal». En application d'acceptions du verbe latin signifiant «mettre sens dessus dessous», «renverser», «abattre», «détruire», «ruiner», «anéantir»...
C'est exactement ce que tend à faire le/la pevers(e): anéantir ses victimes qui ne lui obéissent pas au doigt et à l’œil! Parmi les iceux (et icelles) retrouve-t-on les féminicides, infanticides, dictateurs criminalisables et autres.
Le problème, en cette ère qu'est la nôtre, on confond les deux notions de telle sorte que l'on ne sait de quoi l'on cause quand on en cause!
6.4 La perversité narcissique, une maladie?
Oublions la perversion, elle ne fait pas partie de l'objet de ce document.
La perversité narcissique est-elle une maladie?
Qu’est-ce que la maladie? Allons de nouveau consulter Wikipédia parce qu’on a là les descriptions les plus faciles à lire, très pertinentes quand bien fondées. C’est le cas ici. Lien en 4.207.
Je m’en tiens à l’essentiel de l’article que je paraphrase d’une part, et que j’enrichis (?) de mes commentaires personnels.
6.41 Définition
La définition d’abord que voici:
La maladie est une altération des fonctions ou de la santé d'un organisme vivant.On parle aussi bien de la maladie, se référant à l'ensemble des altérations de santé, que d'une maladie, qui désigne alors une entité particulière caractérisée par des causes, des symptômes, une évolution et des possibilités thérapeutiques propres.La maladie est à différencier des blessures, handicaps, syndromes et affections.
Le mot clef: ALTÉRATION!
6.42 Notion d’altération
Un objet est altéré lorsque déformé, dénaturé, partiellement ou complètement décomposé, avarié.
Un objet est également altéré quand dû aux modifications causées par l’action d’un agent.
Le Lexus (Larousse): définition du verbe “Altérer”:
Modifier l’état normal, provoquer un changement dans son aspect, dans sa valeur, en général pour aboutir à un état plus mauvais.
Synonymes: défigurer, déguiser, dénaturer, falsifier; affecter, changer, corrompre.
6.43 Application aux artifices informatiques
Note: La signification authentique du mot “artifice” est engin, instrument. Il fut inutilement remplacé par l’emprunt à l’anglais “artefact”.
Le Bios est un programme contenu dans la carte maîtresse. Pour différentes raisons, ce programme peut se retrouver affecté de deux manières dans son fonctionnement.
1) Par corruption. Le Bios ne peut alors activer les fonctions qui sont de son ressort. L’ordinateur ne démarre pas. L’altération touche l’intégrité du programme.
Les composantes, telles le disque dur système, les disques durs complémentaires, les lecteurs et autres composantes possèdent souvent leurs propres Bios, lesquels peuvent également avoir subi des dommages qui handicapent ces organes matériels, voire peuvent y bloquer l’accès.
2) Par errances. Le Bios peut activer l’ensemble de la machine, mais en créant des ERREURS. Il ne s’agit donc pas ici d’altérations, à savoir corruption ou avarie du programme. Il en est de même des organes matériels intégrés.
Les anglophones parlent en ces cas de “bugs”, bogues en français. Les programmes ne sont pas altérés. Ce sont des incidents externes aux Bios qui provoquent ces aberrations informatiques.
Deux situations distinctes donc: altérations généralement fatales; aberrations souvent mais pas toujours réparables.
6.44 Application à la génétique humaine.
Appliqué à la génétique humaine, existent également deux types de problèmes: les altérations et les aberrations. On peut consulter le Manuel Merck dont le lien est offert ci-haut en 4.210.
1) Reconnaissons trois types d’altérations:
-) Altérations somatiques: destruction de composantes ou de parties de composantes. La myopathie et l’hémophilie en sont des exemples.
-) Altérations psychiques: perte de capacités fonctionnelles. Les démences en sont des exemples.
-) Altérations psychosomatiques. La trisomie en est un exemple: déformations physiologiques plus ou moins importantes, pertes de capacités mentales.
Puisqu’il est question d’altérations psychosomatiques, il est question ici de maladies.
2) La recherche dans le domaine de la génétique reconnaît de nos jours l’existence d’aberrations chromosomiques. Il s’agirait ici d’agents externes modifiant le comportement de certains chromosomes et gênes visés.
L’épigénétique tend actuellement à expliquer la transgenrité par de telles aberrations, survenues au moment du développement de la sexualité d’une personne. Ainsi, alors que le fœtus se développe programmé pour devenir de sexe féminin, un épifacteur, donc un intervenant externe vient créer une errance dans le développement des organes génitaux. Il n’existe pas d’altération des chromosomes.
On pourrait également expliquer l’apparition du syndrome d’Asperger de la même manière, l’aberration pouvant être attribuée à l’un quelconque des 22 autres chromosomes ou à plusieurs des iceux. Il s'agit cependant là d'une hypothèse non démontrée.
Puisqu’il n’est pas question d’altérations psychosomatiques, il ne peut être question ici de maladies.
Comme il ne peut être question de maladies, la médecine n’a pas d’affaires là dedans.
6.45 La perversité narcissique,
Une maladie? Une aberration chromosomique?
Alors répondons à notre question: la perversité narcissique est-elle une maladie?
1) Parce qu’il n’y existe aucunes altérations physiques, psychiques ou psychosomatiques, la réponse est non!
2) Parce qu’il n’y existe aucunes aberrations chromosomiques, la réponse est non!
La perversité narcissique n’est donc pas
objet de diagnostiques
mais de constats.
6.5 La perversité narcissique, un trouble de la personnalité?
6.51 Les troubles informatiques
On ne peut ici décrire la kyrielle de bogues qui affectent un ordinateur. On trouvera des pages Google en cliquant sur le lien 4.211 ci-haut.
L’article de Wikipédia traitant des bogues informatiques résume suffisamment la problématique. Nous allons paraphraser une partie du texte.
On reconnaît deux sortes de bogues: les erreurs et les dysfonctionnements. Nous allons ici nous intéresser à quelques dysfonctionnements.
A) Une fuite de mémoire est un dysfonctionnement dû à un trouble (bogue) dans les opérations d'allocation de mémoire. Avec ce dysfonctionnement, la quantité de mémoire utilisée par le logiciel défaillant va en augmentant continuellement. Si le logiciel défaillant arrive à utiliser la quasi-totalité de la mémoire disponible, celui-ci gêne alors le déroulement des autres logiciels et les entraîne à des dysfonctionnements.
B) Un dépassement de tampon est un dysfonctionnement dû à une errance. Un logiciel qui doit écrire des informations dans un emplacement déterminé et limité de mémoire [mémoire tampon] dépasse les limites de cet emplacement. Il va alors écrire des informations sur un emplacement destiné à un autre usage. Cette modification inopinée entraîne une exécution erratique du logiciel, qui peut se terminer par une erreur de segmentation ou un dépassement de capacité.
C) Une situation de compétition [anglais race condition] est un dysfonctionnement dû à un trouble, qui fait que dans un même logiciel deux automatismes qui travaillent simultanément donnent des résultats différents suivant l'automatisme qui termine avant l'autre.
D) Un interblocage [anglais deadlock] est un dysfonctionnement durant lequel lorsque plusieurs automatismes s'attendent mutuellement, c'est-à-dire qu'ils attendent chacun que l'autre libère les ressources qu'il utilise pour poursuivre. Les ressources restent verrouillées durant les attentes, ce qui peut bloquer d'autres automatismes et par effet domino bloquer l'ensemble du système. Un mécanisme de prévention provoque l'annulation de l'opération lorsque la durée d'attente dépasse le délai admissible [anglais timeout].
Ces dysfonctionnements, errances, troubles ne correspondent en rien à des altérations des systèmes opérationnels. Ce sont des troubles, dysfonctionnements que des technicien(ne)s peuvent dans la plupart des cas résoudre.
Chez les humains, de tel(le)s technicien(ne)s ont nom de psychologues. Pas psychiatres!
6.52 Les troubles psychologiques
Les anglophones parlent de “disorders”.
En contexte “médical” [nous tolérons cette référence au médical pour quelques lignes encore], un trouble est une modification dysfonctionnelle des activités de l’organisme ou du comportement d’une personne.
Parmi les gens sérieux, on se cause alors du trouble de déficience de l’attention et de la mémoire actuelle; trouble obsessionnel compulsif; trouble de la parole etc.
Question: en tels cas existe-t-il des altérations somatiques, psychiques, psychosomatiques?
Réponse: non! Un dysfonctionnement n’est pas une altération.
Il existe cependant de grand(e)s théoricien(ne)s qui se prétendent expert(e)s, tel que décrit dans le Wikipédia dont on trouve le lien en 4.213 ci-haut. Des exemples:
-) Bégaiement... Ce serait un trouble émotionnel? De comportement? On ne connaît pas les causes réelles. Il s’agit effectivement d’un dysfonctionnement orthophonique. Les spécialistes requis : des orthophonistes, pas des psychiatres!
-) Décrottage de nez... Ben là! Vite un psy!
-) Énurésie nocturne... Quel beau mot pour pipi au lit! Problème psychologique ou apprentissage instinctuel imparfait? Ce problème doit faire l’objet d’un diagnostique quand l’obligation de changer les draps suffit à constater le problème? Doit exiger l’intervention d’un médecin? Probablement des pilules itou!
-) Mutisme sélectif... Une personne accusée a droit au Canada de garder le silence, de ne pas s’inculper. On force ces personnes à acquérir un trouble de personnalité? Parce qu’il s’agit de cas de mutisme sélectif... Greta Thungerg en est affectée. En réalité, ce n’est rien d’autre qu’un trait de personnalité. Contrainte de s’exprimer en public, souvent devant des ploutocrates, politiciens et autres, Greta se débrouille drôlement bien!
-) Masturbation excessive... De quoi on se mêle?
Cet article cependant cite des troubles réels, tels le déficit d’attention qu’il faut lier au déficit de mémoire actuelle et le trouble d’opposition, pour ne nommer que ceux là.
Un autre article publié sur Wikipédia [lien en 4.214] énumère les troubles de la personnalité:
-) trouble de la personnalité paranoïaque;
-) trouble de la personnalité schizoïde;
-) trouble de la personnalité schizotypique;
-) trouble de la personnalité antisociale;
-) trouble de la personnalité borderline;
-) trouble de la personnalité narcissique (pas d'affaires là);
-) trouble de la personnalité obsessionnelle-compulsive;
-) trouble obsessionnel compulsif [différent du précédent];
et autres troubles que l’on peut consulter dans l’article.
Une bonne partie de ces troubles constituent des errances ou dysfonctionnements, donc de véritables troubles. Certains troubles affectent le psychique. Notons la paranoïa, la schizophrénie, la psychose.
Les autres troubles sont d’ordre psychologique: narcissisme, obsession compulsive notamment.
La plupart de ces troubles SURGISSENT au cours de la morphogenèse de la personne. Ce peut être à l’enfance, l’adolescence ou plus tardivement, selon les troubles et les personnes.
POSTULAT 6.52
Les troubles constituant une dysfonction
des activités de l’organisme ou du comportement
ne sont pas acquis par transmission génétique,
mais développés en cours de croissance.
Certains troubles du bio-ordinateur cérébral s’apparentent aux troubles informatiques. Nous suivons ici l’énumération adoptée en 6.51 [Aa; Bb; etc]. Voyons voir!
Aa) Les fuites de mémoire existent chez certains humains. On associe ce trouble aux troubles du déficit de l’attention mais de fait, c’est le contraire qui se passe. La personne est tellement concentrée sur un objet d’intérêt immédiat qu’elle oublie autres choses importantes: un plat qui cuit sur la cuisinière, un rendez-vous important, son portefeuille ou sacoche en quittant le domicile...
La mémoire actuelle, gérée par l’instinct, tout comme la mémoire RAM d’un ordinateur a peu de capacités. Les données doivent être transférées à une mémoire tampon qui n’est pas la mémoire long terme. Une sur-concentration rend l’accès à la mémoire tampon non disponible, d’où une sorte de fuite mnémonique.
Où se situerait cette mémoire tampon à proximité du cerveau reptilien?
Bonne question! Vous en avez d’autres embêtantes de cette sorte? Retenons cependant ceci:
Ce trouble correspond à la notion de dysfonctionnement.
Bb) Le débordement de la mémoire tampon mène à une dysfonction mnémonique. La personne peut se penser Alzheimer... Le système mnémonique débordant, s’ensuivent des errances fonctionnelles. La personne est toute mêlée! La personne ne sait plus par où commencer, où elle est rendue dans une tâche.
Il s’agit bien et bel d’un dysfonctionnement, donc d’un trouble.
Cc) Au moment d’écrire ces lignes, la planète est en pleine crise d’un corona virus. Or les gens un peu partout dans le monde industrialisé se ruent dans les supermarchés, faisant provisions inconsidérées de papier de toilettes, de cannages et autres produits. Il y a ici trouble de l’opposition entre l’instinct de survie d’une part, l’usage de la raison d’autre part. Les gens ont pour nombre d’entre eux bien conscience de l’absurdité de tels comportements, admettent s’avérer assaillis par la peur. La peur contrôle la personne, avant que la raison ne la ramène à un certain bon sens.
Ici également, s’agit-il bien et bel d’une errance générée par un désarroi, donc d’un trouble.
6.53 La perversité narcissique dans tout cela?
Dans ce survol des troubles psychologiques, y trouve-t-on quelque chose qui s’apparente à la perversité narcissique? Que deux possibilités...
¶ Trouble de la personnalité narcissique.
Wikipédia dont le lien est fourni en 4.215, résume la présentation du DSM-5 comme suit:
Le trouble de la personnalité narcissique est décrit dans le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-5) qui classifie chaque trouble de la personnalité dans un groupe parmi trois, en fonction des symptômes qui les caractérisent. Cette classification place le trouble de la personnalité narcissique dans le groupe B des troubles de la personnalité, troubles caractérisés par un sentiment excessif d'importance personnelle. Ce groupe inclut également le trouble de la personnalité borderline, le trouble de la personnalité histrionique [= hystérique] et le trouble de la personnalité antisociale.
Pour le DSM-5, le patient présente au moins cinq des symptômes suivants:
-) le sujet a un sens grandiose de sa propre importance (par exemple, surestime ses réalisations et ses capacités, s'attend à être reconnu comme supérieur sans avoir accompli quelque chose en rapport);
-) idéalise un alter-ego conçu comme objet principal de ses discussions;
-) est absorbé par des fantasmes de succès illimité, de pouvoir, de splendeur, de beauté, de perfection, ou d'amour idéal;
-) s'énerve facilement quand on ne répond pas à ses désirs ou à ses besoins;
-) pense être « spécial » et unique et ne pouvoir être admis ou compris que par des institutions ou des gens spéciaux et de haut niveau;
-) montre un besoin excessif d'être admiré;
-) pense que tout lui est dû: s'attend sans raison à bénéficier d'un traitement particulièrement favorable et à ce que ses désirs soient automatiquement satisfaits;
-) exploite l'autre dans les relations interpersonnelles: utilise autrui pour parvenir à ses propres fins (mensonges, chantages, violence verbale, etc.);
-) manque d'empathie: n'est pas disposé à reconnaître ou à partager les sentiments et les besoins d'autrui ;
-) envie souvent les autres, ou croit que les autres l'envient;
-) cache des informations aux autres pour arriver à ses fins;
-) fait preuve d'attitudes et de comportements arrogants et hautains.
Le volet narcissique de la perversité comporte ou peut comporter toutes les caractéristiques ou une partie des icelles, incluant la violence communicationnelle.
La question suivante se pose: en quoi ces comportements constituent-ils des troubles?
Qu’est-ce qu’un trouble? Revenons à la définition établie:
Un trouble
est une modification dysfonctionnelle
des activités de l’organisme
ou du comportement d’une personne.
Or loin de s’avérer dysfonctionnels, les pervers(es) narcissiques s’avèrent au contraire hautement fonctionnels. À preuve ces chefs d’État: Trump, Putin, Erdogan, Netanyahou, Xi Jinping, Duterte, Assad, Saoud, Bolsonaro... Nous pourrions ajouter des vedettes du monde des sports, des Arts, même des sciences. Tous des gens hautement fonctionnels.
Bref, sur ce point, le DMS a tout faux!
¶ Trouble de la personnalité obsessionnelle compulsive.
Nous reproduisons ci-après une partie du texte du Manuel Merck en réaménageant sa présentation.
Pour diagnostiquer un trouble de la personnalité obsessionnel-compulsif, le patient doit avoir une tendance persistante à la préoccupation de l'ordre, au perfectionnisme et au contrôle de soi, des autres et des situations.
Ce modèle est correspond à la présence des ≥ 4 des éléments suivants [devinons ce que la phrase veut dire!]:
-) Une préoccupation au regard des détails, des règles, des horaires, de l'organisation et des listes;
-) Un besoin impératif de faire quelque chose parfaitement qui interfère avec l'achèvement de la tâche;
-) Une dévotion excessive au travail et à la productivité (non pour des raisons de nécessité financière), ce qui entraîne une négligence des activités de loisirs et des amis;
-) Une rigueur, une méticulosité et une inflexibilité excessives quant aux questions et valeurs éthiques et morales;
-) Une réticence à jeter des objets usés ou sans valeur, même ceux qui n'ont aucune valeur sentimentale;
-) Une réticence à déléguer ou à travailler avec d'autres personnes, à moins que ces dernières acceptent de faire les choses exactement comme les patients le veulent;
-) Une tendance à ne pas vouloir dépenser pour eux-mêmes et pour les autres parce qu'ils voient l'argent comme quelque chose à préserver en prévision de futures catastrophes;
-) Rigidité et entêtement.
En outre, les symptômes doivent avoir débuté au début de l'âge adulte.
Or nous pouvons lire et relire la description de toutes ces caractéristiques, tendances, symptômes, elles n’ont rien à voir avec de quelconques troubles — les troubles se définissant comme des dysfonctionnements.
Toutes ces caractéristiques définissent des traits de personnalité!
Les traits de personnalité ne sont quand même pas des maladies mentales, même pas des troubles mentaux!
Quoiqu’il en soit, cette description ne correspond en rien sinon si peu aux manifestations de ciblage obsessionnel de victimes des pervers(es) narcissiques.
Les pervers(es) narcissiques, quand ils et elles ciblent une victime, s’y cramponnent à la manière de ventouses: Ces personnes ne lâchent pas leurs prises! C’est une sorte de pulsion contraignante à contrôler, dominer, asservir la victime qui alimente leurs compulsions.
Dans leurs recherches de manipulation de leurs victimes, les pervers(es) narcissiques s’avèrent très fonctionnel(le)s, voire inspiré(e)s!
Résumons!
La perversité narcissique ne peut se voir classer parmi les maladies parce qu’aucune altération somatique et/ou psychique n’y est décelable d’une part.
Parce que d’autre part aucun dysfonctionnement n’affecte ce type d’individus.
Au contraire, les pervers(es) narcissiques sont incontestablement hautement fonctionnel(le)s. À tel point que ces personnes accèdent souvent à des fonctions prestigieuses, voire liées au pouvoir.
Par ailleurs, le ciblage obsessionnel des pervers(es) narcissiques se manifeste comme une emprise toxique exercée sur la victime ciblée.
Bref...
POSTULAT 6.53
La perversité narcissique
n’est ni une maladie,
ni un trouble de la personnalité,
ni un trouble du comportement
mais un trait de personnalité!
À cette description faut-il ajouter cet ingrédient des plus intolérables qui caractérise la perversité narcissique: la toxicité! D'où l'attribution du charmant qualificatif "luciférique"!
On pourra prendre connaissance de l’article dont le lien est offert en 4.216 portant sur la perversité. La page offre également des liens à des articles traitant du narcissisme.
D’où peut bien s’originer ce trait de personnalité?
Le processus évolue en toute inconscience. Ni la conscience humaine ni l’intelligence humaine n’y sont impliquées. Le processus est essentiellement instinctif. D’où une petite incursion rapide dans l’univers de l’instinct.
6.6 La métaphysique, l’ontarchie, la Forme, l’instinct
Pourquoi la présente section? Elle semble hors propos!
Pourtant nenni!
Pourtant nenni!
6.61 La métaphysique: qu’est-ce? Brève présentation
Le mot «métaphysique» en est un construit à partir des mots «méta» et «physique».
Qu’est-ce que la Physique?
Réponse: l’Ordre qui régit l’Univers.
Le préfixe grec «méta» signifie d’une part «au milieu de», «au coeur de»; «dans le prolongement de» d’autre part.
Le mot «métaphysique» en est un construit à partir des mots «méta» et «physique».
Qu’est-ce que la Physique?
Réponse: l’Ordre qui régit l’Univers.
Le préfixe grec «méta» signifie d’une part «au milieu de», «au coeur de»; «dans le prolongement de» d’autre part.
La métaphysique d’inspiration scientifique tire ses principes, lois, connaissances de la Physique pour s’en forger une grille d’analyse utilisable à toutes les sauces.
La métaphysique n’est pas une science. La science, c’est la Physique.
La métaphysique n’est pas une philosophie, surtout pas au sens contemporain du terme.
La métaphysique d’inspiration scientifique ne se veut qu’une logique analytique, prolongeant la pensée d’Aristote et des péripatéticiens. Sauf que deux millénaires plus tard, la Physique est ailleurs!
La logique mathématique utilise les nombres, chiffres, lettres et symboles. En ce journel, la logique métaphysique utilise les tableaux.
La métaphysique n’est pas une science. La science, c’est la Physique.
La métaphysique n’est pas une philosophie, surtout pas au sens contemporain du terme.
La métaphysique d’inspiration scientifique ne se veut qu’une logique analytique, prolongeant la pensée d’Aristote et des péripatéticiens. Sauf que deux millénaires plus tard, la Physique est ailleurs!
La logique mathématique utilise les nombres, chiffres, lettres et symboles. En ce journel, la logique métaphysique utilise les tableaux.
Note: la métaphysique n'est pas philosophie, quoiqu'en pensent de grand(e)s doctorisé(es), les dictionnaires, les universités etc. La métaphysique est une grille d'analyse. La philosophie n'est que blablabla...
6.62 Du «premier moteur» à l’ontarchie
Quel est ce principe fondamental qui régit l’Univers? Aristote le dénommait «Premier moteur».
Dans ce journel, nous dénommons ce premier moteur «Ontarchie», ce qui signifie «pouvoir de l’Être».
Cette ontarchie régit l’émergence et la morphogenèse de tous les êtres de la nature, incluant la biophysique – des microbes aux humains.
Chez les animaux, incluant les humains, cette ontarchie prend nom depuis des millénaires de «Instinct».
Quel est ce principe fondamental qui régit l’Univers? Aristote le dénommait «Premier moteur».
Dans ce journel, nous dénommons ce premier moteur «Ontarchie», ce qui signifie «pouvoir de l’Être».
Cette ontarchie régit l’émergence et la morphogenèse de tous les êtres de la nature, incluant la biophysique – des microbes aux humains.
Chez les animaux, incluant les humains, cette ontarchie prend nom depuis des millénaires de «Instinct».
Cet instinct régit la morphogenèse de l’émergence au développement de la personnalité d’un humanoïde, incluant le modèle pervers narcissique.
Les liens entre le concept de «Forme» et celui de «ontarchie» est décrit dans notre document portant sur la contingencité, au chapitre 1.9. Document dont le lien est offert ici.
Un résumé des résumés de tout cela à partir des tableaux ci-dessous. Les tableaux qui suivent s’interprètent de droite à gauche.
Les liens entre le concept de «Forme» et celui de «ontarchie» est décrit dans notre document portant sur la contingencité, au chapitre 1.9. Document dont le lien est offert ici.
Un résumé des résumés de tout cela à partir des tableaux ci-dessous. Les tableaux qui suivent s’interprètent de droite à gauche.
6.63 Le substrat khaosique orchestré par le principe ontarchique
L’Univers à l’état brut apparaîtrait comme un immense «khaos», si un tel état brut existait. Il importe de distinguer la notion grecque de «khaos» de celle de «khéos». Le khéos, pour utiliser un langage commun, c’est le bordel! Les Latins et par la suite l’Occident ont confondu les deux vocables.
Or le khaos n’existe pas dans le Réel effectif. L’Univers est structuré et organisé grâce au principe ontarchique autogéré.
Le principe ontarchique autogéré actue les entités potentielles d’une part; active les phénomènes énergétiques latents d’autre part.
Or le khaos n’existe pas dans le Réel effectif. L’Univers est structuré et organisé grâce au principe ontarchique autogéré.
Le principe ontarchique autogéré actue les entités potentielles d’une part; active les phénomènes énergétiques latents d’autre part.
6.64 Le principe d’autogestion universel
Pourquoi parler d’autogestion? Parce que ce principe ontarchique est inhérent à l’Être universel. C’est ainsi qu’Aristote concevait le premier moteur. L’idée d’une étance de quelque nature extérieure à l’univers mais créatrice de l’icelui n’est plus soutenable dans le contexte scientifique contemporain.
Aristote - peut-être - et les disciples qui ont poursuivi son oeuvre - semble-t-il - ont songé à diviniser ce premier principe. Les Latins y ont songé, notamment les panthéistes. Au moyen-âge, Spinoza a tenté de diffuser cette idée. Il eut tôt avantage à changer d’idée pour ne pas finir ses jours carbonisé sur un bûcher.
Pourquoi parler d’autogestion? Parce que ce principe ontarchique est inhérent à l’Être universel. C’est ainsi qu’Aristote concevait le premier moteur. L’idée d’une étance de quelque nature extérieure à l’univers mais créatrice de l’icelui n’est plus soutenable dans le contexte scientifique contemporain.
Aristote - peut-être - et les disciples qui ont poursuivi son oeuvre - semble-t-il - ont songé à diviniser ce premier principe. Les Latins y ont songé, notamment les panthéistes. Au moyen-âge, Spinoza a tenté de diffuser cette idée. Il eut tôt avantage à changer d’idée pour ne pas finir ses jours carbonisé sur un bûcher.
6.65 L’intellect, un processeur mental constructiviste
Quand nous pensons «éléphant», nous n’avons pas l’éléphant dans le cerveau. Nos sensoirs perçoivent les configurations de l’objet réel qu’ils transforment en signaux codifiés. Ces signaux sont reconstruits par le cerveau pour donner l’objet mental. Nous appelons «intellect» ce processeur mental, distinct de l’instinct, qui effectue cette tâche de reconstruction des configurations des objets réels.
Quand nous pensons «éléphant», nous n’avons pas l’éléphant dans le cerveau. Nos sensoirs perçoivent les configurations de l’objet réel qu’ils transforment en signaux codifiés. Ces signaux sont reconstruits par le cerveau pour donner l’objet mental. Nous appelons «intellect» ce processeur mental, distinct de l’instinct, qui effectue cette tâche de reconstruction des configurations des objets réels.
Comme chez tous les animaux, une partie de l'oeuvre est assumée par l'instinct. La rationalisation de ce fonctionnement mental fait appel à un processeur distinct, auquel n'ont pas accès la plupart des animaux. On peut soupçonner cependant que certains animaux, les épaulards par exemple, parce que leurs capacités complexes démontrées lors de l'attaque regroupée d'une proie, soient potentiellement dotés d'un tel intellect. Il est toutefois impossible d'aller vérifier dans leurs cervelles.
6.66 Notion de Forme et d’objet mental
La Forme se définit comme le principe représentationnel qui simule l’objet réel pour donner l’objet mental. Elle est le produit de ce processeur mental qu’est l’intellect humain.
L’objet mental est à la fois reconstruction mentale d’une chose ou d’un phénomène d’une part; des systèmes, processus, fonctionnements reliés à ces entités d’autre part.
La Forme joue alors le rôle de configuration des choses ou phénomènes d’une part; informations régissant les systèmes d’autre part. La Forme ne crée pas l’objet réel: elle le simule!
La Forme se définit comme le principe représentationnel qui simule l’objet réel pour donner l’objet mental. Elle est le produit de ce processeur mental qu’est l’intellect humain.
L’objet mental est à la fois reconstruction mentale d’une chose ou d’un phénomène d’une part; des systèmes, processus, fonctionnements reliés à ces entités d’autre part.
La Forme joue alors le rôle de configuration des choses ou phénomènes d’une part; informations régissant les systèmes d’autre part. La Forme ne crée pas l’objet réel: elle le simule!
Appliquons!
6.67 Le substrat psychosomatique orchestré par l’instinct
Chez l’humain, le khaos, c’est le psychosomatique. À partir du moment ou un spermato pénètre un ovule, le processeur ontophysique qui prend nom ici de «instinct» démarre.
L’instinct joue le rôle d’acte générateur qui assure la constitution du poupon à venir.
L’instinct régit également les systèmes, processus, fonctionnements qui assurent la venue d’un petit être à la vie. Il régit également la morphogenèse d’un individu de la conception à la mort. Incluant la mort. Un humain n’est pas programmé génétiquement pour se décomposer sous forme de fleurs odoriférantes. Le processus s’avère plutôt nauséabond... Comme chacun sait!
Note. Le substantif «psychosomatique» est féminin quand il désigne la médecine psychosomatique. En contexte métaphysique, il adopte le genre masculin. Il désigne alors l’union du volet corporel [somatique] et du système énergétique qui régit l’humain dans sa globalité [psychique].
L’instinct joue le rôle d’acte générateur qui assure la constitution du poupon à venir.
L’instinct régit également les systèmes, processus, fonctionnements qui assurent la venue d’un petit être à la vie. Il régit également la morphogenèse d’un individu de la conception à la mort. Incluant la mort. Un humain n’est pas programmé génétiquement pour se décomposer sous forme de fleurs odoriférantes. Le processus s’avère plutôt nauséabond... Comme chacun sait!
Note. Le substantif «psychosomatique» est féminin quand il désigne la médecine psychosomatique. En contexte métaphysique, il adopte le genre masculin. Il désigne alors l’union du volet corporel [somatique] et du système énergétique qui régit l’humain dans sa globalité [psychique].
6.68 La personnalité: un produit de l’instinct
Dans ce journel, nous déménageons ici de répertoire. Nos précédentes réflexions cheminaient en contexte «Ontophysique». Le répertoire consacré aux présentes réflexions prend nom de «anthropophysique.» La notion de «Physique» ne change pas: «ordre qui régit l’Univers». L’ordre dont il s’agit désormais s’applique aux humains.
Nous allons définir la notion de personnalité plus bas, en 6.78. Essentiellement s’agit-il d’un trait de personnalité acquis. Par trait, entendons un élément caractéristique d’une personne.
L’instinct est une sorte de processeur ontarchique autogéré qui pilote la morphogenèse de la personnalité d’un individu. L’instinct régit également les processus psychologiques qui “informent” la personnalité des individus. Par “informer”, entendons «autoprogrammer le comportement et la manière d’être d’un individu».
Le volet «binarité» est le même que décrit précédemment en 6.66.
Nous allons définir la notion de personnalité plus bas, en 6.78. Essentiellement s’agit-il d’un trait de personnalité acquis. Par trait, entendons un élément caractéristique d’une personne.
L’instinct est une sorte de processeur ontarchique autogéré qui pilote la morphogenèse de la personnalité d’un individu. L’instinct régit également les processus psychologiques qui “informent” la personnalité des individus. Par “informer”, entendons «autoprogrammer le comportement et la manière d’être d’un individu».
Le volet «binarité» est le même que décrit précédemment en 6.66.
6.69 La perversité narcissique: un produit également de l’instinct
La perversité narcissique doit se classer parmi les traits de personnalité à l’instar de tant d’autres: indifférence, apathie, dépendance socioaffective, radinerie, méfiance, opportunisme, puissardise [powertrip] et autres.
On peut constater la logique que nous avons développé tout au long de cet argumentaire dans la section 6.6. Il est temps maintenant de définir la perversité narcissique comme un habitus.
6.7 La perversité narcissique: un habitus
6.71 Qu’est-ce qu’un habitus?
La définition rapide que voici:
Disposition structurante et acquise
suite aux interactions de l’individu
avec ses environnements successifs,
disposition qui conforme
la personnalité de cet individu
de manière permanente.
6.72 Ce que l’habitus n’est pas
Un habitus n’est pas un conditionnement mental.
Par conditionnement, on entend d’abord désigner les processus visant à conditionner un produit. Par exemple, l’emballage d’un produit [packaging pour les Anglos]. Ou pour modifier un état, par exemple l’air ambiant.
Métaphoriquement parle-t-on de processus devant mener à une modification et une amélioration de la masse musculaire, du rythme cardiaque, etc.
Jusqu’ici, lexicologiquement, cette acception peut se tolérer.
Les Angloïdes toutefois ne se sentent heureux que lorsqu’ils peuvent attribuer à un vocable des acceptions sans rapports avec l’icelui. C’est ainsi qu’un conditionnement psychologique ou social devient un état acquis déterminant la pensée et l’agir d’un individu ou d’une société. Il s’agit là d’une dérive lexicologique que nous n’endossons pas ici.
Un habitus n’est pas un conditionnement mental.
Par conditionnement, on entend d’abord désigner les processus visant à conditionner un produit. Par exemple, l’emballage d’un produit [packaging pour les Anglos]. Ou pour modifier un état, par exemple l’air ambiant.
Métaphoriquement parle-t-on de processus devant mener à une modification et une amélioration de la masse musculaire, du rythme cardiaque, etc.
Jusqu’ici, lexicologiquement, cette acception peut se tolérer.
Les Angloïdes toutefois ne se sentent heureux que lorsqu’ils peuvent attribuer à un vocable des acceptions sans rapports avec l’icelui. C’est ainsi qu’un conditionnement psychologique ou social devient un état acquis déterminant la pensée et l’agir d’un individu ou d’une société. Il s’agit là d’une dérive lexicologique que nous n’endossons pas ici.
6.73 Un peu d’histoire...
L’habitus est un vocable qui a du vécu!
A) Pour désigner cet état acquis déterminant la pensée et l’agir d’un individu, le grec utilise le mot «ἕξις» [héxis].
Le substantif est en lien direct avec le verbe «ἔχω» [hékô], au propre signifiant «porter». Les acceptations dérivées sont multiples. Quelques-unes cependant nous intéressent ici:
-) Acquérir, obtenir; avoir à sa disposition, posséder; avoir en soi, contenir.
-) Se saisir de, dépendre de...
L’héxis a hérité d’un peu tout cela.
L’habitus est un vocable qui a du vécu!
A) Pour désigner cet état acquis déterminant la pensée et l’agir d’un individu, le grec utilise le mot «ἕξις» [héxis].
Le substantif est en lien direct avec le verbe «ἔχω» [hékô], au propre signifiant «porter». Les acceptations dérivées sont multiples. Quelques-unes cependant nous intéressent ici:
-) Acquérir, obtenir; avoir à sa disposition, posséder; avoir en soi, contenir.
-) Se saisir de, dépendre de...
L’héxis a hérité d’un peu tout cela.
Dans le langage courant, l’héxis désigne un état, une manière d’être. Manière d’être physique d’abord. Manière d’être mentale également.
Par extension, l’héxis dont on ne sait trop si en français, le vocable doit être masculin ou féminin, désigne une faculté, une capacité résultant de l’expérience.
Par extension, l’héxis dont on ne sait trop si en français, le vocable doit être masculin ou féminin, désigne une faculté, une capacité résultant de l’expérience.
Pour Aristote, l’héxis se définit comme une disposition acquise et une tendance profonde. Le tout est en lien avec les vertus et fonde l’éthique aristotélicienne.
B) Le substantif «Hăbĭtŭs» dérive du participe du verbe latin «avoir». Évidemment, comme en français, le verbe cumule les acceptions. Grosso modo cependant, ce verbe latin intègre les significations du verbe grec «hékô». L’acception cependant qui nous intéresse au plus haut point est la suivante:
Le substantif se définit comme manière d’être, physique d’abord, psychologique également. Ainsi va-t-il désigner la complexion, la constitution d’une personnalité.
L’habitus va désigner les dispositions déterminant la personnalité d'un individu alors que les mœurs vont désigner les dispositions déterminant le comportement particulier d'une société.
«Avoir comme trait caractéristique».
Le substantif se définit comme manière d’être, physique d’abord, psychologique également. Ainsi va-t-il désigner la complexion, la constitution d’une personnalité.
L’habitus va désigner les dispositions déterminant la personnalité d'un individu alors que les mœurs vont désigner les dispositions déterminant le comportement particulier d'une société.
Nous retenons le mot disposition.
Thomas d’Aquin, métaphysicien et théologien du moyen-âge, va récupérer ces notions et les arrimer à la morale catholique.
6.74 De quelques usages du vocable
L’habitus reçoit plusieurs définitions, qu’il s’agisse des domaines de la médecine, de la sociologie ou autres. Nous empruntons ici les descriptions de ces usages au texte de Cairn.Info dont on trouve le lien en 4.218.
-) Médecine. Habitus utilisé jadis en médecine pour désigner l’apparence générale d’un individu, reflet de son état de santé... Comme pas rapport! Cet usage est désuet.
-) Pour Durkheim, l’un des fondateurs de la sociologie moderne au 19ème siècle, le vocable désignait l’ensemble des apprentissages, des dispositions acquises par l’enfant au cours de son éducation. Il cause de dispositions acquises dès l’enfance, ce qui est bien. Une disposition cependant ne s’origine pas nécessairement d’un apprentissage mais dans le cas des habitus, c’est généralement le cas.
-) Finalement, Pierre Ansart, philosophe et sociologue décédé tout récemment, résume la notion comme suit:
L’habitus reçoit plusieurs définitions, qu’il s’agisse des domaines de la médecine, de la sociologie ou autres. Nous empruntons ici les descriptions de ces usages au texte de Cairn.Info dont on trouve le lien en 4.218.
-) Médecine. Habitus utilisé jadis en médecine pour désigner l’apparence générale d’un individu, reflet de son état de santé... Comme pas rapport! Cet usage est désuet.
-) Pour Durkheim, l’un des fondateurs de la sociologie moderne au 19ème siècle, le vocable désignait l’ensemble des apprentissages, des dispositions acquises par l’enfant au cours de son éducation. Il cause de dispositions acquises dès l’enfance, ce qui est bien. Une disposition cependant ne s’origine pas nécessairement d’un apprentissage mais dans le cas des habitus, c’est généralement le cas.
-) Finalement, Pierre Ansart, philosophe et sociologue décédé tout récemment, résume la notion comme suit:
L’habitus,
système de disposition acquise,
est la capacité d’engendrer des pratiques:
cet habitus pourrait être défini […]
comme système des schèmes intériorisés
qui permettent d’engendrer
toutes les pensées, les perceptions et les actions
caractéristiques d’une culture,
et celles-là seulement.
Pas mal dans le mille, le monsieur, sauf que de nos jours, l’accès des enfants à la planétoile permet d’extensionner [néovocable] l’origine des schèmes intériorisés.
En ce journel, nous retenons la description suivante:
En ce journel, nous retenons la description suivante:
Disposition foncière
déterminant la manière d’être, d’agir
et de se comporter de la personne,
acquise sous pression de l’environnement.
6.75 Les dispositions, produits de l’épigénétique
Note. Nous atteignons le nœud de notre argumentaire. Ce nœud siège au cœur de cette science on ne peut plus contemporaine qu’est l’épigénétique.
Rappelons ce qu’est la métaphysique d’inspiration scientifique, liens à la section 5:
Note. Nous atteignons le nœud de notre argumentaire. Ce nœud siège au cœur de cette science on ne peut plus contemporaine qu’est l’épigénétique.
Rappelons ce qu’est la métaphysique d’inspiration scientifique, liens à la section 5:
Étude systématique du Réel comportant deux volets:
-) Approche rationnelle visant à extirper du “cœur” de la Physique l’ensemble des lois, normes, causalités, contraintes qui déterminent l’Ordre de l’univers et des ses composantes d’une part;
-) Dans le prolongement de la physique, visant à rationaliser ces données en vue de la confection d’une grille d’analyse permettant une compréhension rationnelle du Réel.
-) Approche rationnelle visant à extirper du “cœur” de la Physique l’ensemble des lois, normes, causalités, contraintes qui déterminent l’Ordre de l’univers et des ses composantes d’une part;
-) Dans le prolongement de la physique, visant à rationaliser ces données en vue de la confection d’une grille d’analyse permettant une compréhension rationnelle du Réel.
Or l’épigénétique est devenu un centre névralgique d’études scientifiques auquel la métaphysique doit s’intéresser.
Qu’est-ce que l’épigénétique? Une bonne description est offerte par Wikipédia, lien en 4.220. Je suggère que l’on fasse lecture de cette page somme toute très compréhensible. Je retiens cependant ce passage:
Qu’est-ce que l’épigénétique? Une bonne description est offerte par Wikipédia, lien en 4.220. Je suggère que l’on fasse lecture de cette page somme toute très compréhensible. Je retiens cependant ce passage:
En matière d'évolution, l'épigénétique permet d'expliquer comment des traits peuvent être acquis, éventuellement transmis d'une génération à l'autre ou encore perdus après avoir été hérités. La mise en lumière récente de ces moyens épigénétiques d'adaptation d'une espèce à son environnement est selon Joël de Rosnay en 2011 « la grande révolution de la biologie de ces cinq dernières années » car elle montre que dans certains cas, notre comportement agit sur l'expression de nos gènes. Elle explique aussi le polyphénisme, par exemple les changements de couleur en fonction des saisons (tel le renard polaire qui devient blanc en hiver).
Si l’épigénétique existe, c’est qu’elle exprime dans le contexte de la génétique un mode de fonctionnement commun à toutes entités meublant l’Univers et soumises aux impacts de leurs environnements. Le postulat que voici:
POSTULAT 6.75
L’épigénétique
constitue un champ d’application
d’un processus universel
que nous appelons dans ce journel
l'épifactorielle.
Le concept “épifacteur” s’applique à de multiples domaines du Réel: épifacteurs génétiques, astrophysiques, atmosphériques, biochimiques, énergétiques et autres. Nous faisons ici appel aux épifacteurs affectant la génétique ou épigénétique.
Pour faire court, mentionnons que les épifacteurs sont de l’ordre du hasard en ce sens qu’ils s’avèrent imprévisibles ou partiellement prévisibles. Ils font en sorte que l’impact des facteurs sera accru, annihilé ou réduit à des degrés divers.
6.76 Les facteurs: concept lié à la nécessité ontologique
Que sont les facteurs? Nous sommes ici dans l’ordre de la nécessité, “territoire” illustré sur le tableau de couleur orange.
Le vocable vient du verbe latin «Făcĭo» qui induit l’idée de la «réalisation d’une chose du point de vue matériel et physique comme du point de vue intellectuel et moral» [Gaffiot, Latin-Français].
Les facteurs sont un ensemble de prédispositions ontologiques qui déterminent l’ontarchie, laquelle orchestre la morphogenèse de tout objet réel.
Les facteurs s’avèrent d’abord un ensemble de variables qui vont paramétrer la conformation des données constituant l’objet réel.
Le mot «produit» exige ici une analyse plus particulière.
Dès la petite école avons-nous appris que le produit est le résultat d’une multiplication. Il est ici le résultat d’une multiplication d’éléments constituant les facteurs.
Le vocable s’est également enrichi d’acceptions dans les domaines de la Physique [chimie, biochimie, physique]. S’agit-il d’une combinaison ou mélange d’éléments constitutifs.
Nous retenons finalement la signification latine originelle du terme: «prōdūcěre» signifiant «conduire en avant». Le verbe s’appliquait au fait d’élever des enfants par exemple. Idée de programmer un avenir.
Le produit des facteurs contribue à programmer l’information qui régit les systèmes, fonctionnements, processus.
Appliquons!
Les facteurs constituant la nature humaine font en sorte que des humains ne peuvent procréer que des humains — et non des dinosaures même si le cerveau central est de type reptilien.
Les facteurs constituant la nature humaine font en sorte que des humains ne peuvent procréer que des humains — et non des dinosaures même si le cerveau central est de type reptilien.
Facteurs impliqués: stéréospécificité.
Par contre, des humains peuvent procréer des rejetons aux yeux bleus, bruns, noirs, verts... Aux cheveux noirs, blonds, roux...
Facteurs impliqués: stéréosélectivité.
On peut consulter l’étude portant sur la notion de catégorie, stéréospécificité et stéréosélectivité dans un document dont le lien est fourni plus haut en 3.5
6.77 Les épifacteurs: concept lié à l’impact du hasard
Les épifacteurs s’originent de l’environnement externe de tout objet réel, environnement illustré par la grille de couleur bleue.
On trouvera une description du concept de hasard dans le document suivant:
14 Ontophysique; L’intentionnalité universelle; 2.3 Le concept de hasard. Lien ici.
Ce document date de 2015. Il se verra reformer un jour parce qu’une large section concerne l’intentionnalité humaine, section appelée à former un document distinct. Certaines définitions et descriptions seront également revisitées.
On trouvera une description du concept de hasard dans le document suivant:
14 Ontophysique; L’intentionnalité universelle; 2.3 Le concept de hasard. Lien ici.
Ce document date de 2015. Il se verra reformer un jour parce qu’une large section concerne l’intentionnalité humaine, section appelée à former un document distinct. Certaines définitions et descriptions seront également revisitées.
Les épifacteurs vont d’une part re-paramétrer les variables. L’usage du mot «paramètre» porte à confusion. En certains contextes, il signifie «variable». En d’autres contextes, signifie-t-il «constante». On en perd son grec!
Justement, revenons à la signification originelle de «parametron». Mot composé de «para» = qui a rapport à; et de «metron» = mesure. Acception ici admise:
Ainsi, les paramètres vont influer sur les degrés de variabilité des variables.
Justement, revenons à la signification originelle de «parametron». Mot composé de «para» = qui a rapport à; et de «metron» = mesure. Acception ici admise:
Qui a rapport à la mesure, à la proportion.
Ainsi, les paramètres vont influer sur les degrés de variabilité des variables.
Les épifacteurs vont re-paramétrer les variables, ce qui peut complètement débalancer l’équilibre de l’objet réel. Les épifacteurs corrigent la situation en ré-équilibrant, ré-égalisant les produits, lesquels programment l’information régissant les systèmes. C’est l’acception que nous attribuons au mot «équation».
Précisons un tantinet davantage.
Les produits sont essentiellement des relations entre données, relations régies par des équations. Les épifacteurs viennent rééquilibrer différemment ces relations qu’ils contribuent à déstabiliser. Les équations épifactorielles se chargent de ce rétablissement essentiel.
Précisons un tantinet davantage.
Les produits sont essentiellement des relations entre données, relations régies par des équations. Les épifacteurs viennent rééquilibrer différemment ces relations qu’ils contribuent à déstabiliser. Les équations épifactorielles se chargent de ce rétablissement essentiel.
6.78 Notion de personnalité
Encore une fois quittons-nous ici l’ontophysique pour nous réinstaller en contexte d’anthropophysique. On ne cause donc plus de facteurs mais d’habitus. Également d’ontarchie mais d’instinct. Nous analysons l’impact des épifacteurs sur la personnalité par le biais des habitus.
Dans ce paragraphe, la personnalité constitue l’objet réel étudié.
Encore une fois quittons-nous ici l’ontophysique pour nous réinstaller en contexte d’anthropophysique. On ne cause donc plus de facteurs mais d’habitus. Également d’ontarchie mais d’instinct. Nous analysons l’impact des épifacteurs sur la personnalité par le biais des habitus.
Dans ce paragraphe, la personnalité constitue l’objet réel étudié.
Qu’entend-on par “personnalité”?
Le mot s’origine de “personne”. Le vocable nous viendrait des Étrusques dont on ne sait toujours pas d’où ils s’originaient. Ils sont de très loin les ancêtres des Toscan(ne)s.
Le vocable fut récupéré par les Latins sous diverses formes: «persōna, persōnālis» notamment.
Commençons par le commencement: «persōna».
Significations: 1) masques de théâtre; 2) type de personnage théâtral; 3) type de personne rendu en français par le mot «personnage». Disons que depuis l’époque des Latins, le terme s’est enrichi d’acceptions les plus diverses. Lesquelles ne nous intéressent pas ici.
Personnalité donc!
Le mot nous provient du latin: le qualificatif «persōnālis»; le substantif «persōnnālitas».
L’adjectif nous vient du latin tardif; le substantif des scolastiques du moyen-âge.
Selon le dictionnaire historique «Le Robert», personnalité se définit au moyen-âge comme «ce qui constitue la personne en général, la possession de soi-même». Cette acception survit toujours.
Puis la notion a pris une tournure péjorative: «défaut d’une personne excessivement attachée à elle-même».
Finalement, l’acception psychologisante actuelle: «caractère original propre à chacun».
Nous forgeons l’acception suivante:
Le mot nous provient du latin: le qualificatif «persōnālis»; le substantif «persōnnālitas».
L’adjectif nous vient du latin tardif; le substantif des scolastiques du moyen-âge.
Selon le dictionnaire historique «Le Robert», personnalité se définit au moyen-âge comme «ce qui constitue la personne en général, la possession de soi-même». Cette acception survit toujours.
Puis la notion a pris une tournure péjorative: «défaut d’une personne excessivement attachée à elle-même».
Finalement, l’acception psychologisante actuelle: «caractère original propre à chacun».
Nous forgeons l’acception suivante:
Dispositions typiques d’un individu
conformant et régissant
ses manières d’être et d’agir.
Cette acception précise la définition élaborée en 6.71 portant sur la notion d’habitus, énoncée comme suit:
Disposition foncière
déterminant la manière d’être, d’agir
et de se comporter de la personne,
acquise sous pression d’épifacteurs
s’originant de l’environnement.
En ce journel, nous concevons donc les habitus comme des dispositions acquises.
Nous concevons les dispositions acquises comme des facteurs inhérents à l’être des humains.
Nous concevons les habitus comme des facteurs tels que définis au paragraphe 6.76.
Par conséquent, les habitus déterminent le «modus operandi» de ce processeur psychosomatique qu’est l’instinct.
Par tradition, la métaphysique dénomme ce processeur «faculté mentale». L’usage du mot processeur nous permet d’établir une comparaison avec l’informatique, pour autant que l’on s’en tienne à cela: une comparaison. Une faculté mentale, c’est autre chose.
Par tradition, la métaphysique dénomme ce processeur «faculté mentale». L’usage du mot processeur nous permet d’établir une comparaison avec l’informatique, pour autant que l’on s’en tienne à cela: une comparaison. Une faculté mentale, c’est autre chose.
En déterminant le «modus operandi» de l’instinct, les habitus jouent un rôle capital dans la définition de la personnalité d’un individu.
Les habitus constituent un élément essentiel de ce principe causal qu’est la nécessité ontologique caractérisant l’être typique de tout humain.
Les habitus constituent un élément essentiel de ce principe causal qu’est la nécessité ontologique caractérisant l’être typique de tout humain.
La personnalité se définit ici
comme un objet réel de l’ordre de la contingencité,
dont le principe ontarchique est l'instinct.
La personnalité est constituée d'un ensemble de données
conformées par l'instinct d'une part:
conformées par l'instinct d'une part:
constituant un système régi par l'information instinctuelle d'autre part.
La personnalité acquise est
invétérée,
permanente,
irréversible.
Enregistrons ce fait majeur dans l’ARN de nos neurones... Car ce fait va déterminer certaines prises de position à venir.
Les épifacteurs ont un impact important sur les habitus. Ils peuvent en modifier certaines dispositions.
Ils sont d’une part d’ordre culturel et expérimentiel. La culture dominante d’un peuple et les expériences personnelles de vie constituent des épifacteurs importants.
L’épigénétique joue également un rôle majeur. Ainsi peut-on imiter un chameau, jamais un humain ne se comportera-t-il comme un chameau. Au figuré peut-être... On traite de chameau une personne désagréable, malveillante voire infecte – genre perverse narcissique...
L’épigénétique joue également un rôle majeur. Ainsi peut-on imiter un chameau, jamais un humain ne se comportera-t-il comme un chameau. Au figuré peut-être... On traite de chameau une personne désagréable, malveillante voire infecte – genre perverse narcissique...
Il est temps justement de nous occuper des iceux et icelles!
6.79 Habitus: Impact des épifacteurs sur la perversité narcissique
La perversité narcissique, perçue comme disposition acquise, se classe parmi les types d’habitus caractérisant la personnalité d’un individu. Il ne s’agit donc que d’une variante parmi tant d’autres. Une variante cependant d’une toxicité effarante!
Les épifacteurs dominants sont les mêmes, ou presque, que n’importe quelles autres dispositions acquises. En de nombreuses populations, les épifacteurs sont culturels, mais pas également partout sur la planète. Par contre l’impact du vécu expérimentiel est majeur et constitue l’un des épifacteurs dominants.
Il n’y a pas lieu de penser que les transmissions génétiques jouent un quelconque rôle. Aucun scientifique ne peut cependant le confirmer puisqu’il s’avère assez difficile d’aller triturer le cerveau d’un vivant, ce qui ne donnerait de toutes manières absolument aucun résultat. Les études des liens générationnels seraient ou sont de type empirique, c’est à dire peu fiables.
Il n’y a pas lieu de penser que les transmissions génétiques jouent un quelconque rôle. Aucun scientifique ne peut cependant le confirmer puisqu’il s’avère assez difficile d’aller triturer le cerveau d’un vivant, ce qui ne donnerait de toutes manières absolument aucun résultat. Les études des liens générationnels seraient ou sont de type empirique, c’est à dire peu fiables.
L’épigénétique joue également un rôle majeur puisqu’il s’agit d’un épifacteur influant sur certains gênes par le biais de protéines qui leurs sont liés. C’est la matière de la prochaine section.
Notons en terminant cette section le postulat suivant:
Postulat 6.79
La personnalité perverse narcissique acquise est
INVÉTÉRÉE,
PERMANENTE,
IRRÉVERSIBLE.
Quand un(e) pervers(e) narcissique atteint le stade de la profération de menaces, il appartient alors à la justice d’intervenir!
6.8 Regard sur les personnalités perverses narcissiques (PN)
Ce thème constituera le deuxième chapitre de la seconde partie de la présentation générale (70.2). On y décrira les principales manifestations de la PN d’une part; on y prendra connaissance de quelques profils typiques de ces types de personnalité.
6.9 Regard sur les moeurs narcissiques et perverses
Quand une tendance à la perversité narcissique devient endémique dans une société, cette tendance incrustée prend alors le nom de «moeurs».
Ces mœurs conforment (structures) et informent (systèmes) tous types d’organisations: entreprises, États, sociétés, voire religions. Nous y retrouverons des exemples typiques.
7 Divisions et subdivisions des publications
La rédaction des chapitres suit partiellement la division dite internationale des textes publiés. Ce répertoire ignore la numérotation des paragraphes et alinéas. Par contre, à l’intérieur d’articles, des subdivisions peuvent s’y retrouver.Chapitres 1, 2, 3 etc.
Sections 1.1, 2.3, 6.5 etc.
Articles 1.11, 2.33, 6.55 etc.¶ Paragraphes
§1 2 3... Alinéas
Le mot «article» prête à confusion. Il peut désigner un document publié; il peut désigner une division de cet article. C’est le contexte qui en révèle le sens.
On retrouvera la même configuration du texte dans la seconde partie du document (70.2).
Les articles traitant de cas particuliers seront numérotés 701, 702 etc.
Les articles publiés dans ce répertoires constituent un genre littéraire appelé «Pamphlets»
Aucun commentaire:
Publier un commentaire
Je vidange:
1) les libelles diffamatoires;
2) les attaques personnelles gratuites et/ou sans rapports avec le propos;
4) le racisme sous toutes ses formes
5) ainsi que les textes incompréhensibles parce que trop mal rédigés.
6)En passant,j'ai activé le correcteur de texte. J'apprécierais que l'on s'en serve...