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Le présent blogue est en chantier. La présente phase vise les objectifs suivants: 1) rédiger et publier la présentation générale du journel ainsi que la présentation des répertoires et sous-répertoires; 2) développer le lexique propre à ce journel; 3) réformer certains articles publiés depuis 2011; rédiger et publier les notions et concepts métaphysiques “urgents” requis à la compréhension des articles publiés ou à publier. Il ne faudrait donc pas s'étonner que des modifications soient régulièrement apportées aux libellés du site ainsi qu'à la structure et au contenu des articles.

6/13/2020

80- Réseaux sociaux; Accusations fallacieuses: la politique schizogénique de FB



1- Préalables


0   Présentation générale; 0.1 Le présent journel.
0   Présentation générale; 0.2 Symbolique du montage graphique.
00 Lexiques; 1 Présentation générale.
80 L'AndroSongé; 1 Présentation; De grimaces et de songitude...

2- Symbolique des couleurs


Termes importantsÀ retenirDéfinitionsNotesDocuments cités.


3- Prérequis



4- Terminologie



Gars; Garce; garcette; Garçon; Garçonne; Garçonnet(te).
Gynocratie, Gynocrate, Gynocratique.
Journel. journeliste, journelisme:
Le Petit Terminaire
Usois, usiatique
Le Petit Terminaire



5- Androsongeries

5.1 Présentations


Très récemment, à une date récente dont l’auteur de ces lignes a perdu mémoire, l’icelui commettait une satire sur son babillard Facebook en réaction à l’un des innombrables gazouillis de Trump, gazouillis où il annonçait qu’il allait mettre de l’ordre dans les réseaux sociaux.
Pourquoi mettre de l’ordre?
C’est que Twitter avait en quelque sorte contesté une affirmation fallacieuse du président. L’icelui l’a mal pris et a annoncé qu’il verrait à ce que la liberté d’opinion soit respectée. Ce qui dans son cas correspond à la liberté de vomir sur ses adversaires et de publier n’importe quelle menterie et sottise selon son bon vouloir. 
De plus, Twitter avait interdit l’accès aux “J’aime” et commentaires suite à un gazouillis s’apparentant à une incitation à la violence. Trump l’avait très mal pris.
Telle attitude est tout à fait conforme au profil d’un perfide narcissique.
L’auteur de ces lignes a donc commis un libelle hautement satirique, volontairement diffamatoire. 
Suivi d’une réaction quasi immédiate de FB, deux jours tout au plus.
Et pourquoi donc?

5.2 Les accusations


On a accusé la publication de comporter des éléments sexuels interdits par leurs normes. Leur accusation que voici:




Première accusation: quel est l’acte sexuel dont une image apparaît dans l’accusation: une binette qui rit de... Devinez de qui!
Voici quelques autres binettes accompagnant la satire:



Vous voyez du sexe là-dedans?

La deuxième accusation: la photo d’un journal servant d’en-tête à un article. On y voyait des gens, au loin, au bord d’une plage, dont une femme allongée nue sur le ventre. Ça date de 2019. Une photo que n’importe quel journal en Occident publierait parce qu’inoffensive. 
Cette deuxième photo est apparue plus tard. Signe que l’on a cherché loin pour justifier la première accusation. 

Il est facile de conclure que le sexe n’a rien à voir dans toute cette histoire.

5.3 La traque: marquage étonnant


Une vignette est demeurée en permanence sur le babillard:





Le babillard a vu s’installer cette vignette jaune... Comportant menaces... Ça vous rappelle quelque chose?
La vignette se positionne sous l’en-tête du babillard:



Une telle vignette n’est pas usuelle. L’auteur de ces lignes s’est jadis fait apostropher pour de vrais nus et jamais a-t-on fait apparaître de telles vignettes en haut de page.
Qu’en penser? Un peu d’analyse s’impose.

5.4 La schizogénie de FB


5.41 Qui nous censure?

Ce réseau social qu’est FB peut-il censurer ses utilisateur(e)s?
Aux US, s’agit-il là d’une agression aux libertés civiles pire qu’une agression sexuelle!
Sauf qu’au Canada francophone, ce ne sont pas les algorithmes usois qui nous surveillent mais les algorithmes franco-européens. Nous sommes donc régi(e)s par les principes européens.
Ce qu’en pense un juriste français s’avère donc pertinent.

5.42 Censurer: un droit contractuel

La revue «Le Point» a publié en mai 2019 le point de vue d’un avocat français portant sur les droits des réseaux sociaux à censurer les propos des utilisateur(e)s de leurs services. Voici quelques éléments pertinents tirés de l’article cité ci-haut en 3.1:

Un État ne peut pas empêcher un citoyen de s'exprimer. Et dans le cas de tout réseau social, il s'agit d'une situation contractuelle ; tous les sites ont le droit d'établir des règles et il est naturel pour un réseau social d'interdire à ses utilisateurs les injures et propos haineux. Facebook a la légitimité pour réguler la liberté d'expression.

Que veut dire “réguler”? Probablement “établir des règles”.
La problématique porte alors sur la nature et la portée de ces règles. L’avocat résume cette problématique ainsi:

La difficulté est la suivante : il existe presque autant de lois applicables que de pays dans le monde. Les contenus les plus virulents, sur une plateforme comme Facebook, sont souvent dénoncés par la communauté. Mais, comme avec le CSA en France, un propos jugé moralement offensant par un certain nombre de téléspectateurs ne l'est pas forcément juridiquement.

Ajoutons que ce qui est moralement offensant en France ne l’est pas forcément au Québec. Et inversement! Un certain mépris macho des franco-européens envers les femmes  — mépris qui a amené à dévier l’acception lexicologique correcte du mot “garce” pour lui conférer la notion de “salope” alors qu’il ne s’agit là que du féminin de gars — s’avère intolérable au Québec!... Intolérable surtout dans une province aussi gynocratique que le Québec!

Il y a finalement deux types de diffamations: ceux de la gauche et ceux de la droite:

Les propos haineux classés « de droite » se rattachent en effet plutôt à des personnes physiques, des sujets de civilisation, d'immigration, une communauté.
Quand ceux dits « de gauche » se rattachent plus à des causes qu'à des personnes : l'écologie, la protection de la planète, des animaux. Il y a moins d'attaques ad hominem, mais plus contre « la finance, le modèle capitaliste ». 

Finalement, l’avocat conclut par cette remarque:

Tout le monde n'est pas un ténor de la politique qui sait manier la langue de bois sans tomber dans l'injure.

Désolé pour monsieur l’avocat. Un libelliste n’est pas un politicien doté d’une gueule de bois d’une part; une satire fondée n’a rien à voir avec une injure susceptible de se voir poursuivie en Cour.  Autrement faudrait-il emprisonner la plupart des caricaturistes des journaux, dont YGREC du Journal de Montréal:




La caricature: le P.M. du Canada annonçant la bonne nouvelle du maintien d’une subvention à un fraudeur criminalisable! Probablement au jugement des algorithmes de FB, cette caricature serait censurée parce que contrevenant aux règles interdisant la nudité (en l’occurrence des orteils dénudés du personnage)...
Ce précédent commentaire vous apparaît charrié? Vraiment?

5.43 Allégations fallacieuses

Admettons que Facebook détient un droit de censure. Peut-il censurer pour des motifs fallacieux? Car dans le cas dont il est ici question, les allégations sont fallacieuses!
L’infraction alléguée dit ceci:

Votre publication ne respectait pas nos Standards de la communauté concernant la nudité ou les actes sexuels. 

De quelle nudité s’agissait-il? Celle-ci: 




Il s’agissait bien sûr d’une satire. Une satire vise nécessairement quelqu’un. Une satire est une publication pamphlétaire et par nature diffamatoire. La question qui se pose: était-elle fondée?
Réponse: absolument! Alors que la caricature de YGREC peut se voir qualifier de gratuite.

5.44 Schizogénie facebookienne...

On aura sans doute compris que la satire dont il est question ci-devant constitue une forme de violence communicationnelle. Mais pas une incitation à la violence. Donc une publication inoffensive.
Il n’en va pas de même de Trump, accusé par Twitter de «incitation à la violence».

Le 29 mais 2020, Radio-Canada rapporte l’incident que voici [lien ci-haut en 3.2]:

La polémique qui fait rage entre Donald Trump et Twitter est montée d’un cran vendredi, à la suite d’une décision du réseau social de signaler un nouveau message du président américain – le troisième en quatre jours. Le dernier tweet en question, publié jeudi, sur les affrontements de Minneapolis, a été masqué pour « apologie de la violence ». 
(...)
Le président, suivi par plus de 80 millions de personnes sur Twitter, a publié ce message pouvant être interprété comme une incitation aux forces de l'ordre à faire usage de leurs armes, après l'incendie d'un commissariat de Minneapolis lors d'une troisième nuit d'affrontements après la mort d'un homme noir, George Floyd, lors d'une interpellation musclée par des policiers blancs.

Le message en question:



Peut-être d’aucuns vont-ils et elles douter de la justesse de l’interprétation de Radio-Canada. Regardons ailleurs: Paris Match [lien en 3.4]:

La colère du président américain ne saurait (à nouveau) tarder. Vendredi, Twitter a annoncé placer un signalement sur un tweet de Donald Trump, estimant qu'il incite à la violence. Le message est toujours visible, mais après lecture d'un court avertissement : «Nous avons agi dans le but d'éviter d'autres personnes de s'en inspirer pour commettre des actes violents, mais avons gardé le Tweet sur Twitter car il est important que le public le voie en raison de sa pertinence à propos de sujets d'intérêt public.» Les utilisateurs pourront le voir et le partager en le commentant, mais ne pourront pas l'«aimer», ni y répondre ou le partager sans texte, précise l'équipe de communication de Twitter.
Twitter a réagi. Réaction fort différente de celle de Facebook dont le propriétaire a décidé de tolérer les incitations à la violence de Trump sous prétexte qu’il n’a pas à censurer les utilisateur(e)s de son réseau. 
Au regard de cette attitude de Zuckerberg, Radio-Canada, le 1er juin 2020, fait état de la frustration du personnel de Facebook [lien en 3.3]:

Le réseau social est en position délicate depuis que son patron, Mark Zuckerberg, a refusé de sanctionner des propos polémiques du président américain et est désavoué publiquement par des personnes qui y travaillent – un phénomène rare dans la Silicon Valley.
«Mark a tort, et je vais m'efforcer de le faire changer d'avis en faisant beaucoup de bruit, a tweeté dimanche Ryan Freitas, directeur du design pour le fil d'actualité de Facebook. Il précise avoir rassemblé une cinquantaine de personnes du même avis que lui.
À l'origine de ce désaccord, les deux interventions sans précédent de Twitter la semaine dernière.

L’une des deux interventions concernait l’incitation à la violence.

Ces propos apparaissent aussi sur Facebook, mais Mark Zuckerberg a décidé de les laisser visibles, après avoir hésité toute la journée.
Zuckerberg dit défendre la liberté d'expression

Bref, de deux choses l’une:

Uno: Facebook défend réellement la liberté d’expression. Alors comment peut-il expliquer l’intervention du réseau à l’encontre de la satire dont il est question dans le présent billet, au point que FB a vidangé la publication “litigieuse”. Ce, au nom des normes dites communautaires.

Deuzio: Facebook s’arroge le droit de censurer et de vidanger des propos allégués inappropriés, tels libelles satiriques. Pourquoi alors se refuse-t-il de vidanger les propos incendiaires de Trump?

Liberté d’expression schizogénique: liberté applicable chez les notables; censurable chez les communs des mortels. 

5.5 Disparition de l’étiquette


La fameuse étiquette jaune a disparu le 11 juin 2020:


L'article litigieux à leurs yeux concernant Trump
a également disparu...

Mais pas ceux de Trump!...

Question alors:
quels liens existent-ils
entre Zuckerberg
et l’administration Trump?





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